Mozart, c'est ça !
- Rubato
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Mozart, c'est ça !
En fait, ce sujet n'est pas particulièrement consacré à Mozart.
Il y a quelques jours, j'écoutais France Musique en voiture vers midi et il y avait Anne Quéffelec qui était l'invitée de l'émission. A un moment, le journaliste cité un article d'un quotidien,très élogieux pour cette excellente pianiste à propos d'un concert donné cet été. L'article concluait par ces mots : " Mozart, c'est ça !" . Le journaliste a alors demandé à Anne Quéffelec : "Pensez-vous, clairement, qu'on puisse dire une telle chose ?".
Elle a alors répondu que le morceau qu'elle venait d'écouter, Les pas sur la Neige, pouvait l'amener à dire : "Debussy, c'est ça".
Après, elle a dit que cependant il y avait mille façons de jouer un auteur, que du moment que la pièce était écrite, elle échappait à son auteur. Chopin disait parfois à propos de ses oeuvres : "Ce n'est pas ainsi que je jouerais mais c'est bien aussi (ou quelque chose d'équivalent)". Il serait donc vain de chercher une vérité absolue. En revanche, et c'est tout aussi important, si ce n'est plus, elle a ajouté qu'il y avait encore plus de façons de se tromper dans l'interprétation et donc qu'on pouvait encore plus clairement dire : "Mozart, ce n'est sûrement pas cela !".
Il me semble que cette façon de voir l'interprétation d'une oeuvre est un bon repère et un bon questionnement.
Qu'en pensez-vous ?
Il y a quelques jours, j'écoutais France Musique en voiture vers midi et il y avait Anne Quéffelec qui était l'invitée de l'émission. A un moment, le journaliste cité un article d'un quotidien,très élogieux pour cette excellente pianiste à propos d'un concert donné cet été. L'article concluait par ces mots : " Mozart, c'est ça !" . Le journaliste a alors demandé à Anne Quéffelec : "Pensez-vous, clairement, qu'on puisse dire une telle chose ?".
Elle a alors répondu que le morceau qu'elle venait d'écouter, Les pas sur la Neige, pouvait l'amener à dire : "Debussy, c'est ça".
Après, elle a dit que cependant il y avait mille façons de jouer un auteur, que du moment que la pièce était écrite, elle échappait à son auteur. Chopin disait parfois à propos de ses oeuvres : "Ce n'est pas ainsi que je jouerais mais c'est bien aussi (ou quelque chose d'équivalent)". Il serait donc vain de chercher une vérité absolue. En revanche, et c'est tout aussi important, si ce n'est plus, elle a ajouté qu'il y avait encore plus de façons de se tromper dans l'interprétation et donc qu'on pouvait encore plus clairement dire : "Mozart, ce n'est sûrement pas cela !".
Il me semble que cette façon de voir l'interprétation d'une oeuvre est un bon repère et un bon questionnement.
Qu'en pensez-vous ?
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
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Re: Mozart, c'est ça !
Une connaissance évoque une remise à zéro des repères quand on est devant une très bonne interprétation, qui amène à une redécouverte de l'oeuvre que l'on croyait connaître. Mais de là à dire, tel compositeur c'est ça, non, telle oeuvre c'est ça, plutôt.
A contrario, quand j'entends Anne Sophie Mutter jouer des pièces de Mozart, j'ai envie de dire, Mozart, ce n'est pas ça...
A contrario, quand j'entends Anne Sophie Mutter jouer des pièces de Mozart, j'ai envie de dire, Mozart, ce n'est pas ça...
Bonusmalus
- cumulonimbus
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Re: Mozart, c'est ça !
Les jugements catégoriques font toujours peur.
A mon avis la démarche d'interpretation comporte deux phases: une académique, l'autre artistique.
La culture qu'on acquiert est indispensable pour la bonne compréhension des intentions d'un compositeur. La connaissance du contexte historique ou social de la création de l'oeuvre peuvent donner des clés à l'interprete. C'est la bonne assimilation de ce bagage académique qui permet de ne pas être à coté de la plaque. J'écoute de temps en temps Philippe Cassard sur France Musique. Sa démarche s'apparente souvent à une enquête , qui se base sur les indications de la partition, les oeuvres contemporaines à celle qu'il étudie, les données biographiques concernant l'année de la creation de l'oeuvre.
L'académisme est nécéssaire pour l'enseignement dans toutes les disciplines, mais il faut savoir s'en affranchir. Surtout en matière d'art, car l'art vit de création, et la création demande la liberté. Proclamer que telle interpretation est LA référence c'est poser un carcan sur une oeuvre. Je suis particulièrement admiratif des interprètes qui, bien qu'ayant un bagage culturel encyclopédique, osent proposer un "dépoussiérage" personnel car ils sentent que l'oeuvre résonne en eux de manière différente de ce qu'on a l'habitude d'entendre. La démarche d'Edna Stern dans Bach, par exemple, me touche énormément car elle est empreinte de sincérité.
A mon avis la démarche d'interpretation comporte deux phases: une académique, l'autre artistique.
La culture qu'on acquiert est indispensable pour la bonne compréhension des intentions d'un compositeur. La connaissance du contexte historique ou social de la création de l'oeuvre peuvent donner des clés à l'interprete. C'est la bonne assimilation de ce bagage académique qui permet de ne pas être à coté de la plaque. J'écoute de temps en temps Philippe Cassard sur France Musique. Sa démarche s'apparente souvent à une enquête , qui se base sur les indications de la partition, les oeuvres contemporaines à celle qu'il étudie, les données biographiques concernant l'année de la creation de l'oeuvre.
L'académisme est nécéssaire pour l'enseignement dans toutes les disciplines, mais il faut savoir s'en affranchir. Surtout en matière d'art, car l'art vit de création, et la création demande la liberté. Proclamer que telle interpretation est LA référence c'est poser un carcan sur une oeuvre. Je suis particulièrement admiratif des interprètes qui, bien qu'ayant un bagage culturel encyclopédique, osent proposer un "dépoussiérage" personnel car ils sentent que l'oeuvre résonne en eux de manière différente de ce qu'on a l'habitude d'entendre. La démarche d'Edna Stern dans Bach, par exemple, me touche énormément car elle est empreinte de sincérité.
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Re: Mozart, c'est ça !
Non, si c'est pour s'en servir comme repère pour mieux rebondir après.cumulonimbus a écrit :Proclamer que telle interpretation est LA référence c'est poser un carcan sur une oeuvre.
A propos de Mozart et de Debussy, je vous invite à (re?) découvrir Walter Gieseking, c'est une référence.

- cumulonimbus
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Re: Mozart, c'est ça !
Ok pour "UNE" référence!Koll a écrit :une référence.
Une découverte, pour ma part. Mes références ne remontent pas aussi loin: pour Debussy, j'aurais mis Alain Planès ou Georges Pludermacher! Justement, j'ai remarqué que les interpretations dites "de référence" étaient la plupart du temps très anciennes. C'est particulièrement frappant dans le monde de l'art lyrique, où les experts se lamentent continuellement sur les artistes d'aujourd'hui et se réfèrent de façon quasi systématique à une phallange d'idoles disparues il y a plus de trente ans. Je ne suis pas bon juge, car le lyrique n'est pas mon domaine, mais ça me déprime toujours un peu d'entendre cela.Koll a écrit :A propos de Mozart et de Debussy, je vous invite à (re?) découvrir Walter Gieseking
En matière de piano, on entend souvent aussi que les jeunes artistes sont bardés de technique, mais que malheureusement la musicalité et la sensibilité se perd. Là dessus, j'aimerais beaucoup avoir votre avis.
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Re: Mozart, c'est ça !
Je ne pense pas qu'il y ait tant de différence que ça entre hier et aujourd'hui.En matière de piano, on entend souvent aussi que les jeunes artistes sont bardés de technique, mais que malheureusement la musicalité et la sensibilité se perd. Là dessus, j'aimerais beaucoup avoir votre avis.
On entend souvent "c'était mieux avant".
Pour ce qui est des pianistes du siècle passé, nous n'avons retenu dans nos mémoires que quelques-uns, mais il y en avait aussi beaucoup d'autres, dont on a oublié le nom, qui sont partis dans l'ombre, mais qui avaient peut-être eu leur heure de gloire à un moment.
Aucune différence différence aujourd'hui.
Je pense que dans 50 ans Martha Argerich sera encore une référence ? (elle l'est déjà actuellement ?).
Et pour la plus jeune génération, qui peut dire si dans 70 ans on parlera encore de H.G, Berezovsky, Lugansky...
Ou pour les plus jeunes encore, Lang Lang, Edna Stern...
Ce sont les noms qu'on retient aujourd'hui, mais peut-être que dans 70, lorsqu'on sera dans notre fauteuil et qu'on parlera d HG, nos arrières ne sauront pas qui c'est.

Pour ce qui est de la technique-musicalité, c'est une vieille lutte qui ne remonte pas à aujourd'hui.
Les musiciens vs techniciens se sont toujours contrariés, que ce soit au 19eme, 20eme, ou 21eme siècle.
(et certainement encore avant).
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Re: Mozart, c'est ça !
Dans le lyrique il y a plusieurs facteurs à prendre en compte.cumulonimbus a écrit :C'est particulièrement frappant dans le monde de l'art lyrique, où les experts se lamentent continuellement sur les artistes d'aujourd'hui et se réfèrent de façon quasi systématique à une phallange d'idoles disparues il y a plus de trente ans. Je ne suis pas bon juge, car le lyrique n'est pas mon domaine, mais ça me déprime toujours un peu d'entendre cela.
Parmi eux, un que je mets en avant reste la prononciation, complètement délaissée au profit de la technique vocale pure. On l'a vu dernièrement dans Mireille à la télé: heureusement qu'il y avait le sous-titrage.
Pour le reste, je citerai comme exemple, une confrontation sur "La Tosca", cette année, à la tribune des critiques de disques: il a fallu se rendre à l'évidence, c'est la bonne vieille version de Callas/Di Stefano/Gobbi qui a encore été considérée comme la référence.
Pourtant je n'aime pas trop le côté pédant de cette émission.
C'est parfois vrai, souvent en raison d'un tempo trop élevé, mettant en avant la performance technique, mais qui ne permet pas à la musique de respirer. Cela dit cet aspect n'est pas nouveau et l'on peut écouter des enregistrements anciens fort surprenants à cet égard.cumulonimbus a écrit :En matière de piano, on entend souvent aussi que les jeunes artistes sont bardés de technique, mais que malheureusement la musicalité et la sensibilité se perd. Là dessus, j'aimerais beaucoup avoir votre avis.
Il reste à considérer les aspects techniques de certains enregistrements.
Des lecteurs 78trs tournant trop vite...
Des 78trs où le tempo a été augmenté pour que l'oeuvre tienne sur une plage!
A l'heure actuelle, des opéras enregistrés maintenant en quelques jours seulement: plus trop de temps pour affiner l'interprétation.
Enfin on peut dire que parmi les enregistrements anciens, le tri a peut-être été fait, quoique...
Pour ceux qui veulent écouter Gieseking.
http://dl.free.fr/rkTqH6fFC
- cumulonimbus
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Re: Mozart, c'est ça !
Tiens, pour me faire mentir, et à propos de "La tribune des critiques de disques", j'ai écouté ce matin. C'était sur les impromptus de Schubert. Ils ont torpillé Alfred Brendel, le jugeant beaucoup trop démonstratif! La palme revient à Philippe Cassard
. Je trouve aussi cette émission très pédante, mais là, je partage complètement leur sélection.
Je vais écouter Gieseking (le fichier à l'air long à télécharger). Merci pour le lien!


Je vais écouter Gieseking (le fichier à l'air long à télécharger). Merci pour le lien!
J'aime la règle qui corrige l'émotion. J'aime l'émotion qui corrige la règle. (Georges Braque)
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Re: Mozart, c'est ça !
Ils ont aussi torpillé M.J.Pires, qui, à mon avis, valait au moins autant que les autres.cumulonimbus a écrit :Tiens, pour me faire mentir, et à propos de "La tribune des critiques de disques", j'ai écouté ce matin. C'était sur les impromptus de Schubert. Ils ont torpillé Alfred Brendel, le jugeant beaucoup trop démonstratif! La palme revient à Philippe Cassard![]()
. Je trouve aussi cette émission très pédante, mais là, je partage complètement leur sélection.
Je vais écouter Gieseking (le fichier à l'air long à télécharger). Merci pour le lien!
Pas de version Ciccolini, dommage.
Après je n'ai plus trop écouté...
On fait, par la même occasion un peu de pub à un copain producteur...
Quant à Gieseking, ce sont des enregistrements de 1953, et sur 4 CD, j'ai fait une sélection bien arbitraire!
Re: Mozart, c'est ça !
C'est facile de torpiller... A moins d'avoir véritablement un travail bâclé en face de soi, tout ça est gratuit. D'ailleurs, bien souvent, les critiques ne sont pas des musiciens alors leur avis ne m'intéresse que très moyennement. Surtout que je ne suis pas partisan du beau absolu, que je considère éminemment culturel. Et Brendel, je le trouve pas si mal. Il m'a fait découvrir les impromptus. J'accrochais moins à Lupu qu'on considère pourtant comme une référence dans le domaine.
Oui, vraiment... Les références, c'est bien mais ça reste très relatif.
Oui, vraiment... Les références, c'est bien mais ça reste très relatif.
Re: Mozart, c'est ça !
Merci Koll pour ces enregistrements.
C'est un sujet très intéressant, carrément infini!
Il y a des moments de conviction subjective en musique, où la rencontre d'un interprète et d'une oeuvre produit un effet à la fois nouveau et hors du temps, comme si tout de suite la dimension c'était l'éternité, c'est magique. Difficile à expliquer, impossible à imposer. La sincérité, la cohérence, la richesse du propos, un subtil équilibre entre liberté et respect de l'écriture, beaucoup de travail, et voilà un Bach (ou un Schubert) en dialogue vivant de nouveau. Cela n'annule pas les dialogues précédents ni ne ferme la possiblité des futurs dialogues, cela augmente la gamme réalisée du possible, c'est tout. C'est une vie (dans la musique) de plus en plus riche et qui réalise de plus en plus ses possibilités. C'est pour ça que les jugements "définitifs" sont complètement absurdes et possèdent parfois un écho violent ou dépressif.
En général je n'écoute pas trop les critiques professionnels, ni en musique ni en littérature, par contre j'aime beaucoup les avis éclairés des passionnés amateurs, parce qu'ils partent du désir de tisser du possible, et non de figer du définitif.
C'est un sujet très intéressant, carrément infini!
Il y a des moments de conviction subjective en musique, où la rencontre d'un interprète et d'une oeuvre produit un effet à la fois nouveau et hors du temps, comme si tout de suite la dimension c'était l'éternité, c'est magique. Difficile à expliquer, impossible à imposer. La sincérité, la cohérence, la richesse du propos, un subtil équilibre entre liberté et respect de l'écriture, beaucoup de travail, et voilà un Bach (ou un Schubert) en dialogue vivant de nouveau. Cela n'annule pas les dialogues précédents ni ne ferme la possiblité des futurs dialogues, cela augmente la gamme réalisée du possible, c'est tout. C'est une vie (dans la musique) de plus en plus riche et qui réalise de plus en plus ses possibilités. C'est pour ça que les jugements "définitifs" sont complètement absurdes et possèdent parfois un écho violent ou dépressif.
En général je n'écoute pas trop les critiques professionnels, ni en musique ni en littérature, par contre j'aime beaucoup les avis éclairés des passionnés amateurs, parce qu'ils partent du désir de tisser du possible, et non de figer du définitif.
- dominique
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Re: Mozart, c'est ça !
Tout à fait, Oupsi. Je ne saurais mieux dire.Oupsi a écrit :Merci Koll pour ces enregistrements.
C'est un sujet très intéressant, carrément infini!
Il y a des moments de conviction subjective en musique, où la rencontre d'un interprète et d'une oeuvre produit un effet à la fois nouveau et hors du temps, comme si tout de suite la dimension c'était l'éternité, c'est magique. Difficile à expliquer, impossible à imposer. La sincérité, la cohérence, la richesse du propos, un subtil équilibre entre liberté et respect de l'écriture, beaucoup de travail, et voilà un Bach (ou un Schubert) en dialogue vivant de nouveau. Cela n'annule pas les dialogues précédents ni ne ferme la possiblité des futurs dialogues, cela augmente la gamme réalisée du possible, c'est tout. C'est une vie (dans la musique) de plus en plus riche et qui réalise de plus en plus ses possibilités. C'est pour ça que les jugements "définitifs" sont complètement absurdes et possèdent parfois un écho violent ou dépressif.
En général je n'écoute pas trop les critiques professionnels, ni en musique ni en littérature, par contre j'aime beaucoup les avis éclairés des passionnés amateurs, parce qu'ils partent du désir de tisser du possible, et non de figer du définitif.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
Veritas odium parit, obsequium amicos