Bonjour,
A la lecture reguliere de la chronique tres interessante de BM 607, je me demandais si la part de subjectivite dans le choix d'un piano n'etait pas trop importante pour que chacun puisse profiter de conseils d'autri.
J'ai releve un petit exemple concernant le piano sauter 185 delta
Fredof ecrivait au cours de sa journee d'essai de piano à queue:
Sauter 185 Delta (31500 euros) : on passe à une autre catégorie, ça saute aux yeux et aux oreilles. Le piano est magnifique au niveau finition, grande classe (et moi qui croyait que noir c’est noir : point !).
Ce piano a une très forte personnalité au point que je pense qu’on aime beaucoup ou pas du tout. Ce qu’il faut dire d’emblée au sujet de ce piano, c’est que la mécanique est tout bonnement extraordinaire, on est là dans du très grand. Le moindre effleurement est transmis en un son d’une délicatesse extrême. Je me suis toujours dit qu’on reconnaît un grand piano à celui qui valorise votre jeu et qui rend beau ce que vous jouez même si vous êtes un amateur moyen comme je le suis. Les basses de ce piano sont tout simplement les plus puissantes du lot (le Petrof et Chavanne ne sont pas très loin). Les medium sont très beaux mais je les trouve un peu en retrait. Les aiguës sont très particuliers, de prime ils ont l’air timides, mais en fait on dirait que chaque note jouée est une petite étoile qui scintille et pour longtemps. C’est en ce sens que ce piano peut plaire ou déplaire, car il ne faut pas hésiter à lui rentrer dedans dans les médiums et aiguës pour le faire chanter (ce qu’il fait très bien une fois qu’on y est) surtout quand on a joué côte à côte un C3. Ce piano a une grande réserve de puissance et vu l’étendue de son amplitude (du plus doux au plus fort), on peut nettement distinguer un « ppp » d’un « pp » ou un « fff » d’un « ff »
Piano magnifique qui peut provoquer le coup de foudre mais qui commence malheureusement à faire (très) cher.
Alors que BM607 ecrivait :
SAUTER 185
Les moins belles basses. Le jeu médium, sur BEETHOVEN, n'est pas très beau, pas très chantant, alors que ce registre est le je pense le plus facile pour un piano.
Les aigus sont bons, comparables aux autres modèles.
Le toucher en jeu rapide est flou, désagréable.
Les médiums aigus et accords arpégés lents sont plutôt assez beaux sur SATIE.
Peut-on ainsi penser que ce sont les gouts, les oreilles de chacun qui different dans le plaisir recherche ou la preparation des pianos essayes ou de subtiles differences entre numeros de serie ?
La subjectivite du choix d'un piano
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Re: La subjectivite du choix d'un piano
Est-ce le même instrument?
Re: La subjectivite du choix d'un piano
Les goûts qui diffèrent, ça c'est fort probable. Les différences entre les instruments, c'est sûr et certain. Mais peut-être pas au point, pour deux pianos de même facture, même modèle, même année etc..., de se retrouver avec un piano très clair et puissant, et l'autre sourd et étouffé. Mais les différences sont bien réelles, et parfois impressionnantes (pas forcément dans le bon sens).Manureva a écrit :Peut-on ainsi penser que ce sont les gouts, les oreilles de chacun qui different dans le plaisir recherche ou la preparation des pianos essayes ou de subtiles differences entre numeros de serie ?
Si vous recheches un instrument de cette gamme, je vous recommande vivement le Förster Mod.190, qui est à 33 500,- € prix catalogue. Les différences entre les divers instruments sont très maigres, et je n'ai pas encore rencontré un pianiste mécontent d'un Förster, surtout de ce modèle, sans oublier les critiques qui ont toujours été positives pour cet instrument.
"Gagner sa vie en jouant du Piano, c'est savoir compter sur ses doigts."
D. Cowl
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Re: La subjectivite du choix d'un piano
Puisqu'on parle de moi je vais répondre ou plutôt exposer mes constatations.
Il y a plusieurs choses qui influent à coup sûr :
- déjà les goûts de chacun : en HiFi qui est un domaine que je maîtrise mieux que le son, je sais que j'aime les sons assez secs, brillants, détachés, ciselés. J'ai un casque HiFi de haut de gamme (électrostatique, près de 1000 €) qui est excellent dans le domaine aigu, hyper rapide et précis, c'est ce que j'aime. Je pense que je retrouve un peu les reflexes d'écoute dans les tests des pianos, mais celà n'a pas été évident au début, le fait de jouer et d'écouter était un peu différent de mes habitudes anciennes, mais je me rends compte que je vais mieux maintenant qu'au début de mes essais
- ensuite il y a des disparités, c'est clair, dans certains modèles plus que d'autres. Et quand je vais faire des essais, je ne relis pas mes anciens écrits, pour ne pas me laisser influencer. Ainsi, dans mes notes (remises en forme pour mes besoins, par modèle) je retrouve :
SAUTER 185 DELTA
25/10/2007 – MAGNE
Il ne m'a pas convaincu, le son est apparu brouillon à mon oreille, des accords sonnant mal, pas de véritable atout, le tout pour un prix moyen (33 000 €), il est dernier sur cinq dans mon classement du jour.
07/11/2007 – PIANO CENTER La Garenne Colombes
Basses molles, ouatées, bonnes mais sans me séduire, pas agréables à mes oreilles. Aigus peu clairs, assez ordinaires, on « ressent » plus son des marteaux que celui des cordes. Toucher 14, graves 12, aigus 11, prix 16 – Mais si possible en essayer un autre, car le modèle SAUTER 220 est vraiment très bien alors que le SAUTER 185 est franchement mauvais.
14/12/2007 - PIANO INTERNATIONAL boulevard Saint Germain
Assez bon son globalement, clair, sans agressivité. Bonnes basses, pas ridicules par rapport au STEINWAY O par exemple, mais un ton en dessous du YAMAHA C7 concernant le volume, comme on pouvait s’y attendre. Par contre les aigus sont franchement incisifs et grinçants même, trop métalliques, ils sont à mes oreilles le point faible de l’instrument, par ailleurs assez homogène.
Toucher correct, bon mais pas au top de sa catégorie, assez précis en jeu rapide, sons se détachant bien sans faire d’amalgames, bons fff et ppp, sans rien à signaler de particulier de ce point de vue.Il n’est pas le meilleur quart que j’ai essayé à ce jour, néanmoins dans sa gamme il n’est pas ridicule, loin de là.
Il est assez homogène, excepté les aigus que j’ai trouvés trop acides, c’est le point faible à mon sens de cet instrument. Il peut être un bon choix, n’ayant pas d’autre véritable faiblesse
19/12/2007 – MAGNE
Les moins belles basses. Le jeu médium, sur BEETHOVEN, n'est pas très beau, pas très chantant, alors que ce registre est le je pense le plus facile pour un piano.
Les aigus sont bons, comparables aux autres modèles.
Le toucher en jeu rapide est flou, désagréable.
Les médiums aigus et accords arpégés lents sont plutôt assez beaux sur SATIE.
Donc trois exemplaires différents ne m'ont pas vraiment convaincu, alors que j'ai trouvé le modèle 220 très bon. Mais certains n'étaient pas bons, alors qu'un autre est moyen. Mais j'ai retrouvé les mêmes défauts sur le modèle de chez Magne à 2 mois d'écarts.
- enfin il y a une part de subjectif, c'est certain. Ainsi écouter le piano seul ou presque chez PIANO INTERNATIONAL boulevard Saint Germain (à côté d'un vieux Stein, et d'un C7 d'occasion qui a des basses bien plus amples) ne rend pas comme l'écouter au milieu d'un Steingraeber, d'un Bosendorfer, d'un Mason et Hamlin, et d'un Kawai Shigeru, tous neufs et bien préparés. Je pense qu'écouter des Petrof, Chavannes, ou même Yam C2, Kawai Sx... puis un SAUTER 185 donnerait un sentiment inversé par rapport à l'écoute chez Magne.
Les aigus trop brillants du Sauter chez PIANO INTERNATIONAL boulevard Saint Germain sont peut-être dûs à une comparaison à des modèles moins typés (j'ai trouvé le Stein et le C7 moins acides de ce point de vue... donc il faut peut-être relativiser).
D'où les difficultés d'un jugement.
En fait je me demande même si je dois encore tenir compte de mes premiers essais, je me rends compte maintenant que certains jugements étaient très subjectifs, ou plutôt très "relatifs". Il vaudrait mieux en fait que je me tienne à mes jugements des deux derniers mois. Voire que je recommence tous les tests, car je me sens bien plus à l'aise maintenant qu'en septembre.
Je me demande d'ailleurs comment on peut valablement choisir un piano sans avoir fait plusieurs séances de tests chez plusieurs vendeurs. J'ai du mal à me l'imaginer (sauf pour ceux qui tombent sur une super okaze, genre un Bluthner à 7000 €
sur la baie). Mais bien sûr chacun fait comme il lui plait, je ne critique pas, je ne m'imagine pas une seconde faire ainsi, c'est tout.
En tout cas je ne me fie plus à ce qu'on me raconte sur tel et tel type de piano, celui qui vend tel modèle ou qui possède tel autre aura tendance (c'est même bien plus qu'une tendance) à lui trouver routes les qualités, à citer des tas de joueurs, critiques, écrits... qui montrent que c'est le mieux du mieux. Et un autre qui vend/possède un autre modèle vous en trouvera autant pour les siens (j'ai encore en tête le vendeur de la rue de Rome qui me disait que les Bosen n'étaient pas terribles... Il vend des Bechstein
). Et j'en ai plein d'autres comme ça, sur tous les modèles (même sur Steinway, sur le Yam S4, sur Forster, ...)
BM
Il y a plusieurs choses qui influent à coup sûr :
- déjà les goûts de chacun : en HiFi qui est un domaine que je maîtrise mieux que le son, je sais que j'aime les sons assez secs, brillants, détachés, ciselés. J'ai un casque HiFi de haut de gamme (électrostatique, près de 1000 €) qui est excellent dans le domaine aigu, hyper rapide et précis, c'est ce que j'aime. Je pense que je retrouve un peu les reflexes d'écoute dans les tests des pianos, mais celà n'a pas été évident au début, le fait de jouer et d'écouter était un peu différent de mes habitudes anciennes, mais je me rends compte que je vais mieux maintenant qu'au début de mes essais
- ensuite il y a des disparités, c'est clair, dans certains modèles plus que d'autres. Et quand je vais faire des essais, je ne relis pas mes anciens écrits, pour ne pas me laisser influencer. Ainsi, dans mes notes (remises en forme pour mes besoins, par modèle) je retrouve :
SAUTER 185 DELTA
25/10/2007 – MAGNE
Il ne m'a pas convaincu, le son est apparu brouillon à mon oreille, des accords sonnant mal, pas de véritable atout, le tout pour un prix moyen (33 000 €), il est dernier sur cinq dans mon classement du jour.
07/11/2007 – PIANO CENTER La Garenne Colombes
Basses molles, ouatées, bonnes mais sans me séduire, pas agréables à mes oreilles. Aigus peu clairs, assez ordinaires, on « ressent » plus son des marteaux que celui des cordes. Toucher 14, graves 12, aigus 11, prix 16 – Mais si possible en essayer un autre, car le modèle SAUTER 220 est vraiment très bien alors que le SAUTER 185 est franchement mauvais.
14/12/2007 - PIANO INTERNATIONAL boulevard Saint Germain
Assez bon son globalement, clair, sans agressivité. Bonnes basses, pas ridicules par rapport au STEINWAY O par exemple, mais un ton en dessous du YAMAHA C7 concernant le volume, comme on pouvait s’y attendre. Par contre les aigus sont franchement incisifs et grinçants même, trop métalliques, ils sont à mes oreilles le point faible de l’instrument, par ailleurs assez homogène.
Toucher correct, bon mais pas au top de sa catégorie, assez précis en jeu rapide, sons se détachant bien sans faire d’amalgames, bons fff et ppp, sans rien à signaler de particulier de ce point de vue.Il n’est pas le meilleur quart que j’ai essayé à ce jour, néanmoins dans sa gamme il n’est pas ridicule, loin de là.
Il est assez homogène, excepté les aigus que j’ai trouvés trop acides, c’est le point faible à mon sens de cet instrument. Il peut être un bon choix, n’ayant pas d’autre véritable faiblesse
19/12/2007 – MAGNE
Les moins belles basses. Le jeu médium, sur BEETHOVEN, n'est pas très beau, pas très chantant, alors que ce registre est le je pense le plus facile pour un piano.
Les aigus sont bons, comparables aux autres modèles.
Le toucher en jeu rapide est flou, désagréable.
Les médiums aigus et accords arpégés lents sont plutôt assez beaux sur SATIE.
Donc trois exemplaires différents ne m'ont pas vraiment convaincu, alors que j'ai trouvé le modèle 220 très bon. Mais certains n'étaient pas bons, alors qu'un autre est moyen. Mais j'ai retrouvé les mêmes défauts sur le modèle de chez Magne à 2 mois d'écarts.
- enfin il y a une part de subjectif, c'est certain. Ainsi écouter le piano seul ou presque chez PIANO INTERNATIONAL boulevard Saint Germain (à côté d'un vieux Stein, et d'un C7 d'occasion qui a des basses bien plus amples) ne rend pas comme l'écouter au milieu d'un Steingraeber, d'un Bosendorfer, d'un Mason et Hamlin, et d'un Kawai Shigeru, tous neufs et bien préparés. Je pense qu'écouter des Petrof, Chavannes, ou même Yam C2, Kawai Sx... puis un SAUTER 185 donnerait un sentiment inversé par rapport à l'écoute chez Magne.
Les aigus trop brillants du Sauter chez PIANO INTERNATIONAL boulevard Saint Germain sont peut-être dûs à une comparaison à des modèles moins typés (j'ai trouvé le Stein et le C7 moins acides de ce point de vue... donc il faut peut-être relativiser).
D'où les difficultés d'un jugement.
En fait je me demande même si je dois encore tenir compte de mes premiers essais, je me rends compte maintenant que certains jugements étaient très subjectifs, ou plutôt très "relatifs". Il vaudrait mieux en fait que je me tienne à mes jugements des deux derniers mois. Voire que je recommence tous les tests, car je me sens bien plus à l'aise maintenant qu'en septembre.
Je me demande d'ailleurs comment on peut valablement choisir un piano sans avoir fait plusieurs séances de tests chez plusieurs vendeurs. J'ai du mal à me l'imaginer (sauf pour ceux qui tombent sur une super okaze, genre un Bluthner à 7000 €

En tout cas je ne me fie plus à ce qu'on me raconte sur tel et tel type de piano, celui qui vend tel modèle ou qui possède tel autre aura tendance (c'est même bien plus qu'une tendance) à lui trouver routes les qualités, à citer des tas de joueurs, critiques, écrits... qui montrent que c'est le mieux du mieux. Et un autre qui vend/possède un autre modèle vous en trouvera autant pour les siens (j'ai encore en tête le vendeur de la rue de Rome qui me disait que les Bosen n'étaient pas terribles... Il vend des Bechstein

BM
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Re: La subjectivite du choix d'un piano
Lorsque je suis passé chez Piano center la Garenne, j'ai eu la même impression sur les Sauter, le 185 pas terrible du tout, j'avais même trouvé le Schimmel 189 mieux. Mais le Omega 220 était superbe (2,20m quand même).
Je rajoute aussi que la personne de la rue de Rome qui vend des C.Bechstein - et pas des Académy - m'a plus ou moins "débiné" ces derniers... pourtant vendus et encensés à l'autre magasin. Comme quoi...
Je rajoute aussi que la personne de la rue de Rome qui vend des C.Bechstein - et pas des Académy - m'a plus ou moins "débiné" ces derniers... pourtant vendus et encensés à l'autre magasin. Comme quoi...
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Re: La subjectivite du choix d'un piano
Les essais de BM sont tout a fait intéressants, mais je garde a l'esprit que la façon dont le piano est réglé, préparé, accordé, en un mot, fini (le travail du magasin), le type de jeu que le testeur aime, l'acoustique de l'endroit, vont rendre les pianos très différents les uns des autres.
Pour avoir entendu des Steinway de concert joués par différents pianistes, et pensé qu'avec l'un le piano était décidément mauvais, alors que le suivant en tirait des merveillles, j'ai appris a relativiser les appréciations.
A force de lire les uns et les autres je commence a avoir une idée du type de son apprécié, pour certains. Pour BM, je n'en ai pas vraiment idée encore, ses commentaires sont justes et correspondent aux questions que se pose un pianiste d'un certain niveau, mais ce reste très analytique, la description de fredof me parle plus (aller chercher le son dans la dynamique"), correspond plus a la volonté du pianiste de tirer parti d'un instrument, de trouver sa richesse. C'est le signe d'un bon jeu à mon avis.
J'ai un peu l'impression d'un besoin important de confort, ce qui correspond a une certaine vision du rapport a l'instrument, je présume dès un certain niveau de piano, on ressent le besoin d'avoir un instrument très sécurisant pour pouvoir plus se faire plaisir.
Marmou et son coup de foudre pour Forster, (merci pour ce témoignage, au fait) je le comprend tout a fait (et ça me donne des pistes aussi sur son type de timbre, et le rapport a son instrument)
Mais BM n'a pas encore de piano, d'ou cette approche, c'est très instructif, et intéressant bien sur, SI tu veux aller aussi faire un tour dans le passé, va chez Baudry, (Baudry pianos, après Pontoise) écouter des Allemands anciens, dont beaucoup sont dans leur jus, mais très bien préservés. C'est une expérience a faire, et qui peut donner des points de comparaison avec le moderne, sur ce qu'on peut chercher a retrouver dans le piano de maintenant (sans même le savoir parfois ).
Pub gratuite pour mon collègue ! certains des pianos sont a vendre bien sur, mais l'esprit est un peu beaucoup "collection".
Il y a un Steinway O en Palissandre, restauré, de toute beauté, divers Bechstein et Steinway de diverses époques.
Ca mérite les 40 minutes de route ... prendre rendez vous bien sur.
Pour avoir entendu des Steinway de concert joués par différents pianistes, et pensé qu'avec l'un le piano était décidément mauvais, alors que le suivant en tirait des merveillles, j'ai appris a relativiser les appréciations.
A force de lire les uns et les autres je commence a avoir une idée du type de son apprécié, pour certains. Pour BM, je n'en ai pas vraiment idée encore, ses commentaires sont justes et correspondent aux questions que se pose un pianiste d'un certain niveau, mais ce reste très analytique, la description de fredof me parle plus (aller chercher le son dans la dynamique"), correspond plus a la volonté du pianiste de tirer parti d'un instrument, de trouver sa richesse. C'est le signe d'un bon jeu à mon avis.
J'ai un peu l'impression d'un besoin important de confort, ce qui correspond a une certaine vision du rapport a l'instrument, je présume dès un certain niveau de piano, on ressent le besoin d'avoir un instrument très sécurisant pour pouvoir plus se faire plaisir.
Marmou et son coup de foudre pour Forster, (merci pour ce témoignage, au fait) je le comprend tout a fait (et ça me donne des pistes aussi sur son type de timbre, et le rapport a son instrument)
Mais BM n'a pas encore de piano, d'ou cette approche, c'est très instructif, et intéressant bien sur, SI tu veux aller aussi faire un tour dans le passé, va chez Baudry, (Baudry pianos, après Pontoise) écouter des Allemands anciens, dont beaucoup sont dans leur jus, mais très bien préservés. C'est une expérience a faire, et qui peut donner des points de comparaison avec le moderne, sur ce qu'on peut chercher a retrouver dans le piano de maintenant (sans même le savoir parfois ).
Pub gratuite pour mon collègue ! certains des pianos sont a vendre bien sur, mais l'esprit est un peu beaucoup "collection".
Il y a un Steinway O en Palissandre, restauré, de toute beauté, divers Bechstein et Steinway de diverses époques.
Ca mérite les 40 minutes de route ... prendre rendez vous bien sur.
photos, infos : http://picasaweb.google.fr/PianoOleg
- egtegt
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- Enregistré le : jeu. 24 juin, 2004 2:17
- Mon piano : Blüthner 2m10 et Casio PX110
- Localisation : Saverne
Re: La subjectivite du choix d'un piano
Il y a un côté subjectif évident, et également les conditions jouent énormément (Préparation du piano, acoustique de la salle, forme du testeur ... ). Comme le dit BM, on peut difficilement se fier à un seul test.
Mais quand même, il y a des constantes. Ca n'est tout de même pas un hasard quand les mêmes noms reviennent si souvent. Je ne parle pas de Steinway car on pourra me rétorquer à juste titre que le prestige de la marque peut influencer. Mais pourquoi par exemple Steingraeber a toujours de bonnes critiques par rapport à d'autres marques considérées comme équivalentes ?
Ca n'est pas pour rien non plus si la qualité de la mécanique revient toujours quand on parle de Yamaha.
Et puis que ça soit BM ou Fredof ou d'autres, même s'ils ne sont pas toujours d'accord dans le détail, c'est assez rare qu'un même piano se trouve aux antipodes entre deux testeurs.
Celà dit, même si ces tests peuvent aider à faire son propre choix, il est évident qu'on est le seul à savoir le piano qui nous plait.
Mais quand même, il y a des constantes. Ca n'est tout de même pas un hasard quand les mêmes noms reviennent si souvent. Je ne parle pas de Steinway car on pourra me rétorquer à juste titre que le prestige de la marque peut influencer. Mais pourquoi par exemple Steingraeber a toujours de bonnes critiques par rapport à d'autres marques considérées comme équivalentes ?
Ca n'est pas pour rien non plus si la qualité de la mécanique revient toujours quand on parle de Yamaha.
Et puis que ça soit BM ou Fredof ou d'autres, même s'ils ne sont pas toujours d'accord dans le détail, c'est assez rare qu'un même piano se trouve aux antipodes entre deux testeurs.
Celà dit, même si ces tests peuvent aider à faire son propre choix, il est évident qu'on est le seul à savoir le piano qui nous plait.