Un peu de musique...
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
Un peu de musique...
Je trouve ce forum vraiment genial et sympathique. Parler de piano c'est bien mais on oublie un peu vite l'essence même de la passion de la musique.
Je voudrais juste tenter une experience tordue, j'imagine d'avance que personne ne va adherer mais comme je pars en week end dans 5 minutes et que je dois m'arracher à une douloureuse experience : arreter d'écouter ce 5e concerto de Beethov par Michelangeli en chemin. Je propose juste de faire une minute de silence cybernetique en l'honneur de ce concerto de l'empereur qui est.... franchement mieux que le sexe...
Sur ce...
Je voudrais juste tenter une experience tordue, j'imagine d'avance que personne ne va adherer mais comme je pars en week end dans 5 minutes et que je dois m'arracher à une douloureuse experience : arreter d'écouter ce 5e concerto de Beethov par Michelangeli en chemin. Je propose juste de faire une minute de silence cybernetique en l'honneur de ce concerto de l'empereur qui est.... franchement mieux que le sexe...
Sur ce...
- Rubato
- Messages : 2815
- Enregistré le : ven. 29 déc., 2006 8:05
- Mon piano : Erard 1903 2m12 (n°88800)
- Localisation : Périgord Vert
- Contact :
Re: Un peu de musique...
Bigre !! Quelle profession de foi ! Mais pourquoi cette manie de comparer des choses qui ne sont pas comparables ??zarathoustra a écrit :. Je propose juste de faire une minute de silence cybernetique en l'honneur de ce concerto de l'empereur qui est.... franchement mieux que le sexe...
Sur ce...
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Franz Liszt.
Re: Un peu de musique...
Une éternité !Zarath a écrit :...faire une minute de silence...
Ils étaient assis tous les deux en silence, l'un en face de l'autre, la tête appuyée sur un bras ; la bougie brulait faiblement et la lune était mate, comme hésitant à briller - longtemps ils se turent - ce n'est donc pas l'éternité, demanda Gustave d'une voix trainante, comme en rêve ; aucun muscle de son visage ne bougeait, comme s'il s'interrogeait lui-même. Le prince le regarda et répondit brièvement : oui. Ils restèrent longtemps sans parler. Tu dois avoir perdu la raison, Gustave, dit-il après un long silence - au dehors, de longs nuages passaient ; à l'ouest une lueur de feu incendiait encore le ciel, les fleurs conversaient avec douceur ; dans l'est sombre, un orage glacial s'approchait, menaçant ; le vent arracha une fenêtre ; Gustave se leva doucement, et, sans hate, se dirigea vers la croisée, ; le vent s'engouffra dans ses cheveux. - Insensé, dit-il ; il ajouta : du moins chaque homme l'est-il, parce qu'il est encore en vie. Le prince ne répondit rien ; Gustave, dit-il d'une voix chantante après un silence ; il posa la main sur lui l'air mystérieux et demanda tout bas : es-tu vivant ? - Gustave hocha la tête, sans mot dire - pourquoi hoches-tu la tête, toi, momie que tu es ? pour une fois que j'ai une pensée raisonnable - comme l'homme croyait qu'après la mort, c'était l'anéantissement, son coeur lui cria : ça doit être un Dieu bien singulier, qui nous laisse la vie pour finalement mourir ; mais quand une voix s'adressant à l'homme lui dit : tu continues à vivre, dis moi Gustave, ce que répondit l'homme ? Gustave désigna les nuages, et dit d'une voix étouffée : si tu existes, Dieu, pourquoi as tu créé les hommes ? et si tu n'existes pas, pourquoi ne sommes nous pas des dieux ? C'est donc qu'il n'y en a pas, dit le prince, car s'il existe une éternité, il n'y a pas de Dieu, n'est-ce pas ? Gustave ne répondit pas ; mais ils partirent.
Ext de Séléné. Conte nocturne de R. Schumann
Re: Un peu de musique...
Le rapport est sans doute dans la notion d'abstinence. Zara, tu fais ce que tu veux quand tu veux... ou pas.Je propose juste de faire une minute de silence cybernetique en l'honneur de ce concerto de l'empereur qui est.... franchement mieux que le sexe...
J'ai l'impression qu'on s'en fiche complètement, même tout bien réfléchit : l'essentiel est de pas confondre
les deux.
Re: Un peu de musique...
En ce qui me concerne, je trouve cela franchement comparable... 

"Au commencement était le rythme." Neuhaus
- Cehel
- Messages : 526
- Enregistré le : sam. 02 juin, 2007 11:24
- Mon piano : Casio PX-700
- Localisation : Brest
- Contact :
Re: Un peu de musique...
Dans le sens où plus on tape fort, plus le son est puissant?
Bref, ne nous eternisons pas la dessus mais en effet, si l'on devait comparer le sexe et le piano, et bien les deux sont bien mieux quand il y a de l'amour avec ... (et dites pas que c'est une phrase toute faite !
)
Bref sur ce romantisme presque puérile tant il est utopique, on peut retourner à notre douce peau marbrée qui d'une frêle caresse gémit de tout son corps une mélodie si envoûtante.... jusqu'au point d'orgue final, dont on ne souhaite jamais la fin; que cet instant dure un éternité...
Bref, ne nous eternisons pas la dessus mais en effet, si l'on devait comparer le sexe et le piano, et bien les deux sont bien mieux quand il y a de l'amour avec ... (et dites pas que c'est une phrase toute faite !

Bref sur ce romantisme presque puérile tant il est utopique, on peut retourner à notre douce peau marbrée qui d'une frêle caresse gémit de tout son corps une mélodie si envoûtante.... jusqu'au point d'orgue final, dont on ne souhaite jamais la fin; que cet instant dure un éternité...
La première chose à faire pour jouer du piano, c'est soulever le couvercle.
Re: Un peu de musique...
Sexe et piano ???? mmm mmmm
Voici un texte qui n'est pas de moi, peut être l'auteur est parmi les membres de ce forum ? ............
La-do#... nous nous approchons l’un de l’autre : tu es là, mon grand brun, couché devant moi, que tu es beau et que tu m’impressionnes !
Toi et moi… et Lui, Lui qui nous inspire, nous souffle le ton, nous accompagne, se livre à nous…
Mes mains se posent sur tes cheveux et commencent à te caresser… nos pieds se touchent. Una corda mezza voce… nous chuchotons notre bonjour, appassionato e con molto sentimento… Nous sommes en fa# mineur, tonalité mystérieuse et sensuelle, le premier thème s’élève, tout doucement, fragile… nos regards se cherchent, nous nous effleurons. Comme tu réagis à mes caresses poco cresc., cresc., p, cresc., p, espressivo…
Mais voici le 2e thème con grand’ espressione, ta voix de basse me fait vibrer, mon pied se détache du tien tutte le corde nous sommes maintenant enlacés, nous dansons sur le rythme syncopé qui nous accompagne et ma voix gagne l’aigu, notre rythme s’accélère avec les premiers triolets de doubles croches cresc. , qui se glissent subrepticement pour atteindre le la tout là-haut avant de redescendre tout aussi vite pour triller le do#. Mais chut, nous redevenons pp pour les triples croches qui font une apparition chromatique encore timide, mais nos caresses deviennent plus intenses et notre intimité plus ardente… poco a poco più cresc. , toujours espressivo… , oui laissons bouillir notre sang, mais lentement, restons un instant suspendus sur ce si intense, puis dialoguons un peu, ta voix grave répond à la mienne, aiguë… Mais attention, préparons-nous au grand voyage… là… una corda … cresc… tutte le corde diminuendo sur les triples croches qui s’arrêtent, puis reprennent… calmons-nous, prenons notre respiration, laissons sonner les doubles croches qui entraînent notre mouvement et maintenant, commençons notre voyage, chantons cresc. poco a poco e poi tre corde…sf…sf…sf… non pas encore… nous sommes adagio sostenuto, ne l’oublions pas… et encore una corda puis tutte le corde et comment résister à cette mélodie renforcée en octaves qui nous lient… f, fa#-ré#… si#(sf)-sol#… mi(sf)-do#, mais ça y est, on y est presque…una corda… dim… smorz… maintenant nous pouvons nous laisser aller… les triples croches dégringolent pp espressivo… puis remontent cresc… poco a poco due poi tre corde… sempre legato, je renverse ma tête en arrière et ferme les yeux, tu me tiens et tu me guides, je te fais confiance, tu sais où nous voulons aller ensemble, nous ne sommes plus qu’un, nous nous envolons vers les cimes, vers l’extase, la respiration devient saccadée, un 32e de soupir sur chaque temps, puis à nouveau la fluidité de nos souffles unis, à nouveau les soupirs, et toujours ce va-et-vient de cresc à dim… cresc… molto espressivo… dim… cresc… dim tandis que les triples croches déferlent et que nous montons toujours plus haut tout là haut… et nous y sommes, que c’est bon, nous sommes parfaitement accordés… tes moindres vibrations glissent sur ma peau, me font frémir… maintenant les 32e de soupirs interrompent à chaque temps le va-et-vient des octaves brisées qui montent encore au-dessus des accords réguliers à la basse… encore un peu do#-do#-do# en bas, en haut, en bas, en haut… qu’il est rayonnant ce do# majeur ! Et quel bien-être s’ensuit… mais notre voyage n’est pas terminé, nous avons le temps de nous remettre un peu avec le 2e thème qui réapparaît varié et encore plus chargé de nos émotions, de notre extase. Nous faisons des détours, nous sommes toujours enlacés, nous ne pouvons nous détacher, encore un peu, allons plus loin, ne redescendons pas trop vite, oui recommençons, où en étions-nous ? à oui, nos voix qui se mêlent encore et s’exaltent une dernière fois, tutte le corde et cresc sur la 2e partie du 2e thème avec cette fois le fa# que nous martelons ensemble dans notre sursaut d’excitation … nous arrivons bientôt au bout de nos forces, le crépuscule nous a déjà envahis… nous avons fait tellement de détours surprenants ces dernières minutes pour en revenir là, à notre fa# mineur initial, nous sommes allés voir du côté de ré majeur, de mi bémol majeur, de fa# majeur, et même de sol majeur, et nous avons même vu Naples avec la sixte … il faudra explorer de nouveau ce parcours si riche…
Mais reposons-nous maintenant, dormons encore tout chauds de nos émotions… l’aube pointera bientôt dim------pp…… una corda……… pp sur l’avant-dernier accord et…que dis-tu ? ppp et tre corde sur le dernier accord? Mais que nous demande-t-Il, Celui à qui nous devons tout ça ?


Voici un texte qui n'est pas de moi, peut être l'auteur est parmi les membres de ce forum ? ............

La-do#... nous nous approchons l’un de l’autre : tu es là, mon grand brun, couché devant moi, que tu es beau et que tu m’impressionnes !
Toi et moi… et Lui, Lui qui nous inspire, nous souffle le ton, nous accompagne, se livre à nous…
Mes mains se posent sur tes cheveux et commencent à te caresser… nos pieds se touchent. Una corda mezza voce… nous chuchotons notre bonjour, appassionato e con molto sentimento… Nous sommes en fa# mineur, tonalité mystérieuse et sensuelle, le premier thème s’élève, tout doucement, fragile… nos regards se cherchent, nous nous effleurons. Comme tu réagis à mes caresses poco cresc., cresc., p, cresc., p, espressivo…
Mais voici le 2e thème con grand’ espressione, ta voix de basse me fait vibrer, mon pied se détache du tien tutte le corde nous sommes maintenant enlacés, nous dansons sur le rythme syncopé qui nous accompagne et ma voix gagne l’aigu, notre rythme s’accélère avec les premiers triolets de doubles croches cresc. , qui se glissent subrepticement pour atteindre le la tout là-haut avant de redescendre tout aussi vite pour triller le do#. Mais chut, nous redevenons pp pour les triples croches qui font une apparition chromatique encore timide, mais nos caresses deviennent plus intenses et notre intimité plus ardente… poco a poco più cresc. , toujours espressivo… , oui laissons bouillir notre sang, mais lentement, restons un instant suspendus sur ce si intense, puis dialoguons un peu, ta voix grave répond à la mienne, aiguë… Mais attention, préparons-nous au grand voyage… là… una corda … cresc… tutte le corde diminuendo sur les triples croches qui s’arrêtent, puis reprennent… calmons-nous, prenons notre respiration, laissons sonner les doubles croches qui entraînent notre mouvement et maintenant, commençons notre voyage, chantons cresc. poco a poco e poi tre corde…sf…sf…sf… non pas encore… nous sommes adagio sostenuto, ne l’oublions pas… et encore una corda puis tutte le corde et comment résister à cette mélodie renforcée en octaves qui nous lient… f, fa#-ré#… si#(sf)-sol#… mi(sf)-do#, mais ça y est, on y est presque…una corda… dim… smorz… maintenant nous pouvons nous laisser aller… les triples croches dégringolent pp espressivo… puis remontent cresc… poco a poco due poi tre corde… sempre legato, je renverse ma tête en arrière et ferme les yeux, tu me tiens et tu me guides, je te fais confiance, tu sais où nous voulons aller ensemble, nous ne sommes plus qu’un, nous nous envolons vers les cimes, vers l’extase, la respiration devient saccadée, un 32e de soupir sur chaque temps, puis à nouveau la fluidité de nos souffles unis, à nouveau les soupirs, et toujours ce va-et-vient de cresc à dim… cresc… molto espressivo… dim… cresc… dim tandis que les triples croches déferlent et que nous montons toujours plus haut tout là haut… et nous y sommes, que c’est bon, nous sommes parfaitement accordés… tes moindres vibrations glissent sur ma peau, me font frémir… maintenant les 32e de soupirs interrompent à chaque temps le va-et-vient des octaves brisées qui montent encore au-dessus des accords réguliers à la basse… encore un peu do#-do#-do# en bas, en haut, en bas, en haut… qu’il est rayonnant ce do# majeur ! Et quel bien-être s’ensuit… mais notre voyage n’est pas terminé, nous avons le temps de nous remettre un peu avec le 2e thème qui réapparaît varié et encore plus chargé de nos émotions, de notre extase. Nous faisons des détours, nous sommes toujours enlacés, nous ne pouvons nous détacher, encore un peu, allons plus loin, ne redescendons pas trop vite, oui recommençons, où en étions-nous ? à oui, nos voix qui se mêlent encore et s’exaltent une dernière fois, tutte le corde et cresc sur la 2e partie du 2e thème avec cette fois le fa# que nous martelons ensemble dans notre sursaut d’excitation … nous arrivons bientôt au bout de nos forces, le crépuscule nous a déjà envahis… nous avons fait tellement de détours surprenants ces dernières minutes pour en revenir là, à notre fa# mineur initial, nous sommes allés voir du côté de ré majeur, de mi bémol majeur, de fa# majeur, et même de sol majeur, et nous avons même vu Naples avec la sixte … il faudra explorer de nouveau ce parcours si riche…
Mais reposons-nous maintenant, dormons encore tout chauds de nos émotions… l’aube pointera bientôt dim------pp…… una corda……… pp sur l’avant-dernier accord et…que dis-tu ? ppp et tre corde sur le dernier accord? Mais que nous demande-t-Il, Celui à qui nous devons tout ça ?




-
- Messages : 3665
- Enregistré le : mer. 21 juin, 2006 22:03
- Mon piano : Kawaï GL 10 Anytime
- Localisation : Paris
Re: Un peu de musique...
Sexe et piano, je n'y ai jamais pensé. On peut mettre une étape intermédiaire, l'amour non? Quasiment tous les romantiques et post romantiques le disent dans leur musique.
Après il n'y a qu'un pas entre l'amour et le sexe (enfin faut s'entendre sur le "sexe" bien évidemment....
)
Après il n'y a qu'un pas entre l'amour et le sexe (enfin faut s'entendre sur le "sexe" bien évidemment....

- Rubato
- Messages : 2815
- Enregistré le : ven. 29 déc., 2006 8:05
- Mon piano : Erard 1903 2m12 (n°88800)
- Localisation : Périgord Vert
- Contact :
Re: Un peu de musique...
Je réitère :
1) Maintenant, on voit les fesses de Beethoveen au cinéma !
2) Personne n'a jamais lu la correspondance de Mozart ??
Et surtout, cette pensée de Pascal :
"L'homme n'est ni ange ni bête, mais qui veut faire l'ange fait la bête".
La troisième partie voit ainsi Zarathoustra vaincre la pesanteur de la pensée la plus lourde, l'Éternel Retour, et ce sont ses animaux qui formulent la pensée dont il est accablé :
L'aigle, sagesse de Zarathoustra.
L'aigle, sagesse de Zarathoustra.
« — "O Zarathoustra, dirent alors les animaux, pour ceux qui pensent comme nous, ce sont les choses elles-mêmes qui dansent : tout vient et se tend la main, et rit, et s'enfuit — et revient.
Tout va, tout revient, la roue de l'existence tourne éternellement. Tout meurt, tout refleurit, le cycle de l'existence se poursuit éternellement.
Tout se brise, tout s'assemble à nouveau ; éternellement se bâtit la même maison de l'être. Tout se sépare, tout se salue de nouveau ; l'anneau de l'existence se reste éternellement fidèle à lui-même. »
1) Maintenant, on voit les fesses de Beethoveen au cinéma !

2) Personne n'a jamais lu la correspondance de Mozart ??

Et surtout, cette pensée de Pascal :
"L'homme n'est ni ange ni bête, mais qui veut faire l'ange fait la bête".
La troisième partie voit ainsi Zarathoustra vaincre la pesanteur de la pensée la plus lourde, l'Éternel Retour, et ce sont ses animaux qui formulent la pensée dont il est accablé :
L'aigle, sagesse de Zarathoustra.
L'aigle, sagesse de Zarathoustra.
« — "O Zarathoustra, dirent alors les animaux, pour ceux qui pensent comme nous, ce sont les choses elles-mêmes qui dansent : tout vient et se tend la main, et rit, et s'enfuit — et revient.
Tout va, tout revient, la roue de l'existence tourne éternellement. Tout meurt, tout refleurit, le cycle de l'existence se poursuit éternellement.
Tout se brise, tout s'assemble à nouveau ; éternellement se bâtit la même maison de l'être. Tout se sépare, tout se salue de nouveau ; l'anneau de l'existence se reste éternellement fidèle à lui-même. »
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Franz Liszt.
Re: Un peu de musique...
Satie, Je te veux.
J'ai compris ta détresse,
Cher amoureux,
Et je cède à tes voeux:
Fais de moi ta maîtresse.
Loin de nous la sagesse,
Plus de tristesse
J'aspire à l'instant précieux
Où nous serons heureux:
Je te veux.
Je n'ai pas de regrets,
Et je n'ai qu'une envie:
Près de toi, là, tout près,
Vivre toute ma vie.
Que mon coeur soit le tien
Et ta lèvre la mienne,
Que ton corps soit le mien,
Et que toute ma chair soit tienne.
J'ai compris ta détresse, etc.
Oui, je vois dans tes yeux
La divine promesse
Que ton coeur amoureux
Vient chercher ma caresse.
Enlacés pour toujours,
Brûlés des mêmes flammes,
Dans des rêves d'amours,
Nous échangerons nos deux âmes.
http://fr.youtube.com/watch?v=Isx6LJChufE
Wahou !! Avec Cédriiiiiiiiiic !!!!!
Une petite photo "piquée" sur un groupe yahoo, qui illustre bien.
J'ai compris ta détresse,
Cher amoureux,
Et je cède à tes voeux:
Fais de moi ta maîtresse.
Loin de nous la sagesse,
Plus de tristesse
J'aspire à l'instant précieux
Où nous serons heureux:
Je te veux.
Je n'ai pas de regrets,
Et je n'ai qu'une envie:
Près de toi, là, tout près,
Vivre toute ma vie.
Que mon coeur soit le tien
Et ta lèvre la mienne,
Que ton corps soit le mien,
Et que toute ma chair soit tienne.
J'ai compris ta détresse, etc.
Oui, je vois dans tes yeux
La divine promesse
Que ton coeur amoureux
Vient chercher ma caresse.
Enlacés pour toujours,
Brûlés des mêmes flammes,
Dans des rêves d'amours,
Nous échangerons nos deux âmes.
http://fr.youtube.com/watch?v=Isx6LJChufE
Wahou !! Avec Cédriiiiiiiiiic !!!!!

Une petite photo "piquée" sur un groupe yahoo, qui illustre bien.
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
Re: Un peu de musique...
Je rentre de week end et sonde par la meme occasion vos reponses.
On ne retient que ma malheureuse comparaison...
Je pensai pourtant que le côté spirituel prendrait le dessus!
Eh eh eh tout ca pour dire que ce concerto est tout simplement orgasmique.
Sur ce....
On ne retient que ma malheureuse comparaison...
Je pensai pourtant que le côté spirituel prendrait le dessus!

Eh eh eh tout ca pour dire que ce concerto est tout simplement orgasmique.
Sur ce....

Re: Un peu de musique...
quel enregistrement as-tu ?ce 5e concerto de Beethov par Michelangeli
t'as écouté Hélène Grimaud ?ce concerto est tout simplement orgasmique

On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
Re: Un peu de musique...
Grimaud a enregistré le 4e mais pas le 5e il me semble. La version de Michelangeli c'est en 79 je crois. J'ai aussi Pollini Arrau et Horowitz. Michelangeli je l'aime pas mais je connais personne qui a mieux jouer ce qu'il a jouer...
Re: Un peu de musique...
C'est qui le chef ? Je l'ai avec Smetacek en 1957 et un son de l'époque... Je ne suis pas emballé mais de toute façon ce concerto ne m'a jamais beaucoup plu. Je préfère le quatrième.
Si Grimaud vient d'enregistrer le 5ième, Choc du Monde de la Musique ce mois-ci.
Si Grimaud vient d'enregistrer le 5ième, Choc du Monde de la Musique ce mois-ci.
On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
- Rubato
- Messages : 2815
- Enregistré le : ven. 29 déc., 2006 8:05
- Mon piano : Erard 1903 2m12 (n°88800)
- Localisation : Périgord Vert
- Contact :
Re: Un peu de musique...
Je l'ai par Robert Levin (au pianoforte) et John Eliot Gardiner à l'orchestre et dans le livret, Robert Levin parle de "jubilation dionysiaque".
On s'approche....
On s'approche....
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Franz Liszt.
Re: Un peu de musique...
Puisqu'on parle de piano, de sexe, d'orgasme et d'Hélène Grimaud, ce dessin piqué sur le site d'Abeille-musique. 

On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
Re: Un peu de musique...
La voici, en plein travail, et dans de grands discours...
Pour le plaisir des oreilles... et des yeux.
Pour le plaisir des oreilles... et des yeux.
"Gagner sa vie en jouant du Piano, c'est savoir compter sur ses doigts."
D. Cowl
D. Cowl
Re: Un peu de musique...
Les discours bof ... Mais j'ai quand même bien envie de ce disque. 

On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie