précisément, dans un piano, l'accord fluctue en permanence, la table d'harmonie change de forme un peu comme la membrane d'un barometre.
Sur un piano bien stabilisé, le suraigu et l'extrême basse se désaccordent peu,(explications sur demande) mais le médium travaille pas mal avec les saisons. On a alors l'impression que ce sont les aigus et les basses qui sont en faute, mais c'est le centre.
Ce qui génère de la "bizarrerie" des unisson, c'est dans l'ordre :
Un accordeur au son un peu raide, ou trop "gras", insuffisamment expérimenté. (l'apprentissage de l'accord est bien meilleur de nos jours mais c'est un métier qui fait appel a l'imagination et a la culture musicale)
Un accord qui "ripe un peu" parce que le diapason était un peu bas au départ (par réaction le piano travaille un peu).
Un changement de température ou d'hygrométrie (les unissons se mettent a "chouiner" un peu de façon homogène, au départ a cause d'un changement de tension inégal des 3 cordes, les dispositifs d'accroche différents produisant des variations + ou - insensibles
Dans ce dernier cas,surtout sur les pianos a queue le changement de courbure de table d'harmonie arrive même a générer un petit déséquilibre de la portée des marteaux (la corde de droite étant frappée plus légèrement que celle de gauche par exemple, parce que le chevalet a un peu penché sur la table, dont la courbure a varié)
Ceci s'entend dans le medium et le haut médium, avec un léger sifflement inhabituel.
Le très bon calage des chevilles et l'équilibrage des parties des cordes lors de l'accord rend ces variations moins audibles et somme toute acceptables, mais tous les pianos subissent l'hiver, et le chauffage et ont alors un son moins riche, plus plat , a cuase de la pêrte de charge due au rétrécissement du bois de la table qui s'asseche.
en l'absence de , devinez quoi ....
Dampp Chaser !!
Bien a vous tous