Souplesse
Souplesse
Bonjour
Je joue du piano depuis 7 ans et la souplesse est encore une difficulté pour moi en tant qu'adulte.
Est-ce qu'il y a des exercices que je pourrais faire pour acquérir cette souplesse au piano ?
Merci à l'avance de vos conseils.
Je joue du piano depuis 7 ans et la souplesse est encore une difficulté pour moi en tant qu'adulte.
Est-ce qu'il y a des exercices que je pourrais faire pour acquérir cette souplesse au piano ?
Merci à l'avance de vos conseils.
Souplesse
Odette, il faudrait préciser pour obtenir des réponses précises.
Pour prendre les exemples bien connus que sont les études de Chopin, la notion de souplesse n'est pas la même entre l'étude
- opus 25 n°1 souplesse d'un geste très globalisant
- n°2 souplesse dans l'articulation et les passages très détaillés
- n° 10 (octaves) souplesse de l'ensemble des membres supérieurs
etc..
Ou alors est-ce un problème plus général de posture, ou de cycles tensions / relaxations...
Je ne connais pas de produits miracles qui rendent plus souple que souple comme aurait dit Coluche !
Pour prendre les exemples bien connus que sont les études de Chopin, la notion de souplesse n'est pas la même entre l'étude
- opus 25 n°1 souplesse d'un geste très globalisant
- n°2 souplesse dans l'articulation et les passages très détaillés
- n° 10 (octaves) souplesse de l'ensemble des membres supérieurs
etc..
Ou alors est-ce un problème plus général de posture, ou de cycles tensions / relaxations...
Je ne connais pas de produits miracles qui rendent plus souple que souple comme aurait dit Coluche !
Souplesse
Bonjour
Je mentionne la souplesse en général. Par exemple, lorsque je pratique les exercices du Hanon, pour acquérir la vitesse souhaitée, je dois demeurer très souple sans tension dans les bras. Idem pour les autres exercices.
Ne pas avoir de tension, se détendre pas vraiment facile.
Merci
Je mentionne la souplesse en général. Par exemple, lorsque je pratique les exercices du Hanon, pour acquérir la vitesse souhaitée, je dois demeurer très souple sans tension dans les bras. Idem pour les autres exercices.
Ne pas avoir de tension, se détendre pas vraiment facile.
Merci
J'aurai du m'en douter, il y a Hanon derrière !
Odette vous êtes peut-être simplement entrain de découvrir que faire du Hanon c'est entretenir un conflit ! Pourquoi chercher à concilier l'inconsciliable si chez vous ce type d'entrainement - du reste parfaitement inutile - créé des tensions ?
Je m'épuise à expliquer cette évidence, mais bon, les clichés ont la vie dure !
Odette vous êtes peut-être simplement entrain de découvrir que faire du Hanon c'est entretenir un conflit ! Pourquoi chercher à concilier l'inconsciliable si chez vous ce type d'entrainement - du reste parfaitement inutile - créé des tensions ?
Je m'épuise à expliquer cette évidence, mais bon, les clichés ont la vie dure !
Re: Souplesse
Pour ce genre de souplesse, je ne pense pas qu'il existe des exercices spéciaux, c'est surtout un contrôle continu de soi-m^me où il faut se surveiller sans cesse pour ne pas avoir de crispation.odette a écrit :Bonjour
Je mentionne la souplesse en général. Par exemple, lorsque je pratique les exercices du Hanon, pour acquérir la vitesse souhaitée, je dois demeurer très souple sans tension dans les bras. Idem pour les autres exercices.
Ne pas avoir de tension, se détendre pas vraiment facile.
Merci
Pour acquérir la bonne vitesse, c'est encore autre chose !
La vélocité se travaille par des pièces ou des études accélérées au métronome . Mais il en faut pas trop se faire d'illusions car on arrive à un mur de vitesse que l'on grapille année par année à pas de fourmi ...
Ceci dit Odette, si tu es toujours restée au Hanon au bout de 7 ans de piano, ce n'est pas normal; tu devrais avoir d'autres exercices de technique beaucoup plus poussés et qui peut être te donneraient un peu plus de souplesse !
Je crains que nous - moi le premier - n'ayons finalement pas répondu très positivement à Odette qui, au fond, a raison de se et de nous poser le problème de souplesse, en tant qu'il est une manifestation d'un aspect fondamental de la technique de jeu.
- Parler des instruments de tortures sus évoqués, là c'est pas courtois !
La difficulté est qu'il s'agit en fait de quelchose de très intime, qui ne se traite pas formellement par des techniques toutes faites. Je dirais simplement que parmi les personnes que je suis dans leur évolution pianistique, peu prennent le temps de s'écouter au sens large du terme : auditivement évidement, mais plus généralement d'être receptives à leurs sensations dite proprioceptives, à la dynamique intérieure des gestes.
J'ai fini par comprendre pourquoi, du moins par en éclaicir les principaux facteurs et par élaborer des ateliers spécifiques sur ce sujet. Ce qui m'a surpris ce faisant, alors que je m'étais laissé convaincre que les hommes sont plus "rigides" ou "raide" que les femmes notament sur le terrain de l'expression corporelle, est à quel point ces dames connaissent autant si ce n'est plus de raideurs tant psychologiques que motrices ! Le sexe ne fait rien à l'affaire dès l'instant qu'il n'est plus au coeur des enjeux gestuels !
- Parler des instruments de tortures sus évoqués, là c'est pas courtois !
La difficulté est qu'il s'agit en fait de quelchose de très intime, qui ne se traite pas formellement par des techniques toutes faites. Je dirais simplement que parmi les personnes que je suis dans leur évolution pianistique, peu prennent le temps de s'écouter au sens large du terme : auditivement évidement, mais plus généralement d'être receptives à leurs sensations dite proprioceptives, à la dynamique intérieure des gestes.
J'ai fini par comprendre pourquoi, du moins par en éclaicir les principaux facteurs et par élaborer des ateliers spécifiques sur ce sujet. Ce qui m'a surpris ce faisant, alors que je m'étais laissé convaincre que les hommes sont plus "rigides" ou "raide" que les femmes notament sur le terrain de l'expression corporelle, est à quel point ces dames connaissent autant si ce n'est plus de raideurs tant psychologiques que motrices ! Le sexe ne fait rien à l'affaire dès l'instant qu'il n'est plus au coeur des enjeux gestuels !
Bonjour
Je dois spécifier que mon professeur me donne les exercices du Hanon depuis environ 3 ans et autres exercices techniques (autre manuel). Avant j'avais un autre professeur dont l'enseignement était un peu différent.
La souplesse doit être présente dans tous mes autres exercices (gamme ...).
Merci pour vos conseils (mais pas pour les écarteurs !!)
Odette
Je dois spécifier que mon professeur me donne les exercices du Hanon depuis environ 3 ans et autres exercices techniques (autre manuel). Avant j'avais un autre professeur dont l'enseignement était un peu différent.
La souplesse doit être présente dans tous mes autres exercices (gamme ...).
Merci pour vos conseils (mais pas pour les écarteurs !!)
Odette
Sans vouloir vous attaquer personnellement, je dois dire que c'est une philosophie que j'ai toujours dédaigné, soit celle du '' Si c'est trop difficile je laisse tomber et je prend l'excuse du '' chez moi ça ne marche pas''''Samson a écrit :J'aurai du m'en douter, il y a Hanon derrière !
Odette vous êtes peut-être simplement entrain de découvrir que faire du Hanon c'est entretenir un conflit ! Pourquoi chercher à concilier l'inconsciliable si chez vous ce type d'entrainement - du reste parfaitement inutile - créé des tensions ?
Je m'épuise à expliquer cette évidence, mais bon, les clichés ont la vie dure !
De mon point de vue, au lieu d'approprier le fait que l'on ne soit pas capable de quelque chose à une quelconque fatalité du sort, mieu vaut commencer et s'en tenir pour seul et unique responsable (bien sur dans la mesure du possible). Bref, la révision totale de sa technique est exigeable lorsqu'on veut progresser, au terme de quoi on peut enfin vaincre le pallier. Le secret----> L'acharnement et une très stricte sévérité envers nous même (au risque de rejouer des centaines de fois le tiers d'une mesure pour y faire bien ressortir chaque son).
Bon... je ne crois pas avoir appris grand chose à personne, mais je tenais à émetre mon point de vue.
Edit: Bien sur, il est sous-entendu que le Hanon n'est PAS le sujet de ce message et donc que ceci n'est pas une manière de dire une quelconque opinion par rapport à son utilité bienfaisante ou pas.
est ce à dire que tu fais des exercices techniques que depuis 3 ans ?odette a écrit :Bonjour
Je dois spécifier que mon professeur me donne les exercices du Hanon depuis environ 3 ans et autres exercices techniques (autre manuel). Avant j'avais un autre professeur dont l'enseignement était un peu différent.
La souplesse doit être présente dans tous mes autres exercices (gamme ...).
Merci pour vos conseils (mais pas pour les écarteurs !!)
Odette
quel ets l'autre manuel ?
- egtegt
- Messages : 3287
- Enregistré le : jeu. 24 juin, 2004 2:17
- Mon piano : Blüthner 2m10 et Casio PX110
- Localisation : Saverne
J'ai juste une petite expérience à faire partager (la mienne
) en fait, je me suis rendu compte que je manquais de souplesse quand je ne maîtrisais pas les morceaux ou les exercices.
Donc pour travailler la souplesse, je prend des morceaux que je maîtrise parfaitement et je les joue en essayant de comprendre ce qui se passe, en essayant de ressentir cette souplesse et d'où elle vient. Ca m'aide beaucoup. Ca me permet de sortir du cercle vicieux : Je ne maîtrise pas -> Je me crispe -> ça m'empêche de maîtriser.
Un petit commentaire pour Utricule : bien sûr que l'acharnement et le travail sont indispensables, mais il ne faut pas oublier que la méthode de travail est bien plus importante encore. Un quart d'heure de travail bien fait vaut plusieurs heures de piano sans réel but.
Je dois avouer que je considére que le Hannon fait partie du travail sans réel but. Et en particulier, ces répétitions toujours et encore des mêmes gestes sont idéales pour provoquer la crispation et donc anti-productives.
A mon avis, Hannon est le parfait révélateur de la morale judéo-chrétienne de notre société, encore plus à son époque : "Tout se paye. Il n'est pas possible que je progresse au piano si je ne souffre pas. Si c'est facile, c'est que je le paierai plus tard. "
C'est une façon de penser intéressante
... mais un peu dépassée à mon avis. On apprend beaucoup mieux dans le plaisir et la détente.

Donc pour travailler la souplesse, je prend des morceaux que je maîtrise parfaitement et je les joue en essayant de comprendre ce qui se passe, en essayant de ressentir cette souplesse et d'où elle vient. Ca m'aide beaucoup. Ca me permet de sortir du cercle vicieux : Je ne maîtrise pas -> Je me crispe -> ça m'empêche de maîtriser.
Un petit commentaire pour Utricule : bien sûr que l'acharnement et le travail sont indispensables, mais il ne faut pas oublier que la méthode de travail est bien plus importante encore. Un quart d'heure de travail bien fait vaut plusieurs heures de piano sans réel but.
Je dois avouer que je considére que le Hannon fait partie du travail sans réel but. Et en particulier, ces répétitions toujours et encore des mêmes gestes sont idéales pour provoquer la crispation et donc anti-productives.
A mon avis, Hannon est le parfait révélateur de la morale judéo-chrétienne de notre société, encore plus à son époque : "Tout se paye. Il n'est pas possible que je progresse au piano si je ne souffre pas. Si c'est facile, c'est que je le paierai plus tard. "
C'est une façon de penser intéressante

- Marie-france
- Messages : 2748
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
Le but du Hanon, c'est l'endurance. A travailler toutefois comme toute difficultés, c-à-d avec des rythmes, et un seul numéro par jour!Je dois avouer que je considére que le Hannon fait partie du travail sans réel but. Et en particulier, ces répétitions toujours et encore des mêmes gestes sont idéales pour provoquer la crispation et donc anti-productives
Il me semble que pour tout sportif, il faut un entraînement régulier et progressif. Pour gagner en agilité des doigts il est utile de faire des exercices de bases, un échauffement en quelque sorte, sans aller au delà de nos propres possibilités, c'est à dire à une vitesse que l'on sait pouvoir tenir, et sans aller jusqu'à la parylisie tout de même. Petit à petit, jour après jour, les muscles s'échauffent et s'assouplissent.
Il ne faut pas oublier qu'il existe nombres d'oeuvres qui nécessitent une bonne endurance musculaire ainsi que des mouvements répétitifs, justement, propres aux crispations.
Je ne crois pas donc, que le travail du Hanon soit improductif (c'est mon avis, gardez vos tomates pour les cuisiner à la provençale

La souplesse, c'est une réflexion de tous les instants, sur chaque doigt utilisé. Une sensation qu'il faut prendre le temps de rechercher. Elle doit être sentie aussi au niveau des poignets, des avant-bras, des épaules, des reins, mais aussi au niveau de la rotation des poignets sur eux-mêmes et donc des avant-bras et des épaules.
Pour les doigts: de légères pressions sur le bord du clavier pour l'écartement des doigts.
Du Bach ou n'importe quel écriture contrapuntique, des exercices d'accords brisés en intervalles harmoniques (Ex: Do Sol/Mi Do.... répétés)
Et des années de patience.
Bon, je vous dis tout ça mais je ne le fais plus, je n'ai ni ne temps ni le courage de recommencer cela

Maintenant je m'attends au pire, c'est à dire vos commentaires

Allez-y doucement je suis susceptible!!!
- finaljrl
- Messages : 817
- Enregistré le : sam. 01 févr., 2003 18:58
- Mon piano : Schiedmayer c-183
- Localisation : 78
Tout dépend de la sensibilité, de la motivation profonde de chaque individu.
J'ai des élèves qui font des concours de Déliateur à fond les ballons. Je ne leurs conseillent guère mais quand j'ai entendu cela j'ai halluciné. Comme quoi ce genre d'exercices peuvent motiver, et ont, bien entendu, un but pédagogique très précis, encore faut il en être conscient. Un professeur est là pour cela évidemment.
Quand à la pseudo morale judeo chrétio sionio franc masso ce que tu veux faut pas pousser !! Un instrument se travaille au meme titre (pardon de la comparaison) que tu apprends à conduire. On est tous plus ou moins doué, attentif, etc. mais il n'y a pas 150 facons d'apprendre, et il est fortement déconseillé de faire ce que bon te semble. Heureusement au piano, avec un peu de chance, tu ne casses que tes oreilles et pas celles des autres, c'est moins dangeureux qu'au volant !! LOL !! .
Debussy disait à peu près cela" Alors comme ça, il y a des gens pour écrire la musique, d'autres pour l'éditer et des pianistes pour faire ce qu'ils veulent ?" L'apprentissage du piano est certes long et difficile mais cela doit s'avèrer être un source de motivation sinon mieux vaut abandonner. L'amateur est celui qui aime, et quand on aime... on ne compte pas (enfin si si compter 1, et 2, et !! LOL !!)
Pkoi un prof donnerait il un enseignement à deux vitesses ? Il négligerait son art d'un part, et d'autre part cela aggraverait la fracture sociale..... euh non, (LOL !!) mais plus sérieusement il est rare d'être motiver pour faire dans le médiocre et en général on s'en rend compte rapidement...à moins de se contenter de peu ? Enfin le piano c'est aussi, à votre rythme, selon le temps que vous pouvez y consacrer...
J'ai des élèves qui font des concours de Déliateur à fond les ballons. Je ne leurs conseillent guère mais quand j'ai entendu cela j'ai halluciné. Comme quoi ce genre d'exercices peuvent motiver, et ont, bien entendu, un but pédagogique très précis, encore faut il en être conscient. Un professeur est là pour cela évidemment.
Quand à la pseudo morale judeo chrétio sionio franc masso ce que tu veux faut pas pousser !! Un instrument se travaille au meme titre (pardon de la comparaison) que tu apprends à conduire. On est tous plus ou moins doué, attentif, etc. mais il n'y a pas 150 facons d'apprendre, et il est fortement déconseillé de faire ce que bon te semble. Heureusement au piano, avec un peu de chance, tu ne casses que tes oreilles et pas celles des autres, c'est moins dangeureux qu'au volant !! LOL !! .
Debussy disait à peu près cela" Alors comme ça, il y a des gens pour écrire la musique, d'autres pour l'éditer et des pianistes pour faire ce qu'ils veulent ?" L'apprentissage du piano est certes long et difficile mais cela doit s'avèrer être un source de motivation sinon mieux vaut abandonner. L'amateur est celui qui aime, et quand on aime... on ne compte pas (enfin si si compter 1, et 2, et !! LOL !!)
Pkoi un prof donnerait il un enseignement à deux vitesses ? Il négligerait son art d'un part, et d'autre part cela aggraverait la fracture sociale..... euh non, (LOL !!) mais plus sérieusement il est rare d'être motiver pour faire dans le médiocre et en général on s'en rend compte rapidement...à moins de se contenter de peu ? Enfin le piano c'est aussi, à votre rythme, selon le temps que vous pouvez y consacrer...
Bonjour,
je me sens bien concerné par ses problèmes de souplesse, de technique comme hanon et autres... Je crois qu'il y a des moments et des désirs et ce qui est bon aujourd'hui ne l'est plus demain.
Parfois je joue par ex un prélude de bach à l'extrême ralenti, chaque note "pesée, exagérée", d'autre jour impossible j'ai envie et j'ai besoin de le ouer vite. Pour reprendre le propos de Marie France (pardon je ne sais pas citer en cour d'écriture) Hanon mais oui c'est aussi de la gymnastique et cela répond à un objectif bien précis, il y a des jours où j'en ai envie du père Hanon et j'ai pas honte (si j'en ai pas envie cela me "crispe" alors j'évite).
Mais ce qui me paraît primordial c'est la variation et la diversité ; j'ai besoin pour jouer Chopin de travailler Mozart et pour travailler Mozart de travailler Bach et rejouer Chopin et Beethoven pour travailler Debussy (avec une incursion dans l'harmonie la connaissance des 7ème, 7ème diminué, quarte augmenté, et autre gag aide pour Debussy surtout quand on ne lit pas parfaitement). J'ai toujours fonctionné avec comme base : Bach, Mozart,Beethoven Chopin, Debussy ; cela ne m'enpêche pas de flirter avec Rachmaninof ou satie (oui BM cela décontracte du prélude 10 de Bach, les tensions ne sont pas ni au même endroit nit de la même nature) ou autre. Mais chacun de mes auteurs de base me permet de travailler quelque chose ; Mozart par ex pour la régularité, le trait (ça remplace le travail sur certaines gammes et c'est plus sympa) dans le cadre de cadences parfaites et d'une harmonie assez classique ; bonne école pour jouer en mesure, ce qui la base de l'apprentissage du rytme;
J'ai eu récemment des pbs de douleur aux épaules et au dos, résolus par travail puis arrêt toutes les dix minutes prise de conscience de la position des épaules, de la décontraction des bras, 5 minutes d'exercies respiratoires et de relaxation, puis retravail avec un autre morceau et une difficulté différente et ad libitum...
Je ne suis pas donneur de leçons ces quelques éléments ne reflètent que les réflexions qui jalonnent ma pratique balbutiante et laborieuse, et ne sauraient être assénés comme des certitudes
PS: Pour les tomates les joindre aux tomates de Marie France on se fera une bouffe.
je me sens bien concerné par ses problèmes de souplesse, de technique comme hanon et autres... Je crois qu'il y a des moments et des désirs et ce qui est bon aujourd'hui ne l'est plus demain.
Parfois je joue par ex un prélude de bach à l'extrême ralenti, chaque note "pesée, exagérée", d'autre jour impossible j'ai envie et j'ai besoin de le ouer vite. Pour reprendre le propos de Marie France (pardon je ne sais pas citer en cour d'écriture) Hanon mais oui c'est aussi de la gymnastique et cela répond à un objectif bien précis, il y a des jours où j'en ai envie du père Hanon et j'ai pas honte (si j'en ai pas envie cela me "crispe" alors j'évite).
Mais ce qui me paraît primordial c'est la variation et la diversité ; j'ai besoin pour jouer Chopin de travailler Mozart et pour travailler Mozart de travailler Bach et rejouer Chopin et Beethoven pour travailler Debussy (avec une incursion dans l'harmonie la connaissance des 7ème, 7ème diminué, quarte augmenté, et autre gag aide pour Debussy surtout quand on ne lit pas parfaitement). J'ai toujours fonctionné avec comme base : Bach, Mozart,Beethoven Chopin, Debussy ; cela ne m'enpêche pas de flirter avec Rachmaninof ou satie (oui BM cela décontracte du prélude 10 de Bach, les tensions ne sont pas ni au même endroit nit de la même nature) ou autre. Mais chacun de mes auteurs de base me permet de travailler quelque chose ; Mozart par ex pour la régularité, le trait (ça remplace le travail sur certaines gammes et c'est plus sympa) dans le cadre de cadences parfaites et d'une harmonie assez classique ; bonne école pour jouer en mesure, ce qui la base de l'apprentissage du rytme;
J'ai eu récemment des pbs de douleur aux épaules et au dos, résolus par travail puis arrêt toutes les dix minutes prise de conscience de la position des épaules, de la décontraction des bras, 5 minutes d'exercies respiratoires et de relaxation, puis retravail avec un autre morceau et une difficulté différente et ad libitum...
Je ne suis pas donneur de leçons ces quelques éléments ne reflètent que les réflexions qui jalonnent ma pratique balbutiante et laborieuse, et ne sauraient être assénés comme des certitudes
PS: Pour les tomates les joindre aux tomates de Marie France on se fera une bouffe.
- BM607
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Je vais aussi prendre un peu la parole car j'ai lu les mots "sportif" et "entraînement".
Il est un peu passé de mode en sport l'idée que plus on souffre plus on progresse, mais malgré tout il reste bien présent qu'il faut un inconfort certain dans les séances pour avancer, et également un volume relativement important. Par contre on privilégie maintenant une qualité d'entraînement plus qu'une quantité, mais sans que cette dernière ne chute trop bas. A titre d'exemple, l'entraînement des Marathoniens internationaux montait à 210-230 Km par semaine il y a une vingtaine d'années (voire plus chez les forcats, jusqu'à 250), il était il y a quelques années plutôt vers 180-210 mais la qualité (séance à vitesses élevées, par opposition aux séances "creuses" c'est à dire de footing) est plus sophistiquée (maintenant avec le dopage, certains sont capables d'encaisser qualité ET quantité...), et il n'a jamais été question de se contenter de 150 Km hebdomadaires.
Dans mon esprit ceci est transposable au piano d'une certaine manière : il n'est pas très utile de faire des heures de répétitions "creuses" rien que pour dire "j'ai fait 25 heures de piano cette semaine" (en en ayant rajouté 5 à faire des exercices mécaniques peu ou très peu productifs), mais on ne peut dire "je progresse au maximum de ce qu'on peut faire, je fais 10 heures par semaines très denses et très bien conçues".
Pour ce qui est du sujet en cours, je butais depuis quelques temps sur la partie rapide du prélude X du CBT, j'envisageais de faire du Hanon qui me semblait se rapprocher du jeu nécessaire pour jouer BACH, mais à force de persévérance et de répétitions à n'en plus finir desdites mesures, qui se rapprochent bien du HANON je trouve (du point de vue technique !), j'ai dépassé les "blocages" d'il y a peu.
C'est juste mon exemple, et je ne sais toujours pas s'il faut faire du HANON ou répéter du BACH... mais c'est sûr qu'il faut du boulot !
BM
NB : à titre personnel, je trouve très intéressant de vous lire toutes et tous sur ce sujet, cà entraîne -un peu- les neurones. C'était un peu calme ces derniers jours !
Il est un peu passé de mode en sport l'idée que plus on souffre plus on progresse, mais malgré tout il reste bien présent qu'il faut un inconfort certain dans les séances pour avancer, et également un volume relativement important. Par contre on privilégie maintenant une qualité d'entraînement plus qu'une quantité, mais sans que cette dernière ne chute trop bas. A titre d'exemple, l'entraînement des Marathoniens internationaux montait à 210-230 Km par semaine il y a une vingtaine d'années (voire plus chez les forcats, jusqu'à 250), il était il y a quelques années plutôt vers 180-210 mais la qualité (séance à vitesses élevées, par opposition aux séances "creuses" c'est à dire de footing) est plus sophistiquée (maintenant avec le dopage, certains sont capables d'encaisser qualité ET quantité...), et il n'a jamais été question de se contenter de 150 Km hebdomadaires.
Dans mon esprit ceci est transposable au piano d'une certaine manière : il n'est pas très utile de faire des heures de répétitions "creuses" rien que pour dire "j'ai fait 25 heures de piano cette semaine" (en en ayant rajouté 5 à faire des exercices mécaniques peu ou très peu productifs), mais on ne peut dire "je progresse au maximum de ce qu'on peut faire, je fais 10 heures par semaines très denses et très bien conçues".
Pour ce qui est du sujet en cours, je butais depuis quelques temps sur la partie rapide du prélude X du CBT, j'envisageais de faire du Hanon qui me semblait se rapprocher du jeu nécessaire pour jouer BACH, mais à force de persévérance et de répétitions à n'en plus finir desdites mesures, qui se rapprochent bien du HANON je trouve (du point de vue technique !), j'ai dépassé les "blocages" d'il y a peu.
C'est juste mon exemple, et je ne sais toujours pas s'il faut faire du HANON ou répéter du BACH... mais c'est sûr qu'il faut du boulot !
BM
NB : à titre personnel, je trouve très intéressant de vous lire toutes et tous sur ce sujet, cà entraîne -un peu- les neurones. C'était un peu calme ces derniers jours !
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
A. de Tocqueville
Merci de ta réponse ; je ne travailles jamais plus de deux morceaux à la fois et j'essai d'opposer des cifférences par ex un bach et un nocturne de chopin ou un debussy (prélude) et une sonate de mozart l'apprentissage de 2 morceaux me prends quelques mois !finaljrl a écrit :Bach est excellent d'un point de vue pédagogique. Je dirais meme indispensable....Franz sera de mon avis je pense !!!
Attention Roland à ne pas courrir trop de lièvres à la fois !! Mieux vaut travailler deux ou trois pièces convenablement que bp mais de manière + superficielle.
Y-a-t'il eu sur ce forum un post sur les méthodologies de travail ? Je n'ais pas de prof à moins de 100 Kms (mais Marie France j'ai des partoches à 25 kms) et je serais ravi que tous vous puissiez m'aider dans cette réflexion qui permet de structurer le travail quotidien du piano
Il y a le post sur le livre de Chang, livre qui donne des pistes très intéressantes.
viewtopic.php?t=8&highlight=chang
viewtopic.php?t=8&highlight=chang