Petits élèves de 4 ans
- Marie-france
- Messages : 2748
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
Petits élèves de 4 ans
Je viens demander moi aussi quelques conseils, concernant les petits élèves de 4 ans.
Jusqu'à présent je les refusais et ne prenais qu'à partir de 5 ans, mais là ce sont les petites soeurs de mes élèves.... et les petites et leurs parents insistent.
En commun accord nous avons donc décidé d'essayer, 1/4 ou 1/2 heure par semaine.
Existe-t-il une méthode vraiment adaptée à cette âge-là, car la méthode des 4-7 ans de Allerme, ne me convainc pas, et j'en ai vu quelques autres sur lesquelles je reste interrogative.
Faut-il d'ailleurs "une" méthode à cet âge-là?
J'avais déjà essayé une fois ou deux d'enseigner à des tout petits, mais j'avais "fait" moi-même mes cours.
J'ai d'ailleurs, cet été, confectionné des jeux musicaux (que je regrette de ne pouvoir faire breveter d'ailleurs faute de moyens...), car je me dis qu'à cet âge-là, le plus difficile est de capter suffisamment l'attention, et le jeu me paraît un bon moyen.
Que pensez-vous de tout ça?
Jusqu'à présent je les refusais et ne prenais qu'à partir de 5 ans, mais là ce sont les petites soeurs de mes élèves.... et les petites et leurs parents insistent.
En commun accord nous avons donc décidé d'essayer, 1/4 ou 1/2 heure par semaine.
Existe-t-il une méthode vraiment adaptée à cette âge-là, car la méthode des 4-7 ans de Allerme, ne me convainc pas, et j'en ai vu quelques autres sur lesquelles je reste interrogative.
Faut-il d'ailleurs "une" méthode à cet âge-là?
J'avais déjà essayé une fois ou deux d'enseigner à des tout petits, mais j'avais "fait" moi-même mes cours.
J'ai d'ailleurs, cet été, confectionné des jeux musicaux (que je regrette de ne pouvoir faire breveter d'ailleurs faute de moyens...), car je me dis qu'à cet âge-là, le plus difficile est de capter suffisamment l'attention, et le jeu me paraît un bon moyen.
Que pensez-vous de tout ça?
Sans être prof, Marie France, je pense que tu as trouvé un très bon moyen d'intéresser des touts petits à la musique en utilisant des jeux; car il n'y a rien de tel pour dégoûter un jeune enfant que ce solfège rébarbatif !
Ma prof aussi prend les petits à partir de 5 ans car ils sont plus aptes à se concentrer un peu plus longtemps ! Avant cet âge, on ne peut parler que d'éveil musical mais cela peut être un bon tremplin pour se lancer plus tard !
Ma prof aussi prend les petits à partir de 5 ans car ils sont plus aptes à se concentrer un peu plus longtemps ! Avant cet âge, on ne peut parler que d'éveil musical mais cela peut être un bon tremplin pour se lancer plus tard !
Je ne suis pas prof de piano mais je pense qu'il faut faire attention avec les petits jeux. je dit ça car je connais quelqu'un qui apprenait les notes en les remplaçant avec des petites fleurs ou qui remplacait le nom des rythmes par d'autres mots "plus enfantins"... Je ne dit pas que c'est ce que vous faites mais je pense qu'il faut se méfier et rester malgré le jeux dans un apprentissage rigoureux.
mais cela dit j'aimerais bien connaître votre méthode, pouvez vous nous en dire plus?
mais cela dit j'aimerais bien connaître votre méthode, pouvez vous nous en dire plus?

- Marie-france
- Messages : 2748
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
Scarbo, sur le forum, il est de mise de se tutoyer et donc, si cela ne vous dérange pas, je vous dirai "tu" et inversement.
Pour ce qui est de ma méthode, justement c'est l'objet de ma question.
Mais pour ce qui est des jeux, je ne modifie en rien quelque terme musical que ce soit, ni dans son langage, ni dans son dessin.
J'avais seulement besoin "d'outils" à la hauteur d'enfants, jeunes ou moins jeunes, que je ne trouve pas dans le commerce.
Quand je vois la manière dont on enseigne parfois, je me dis que l'on est encore au moyen-âge.
Si pour certains, bien entourés, dans un milieu musical, cela ne pose pas de problèmes, pour d'autres, c'est des montagnes à surmonter!
egtegt, je n'ai pas essayé avec plusieurs enfants. C'est à réfléchir effectivement.
Quant à les faire jouer avec un doigt, et écouter les sons, oui, tout à fait, mais il est possible d'aller plus loin.
Pour ce qui est de ma méthode, justement c'est l'objet de ma question.
Mais pour ce qui est des jeux, je ne modifie en rien quelque terme musical que ce soit, ni dans son langage, ni dans son dessin.
J'avais seulement besoin "d'outils" à la hauteur d'enfants, jeunes ou moins jeunes, que je ne trouve pas dans le commerce.
Quand je vois la manière dont on enseigne parfois, je me dis que l'on est encore au moyen-âge.
Si pour certains, bien entourés, dans un milieu musical, cela ne pose pas de problèmes, pour d'autres, c'est des montagnes à surmonter!
egtegt, je n'ai pas essayé avec plusieurs enfants. C'est à réfléchir effectivement.
Quant à les faire jouer avec un doigt, et écouter les sons, oui, tout à fait, mais il est possible d'aller plus loin.
méthodes face aux tous petits
Bonjour à tous et à Marie France,
Mon avis sur le problème des méthodes face aux tous petits :
D'une façon générale je trouve absurde de mettre un enfant devant
un clavier de piano avec un projet d'apprentissage, a fortiori dans
un contexte de "cours" (=spécialisation), sans motif fondé
et sans projet construit.
C'est à dire avant que l'enfant ai pu manifester une orientation
musicale personnelle, fondé sur une expérience significative au plan
musical général d'abord (éveil, écoute, chant, danse),
et vers les instruments ensuite. Pas sur un reflexe d'imitation,
ou d'opposition. Ceci, quelque soit le moyen de cette expression
(sachant que l'enfant ne pourra ni conceptualiser ni verbaliser
sa motivation - ni l'adulte d'ailleurs).
C'est pas un point de vue dogmatique, c'est du vécu !
Pratiquement tous les enfants qu'on m'a demander de suivre
ou de faire débuter, m'ont été présenté comme "demandeur",
"motivé" pour faire du piano. Celà c'est révélé faux dans tous les cas.
Non pas qu'il n'y ai pas eu chez eux d'élan, d'impulsion profonde,
mais les parents ont plaqué d'emblée leur vision étriquée de la démarche
et y ont enfermé l'enfant : faire de la musique = apprentissage = cours,
avec comme motivation concrète et secrète "comment se débarasser
des enfants une heure ou deux" en se donnant bonne conscience.
L'enfant, au fond n'est jamais dupe : pour lui le "pourquoi"
du cours de musique est bien plus important que ce qu'on y fait.
Tant que le pourquoi n'est pas éclairci, le comment n'a pas d'objet.
Je pars du principe que si le problème de la méthode se pose,
c'est que le projet n'est pas construit. L'objectif n'étant pas défini,
il ne risque pas d'être atteind. La recherche du moyen n'y fera rien.
Le pédagogue doit sentir où se situe de chemin musical de l'enfant,
si il existe, et il y a un travail d'approche à faire qui peut durer des mois,
voire plus... Vu les dégats causés par les fantasmogories des adultes
et des parents qui interfèrent dans le processus.
Y il a des méthodes pour celà, mais faut chercher un peu partout,
se les concocter.
Quand enfin l'enfant s'est débarassé des scories du rituel formel "cours" ou "loisirs créatif", quand il en a fini avec le "pour faire comme maman"
et le "pour ne pas faire comme le petit frère",
quand la musique commence à parler en lui, les méthodes orientée vers les apprentissages divers et les matériaux d'expérimentation ne manquent pas !
C'est alors que recourir au jeu c'est bien : MAIS en précisant qu'un jeu
est un jeu, qu'il est bon de jouer, mais que ni la vie ni la pratique
l'instrument, ni l'apprentissage de l'écrit ne sont des jeux.
Un cours de piano n'est pas lieu de jeu, ni l'école d'ailleurs, il ne faut pas
confondre, ce serait une escroquerie.
Je le dis d'autant plus volontier que je ne donne pas de cours au sens
strict... sauf exception, et je l'annonce.
Voilà mon baratin du jour sur le sujet. Mais, Marie France, vous ayant un peu lue ici depuis quelques mois, je suis confiant dans votre discernement,
intuition, et créativité musicale pour faire face à ces paradoxes.
Ce qui est injuste c'est que celles & ceux qui, comme vous et moi, ont les ressources
pour inventer leur méthode (c'est à dire faire leur boulot finalement),
- c'est un travail considérable-, peuvent difficilement se faire rétribuer
en conséquence.
Pourtant quelle différence celà fait avec celui qui fait vendre du Pouillard
et autres cochonneries en vogue !
Mon avis sur le problème des méthodes face aux tous petits :
D'une façon générale je trouve absurde de mettre un enfant devant
un clavier de piano avec un projet d'apprentissage, a fortiori dans
un contexte de "cours" (=spécialisation), sans motif fondé
et sans projet construit.
C'est à dire avant que l'enfant ai pu manifester une orientation
musicale personnelle, fondé sur une expérience significative au plan
musical général d'abord (éveil, écoute, chant, danse),
et vers les instruments ensuite. Pas sur un reflexe d'imitation,
ou d'opposition. Ceci, quelque soit le moyen de cette expression
(sachant que l'enfant ne pourra ni conceptualiser ni verbaliser
sa motivation - ni l'adulte d'ailleurs).
C'est pas un point de vue dogmatique, c'est du vécu !
Pratiquement tous les enfants qu'on m'a demander de suivre
ou de faire débuter, m'ont été présenté comme "demandeur",
"motivé" pour faire du piano. Celà c'est révélé faux dans tous les cas.
Non pas qu'il n'y ai pas eu chez eux d'élan, d'impulsion profonde,
mais les parents ont plaqué d'emblée leur vision étriquée de la démarche
et y ont enfermé l'enfant : faire de la musique = apprentissage = cours,
avec comme motivation concrète et secrète "comment se débarasser
des enfants une heure ou deux" en se donnant bonne conscience.
L'enfant, au fond n'est jamais dupe : pour lui le "pourquoi"
du cours de musique est bien plus important que ce qu'on y fait.
Tant que le pourquoi n'est pas éclairci, le comment n'a pas d'objet.
Je pars du principe que si le problème de la méthode se pose,
c'est que le projet n'est pas construit. L'objectif n'étant pas défini,
il ne risque pas d'être atteind. La recherche du moyen n'y fera rien.
Le pédagogue doit sentir où se situe de chemin musical de l'enfant,
si il existe, et il y a un travail d'approche à faire qui peut durer des mois,
voire plus... Vu les dégats causés par les fantasmogories des adultes
et des parents qui interfèrent dans le processus.
Y il a des méthodes pour celà, mais faut chercher un peu partout,
se les concocter.
Quand enfin l'enfant s'est débarassé des scories du rituel formel "cours" ou "loisirs créatif", quand il en a fini avec le "pour faire comme maman"
et le "pour ne pas faire comme le petit frère",
quand la musique commence à parler en lui, les méthodes orientée vers les apprentissages divers et les matériaux d'expérimentation ne manquent pas !
C'est alors que recourir au jeu c'est bien : MAIS en précisant qu'un jeu
est un jeu, qu'il est bon de jouer, mais que ni la vie ni la pratique
l'instrument, ni l'apprentissage de l'écrit ne sont des jeux.
Un cours de piano n'est pas lieu de jeu, ni l'école d'ailleurs, il ne faut pas
confondre, ce serait une escroquerie.
Je le dis d'autant plus volontier que je ne donne pas de cours au sens
strict... sauf exception, et je l'annonce.
Voilà mon baratin du jour sur le sujet. Mais, Marie France, vous ayant un peu lue ici depuis quelques mois, je suis confiant dans votre discernement,
intuition, et créativité musicale pour faire face à ces paradoxes.
Ce qui est injuste c'est que celles & ceux qui, comme vous et moi, ont les ressources
pour inventer leur méthode (c'est à dire faire leur boulot finalement),
- c'est un travail considérable-, peuvent difficilement se faire rétribuer
en conséquence.
Pourtant quelle différence celà fait avec celui qui fait vendre du Pouillard
et autres cochonneries en vogue !
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- Messages : 633
- Enregistré le : sam. 18 juin, 2005 23:44
A cet âge-là, il me semble judicieux de procéder avant tout à une sensibilisation au rythme et aux sons.
La pulsation, tout d'abord, s'acquiert dans les premières années de l'enfance. Il faut, pour que celui-ci l'intériorise, le mettre en situation de la vivre corporellement: par exemple marcher en rythme sur une musique, frapper la pulsation dans les mains en entendant une musique. Mal construite, elle pénalisera beaucoup l'enfant dans la suite de son apprentissage.
Ensuite, pour ce qui concerne les sons, il est intéressant de permettre aux enfants de commencer par en produire, sur des instruments variés (percussions, vents, cordes...). Le must est sans doute le recours à des instruments de facture artisanale: les verres + ou - remplis d'eau que l'on fait tinter, les cordes sur une boîte en carton que l'on fait sonner. Leur conception permet aux enfants d'appréhender les aspects sensoriels du son, et de commencer à percevoir les contours du rapport qui lie l'instrument et son timbre. Un autre travail incontournable à mon avis est la pratique de jeux vocaux, qui permettent d'éprouver les différentes
composantes du son : le timbre, la hauteur et l'intensité.
En troisième lieu, il me semble extrèmement profitable d'envisager les aspects culturels de la musique : faire écouter différents styles musicaux (du monde entier) et apprendre à l'enfant à verbaliser les sentiments qu'elle produit sur lui.
Par ailleurs, faire écouter, voir et si possible manipuler un grand nombre d'instruments.
Tout cela pour dire qu'à quatre ans, il me paraît davantage profitable d'engager l'enfant, non pas dans une démarche d'apprentissage technique d'un instrument, mais dans une celle d'une découverte sensorielle, corporelle de la musique.
Il convient à mon avis d'être très vigilant par rapport aux demandes des parents, derrière lesquelles peut se tapir le redoutable projet de confectionner un virtuose. Les cohortes d'enfants qui ont à jamais désherté les bancs de la merveilleuse école de la musique parce-qu'on a voulu trop tôt, trop vite en faire des petits Mozart, ne me donneront pas tort.
Dans un moment de folie, je me surprends même à penser que les enfants pourraient choisir eux-mêmes leur instrument, plutôt que "le piano parce que maman a toujours rêvé d'en faire".
La pulsation, tout d'abord, s'acquiert dans les premières années de l'enfance. Il faut, pour que celui-ci l'intériorise, le mettre en situation de la vivre corporellement: par exemple marcher en rythme sur une musique, frapper la pulsation dans les mains en entendant une musique. Mal construite, elle pénalisera beaucoup l'enfant dans la suite de son apprentissage.
Ensuite, pour ce qui concerne les sons, il est intéressant de permettre aux enfants de commencer par en produire, sur des instruments variés (percussions, vents, cordes...). Le must est sans doute le recours à des instruments de facture artisanale: les verres + ou - remplis d'eau que l'on fait tinter, les cordes sur une boîte en carton que l'on fait sonner. Leur conception permet aux enfants d'appréhender les aspects sensoriels du son, et de commencer à percevoir les contours du rapport qui lie l'instrument et son timbre. Un autre travail incontournable à mon avis est la pratique de jeux vocaux, qui permettent d'éprouver les différentes
composantes du son : le timbre, la hauteur et l'intensité.
En troisième lieu, il me semble extrèmement profitable d'envisager les aspects culturels de la musique : faire écouter différents styles musicaux (du monde entier) et apprendre à l'enfant à verbaliser les sentiments qu'elle produit sur lui.
Par ailleurs, faire écouter, voir et si possible manipuler un grand nombre d'instruments.
Tout cela pour dire qu'à quatre ans, il me paraît davantage profitable d'engager l'enfant, non pas dans une démarche d'apprentissage technique d'un instrument, mais dans une celle d'une découverte sensorielle, corporelle de la musique.
Il convient à mon avis d'être très vigilant par rapport aux demandes des parents, derrière lesquelles peut se tapir le redoutable projet de confectionner un virtuose. Les cohortes d'enfants qui ont à jamais désherté les bancs de la merveilleuse école de la musique parce-qu'on a voulu trop tôt, trop vite en faire des petits Mozart, ne me donneront pas tort.
Dans un moment de folie, je me surprends même à penser que les enfants pourraient choisir eux-mêmes leur instrument, plutôt que "le piano parce que maman a toujours rêvé d'en faire".
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- Messages : 633
- Enregistré le : sam. 18 juin, 2005 23:44
- Gastiflex
- Messages : 3812
- Enregistré le : jeu. 28 avr., 2005 15:50
- Mon piano : Seiller 116 Duovox
- Localisation : L'Haÿ-les-Roses
J'ai commencé le piano à 4 ans, malheureusement je n'ai qu'un très vague souvenir de mes premiers cours.
Il me semble qu'au début, ma prof a essayé de me sensibiliser à la hauteur des notes, en associant des bruits d'animaux à chaque registre (ex : grave = l'ours).
Je me souviens aussi avoir travaillé avec elle la gamme de do (en démarrant les 2 pouces sur le do central et en s'éloignant).
Je crois qu'elle m'a mis très rapidement à la lecture de notes. Le problème que j'avais au début, c'était que j'étais incapable de reconnaître les notes sans les doigtés inscrits (comme au début on joue toujours le do avec le pouce, le ré avec l'index...).
Ensuite, j'ai fait des petits morceaux, la méthode rose, le Schmidt...
Ces méthodes semblent archaïques (j'ai 22 ans aujourd'hui), mais je n'ai jamais été malheureux avec elle (c'était une vieille dame très gentille). D'ailleurs de 7 à 16, j'ai poursuivi le piano en école de musique avec sa fille comme professeur.
Il me semble qu'au début, ma prof a essayé de me sensibiliser à la hauteur des notes, en associant des bruits d'animaux à chaque registre (ex : grave = l'ours).
Je me souviens aussi avoir travaillé avec elle la gamme de do (en démarrant les 2 pouces sur le do central et en s'éloignant).
Je crois qu'elle m'a mis très rapidement à la lecture de notes. Le problème que j'avais au début, c'était que j'étais incapable de reconnaître les notes sans les doigtés inscrits (comme au début on joue toujours le do avec le pouce, le ré avec l'index...).
Ensuite, j'ai fait des petits morceaux, la méthode rose, le Schmidt...
Ces méthodes semblent archaïques (j'ai 22 ans aujourd'hui), mais je n'ai jamais été malheureux avec elle (c'était une vieille dame très gentille). D'ailleurs de 7 à 16, j'ai poursuivi le piano en école de musique avec sa fille comme professeur.
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
- Marie-france
- Messages : 2748
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
Merci à vous pour ces conseils.
Je partage tout à fait vos avis et c'est pour cela que jusqu'à présent je me refusais à prendre des petits de 4 ans.
Mais voilà, les parents ont tant insisté que je n'ai pu refuser. Je crois qu'ils l'auraient mal pris. En tout cas ils sont prévenus, car je leur ai déjà bien expliqué tout cela.
La demande est simple, du piano pour suivre le grand frère ou la grande soeur, c'est tout. A moi de me débrouiller pour que ça ne casse pas.
Je vais, je pense, travailler à partir d'une ou deux chansons enfantines, une de mon choix et une du choix de l'enfant.
Je pense leur faire acheter les cd de "Piccolo et Saxo", ainsi que "Pierre et le loup", des références.
J'ai des jeux divers, et aussi mon ordinateur, sur lequel j'ai quelques logiciels.
D'ailleurs une question qui me vient à l'idée: existe-t il des partitions des chansons de Henri Dès ou des "Fables de la Fontaine" par Pierre Perret.
Enfin, merci à vous de porter attention à mon post!


Je partage tout à fait vos avis et c'est pour cela que jusqu'à présent je me refusais à prendre des petits de 4 ans.
Mais voilà, les parents ont tant insisté que je n'ai pu refuser. Je crois qu'ils l'auraient mal pris. En tout cas ils sont prévenus, car je leur ai déjà bien expliqué tout cela.
La demande est simple, du piano pour suivre le grand frère ou la grande soeur, c'est tout. A moi de me débrouiller pour que ça ne casse pas.
Je vais, je pense, travailler à partir d'une ou deux chansons enfantines, une de mon choix et une du choix de l'enfant.
Je pense leur faire acheter les cd de "Piccolo et Saxo", ainsi que "Pierre et le loup", des références.
J'ai des jeux divers, et aussi mon ordinateur, sur lequel j'ai quelques logiciels.
D'ailleurs une question qui me vient à l'idée: existe-t il des partitions des chansons de Henri Dès ou des "Fables de la Fontaine" par Pierre Perret.
Enfin, merci à vous de porter attention à mon post!
- Gastiflex
- Messages : 3812
- Enregistré le : jeu. 28 avr., 2005 15:50
- Mon piano : Seiller 116 Duovox
- Localisation : L'Haÿ-les-Roses
Bonne idée "Pierre et le Loup" : c'est pas mal pour apprendre les divers instruments. Je me souviens qu'on nous l'avait fait écouter à la maternelle.
Pareil pour Piccolo et Saxo.
Sinon je te conseille les comptines de Steve Waring, qu'on nous avait amenés voir en concert.
Pareil pour Piccolo et Saxo.
Sinon je te conseille les comptines de Steve Waring, qu'on nous avait amenés voir en concert.
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
- BM607
- Modérateur
- Messages : 7150
- Enregistré le : mer. 23 mars, 2005 17:19
- Mon piano : YAMAHA : P120-num. + S4-1/4 queue 1m91
- Localisation : Marches de Bretagne
Regardes ici :Marie-france a écrit :...D'ailleurs une question qui me vient à l'idée: existe-t il des partitions des chansons de Henri Dès ou des "Fables de la Fontaine" par Pierre Perret....
http://www.free-scores.com/boutique/bou ... clef=42324
L'extrait de partition au bas de l'image semble indiquer que c'est des plus facile, ce qui est a priori le but recherché.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
A. de Tocqueville
- Marie-france
- Messages : 2748
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17