Bonjour, je recherche des informations sur ces études.
Elles dateraient des années 1831/1832.
Pas de numéro d'opus semble-t-il.
EDIT, ah si, ce serait opus 124/2.
Je ne trouve pas beaucoup d'articles les concernant. Les seuls informations dont je dispose proviennent de la préface de la partition Henle.
Rien vu chez B François-Sappey, ni dans le guide Fayard, ni chez Marcel Beaufils, ni dans les autres, rien !
Si vous aviez une piste de travail, pourriez vous m'indiquer s'il vous plait un lien internet, ou me scanner un extrait d'ouvrage, ou me donner la référence d'un livre ?
Et avez-vous des enregistrements à me conseiller ? (s'il en existe...).
Je les ai entendues en concert à Metz, mais alors la je serais bien incapable de te dire par qui...
C'est vrai que je m'étonne de rien trouver sur ces études...bizarre.
Il me semblait que c'était un opus posthume par contre, mais à confirmer, ca fait des années que je n'y ai pas touché !
En tout cas ce sont de belles études, j'ai la partition quelque part si tu veux (mais elle doit etre chez mes parents donc ca sera pas immédiat).
Ces études ont été publiées en même temps que les Albumblätter (opus 124) et datent de la même époque environ (quoiq ue la omposition des Albumblätter est plus large : 1832/45 dixit le guide fayard, alors que les études, elles semblent s'arrêter en 1835 Les albumblätter sont le regroupement de pièces isolées, certaines ayant servi d'esquisses à d'autres cycles (variations, carnaval...). D'ailleurs, la 2eme pièce des Albumeblätter est une des variations sur ce thème et fait initialement partie de ces études.
Je crois que ces pièces n'étaient pas très bien considérées de son vivant, ce qui explique qu'elles ne furent pas publiées immédiatement. Pourtant, il semblerait que Schumann y tenait, puisqu'il y a travaillé sur une longue période, y est souvent revenu, pour finalement les réécrire au propre en 1834/35. Cette réécriture prouve qu'il accordait de l'importance à ces pièces.
Mais bon il n'y a peut-etre pas beaucoup plus à dire...
En tout cas si ce que tu as trouvé est exact, ca ne m'étonnerait pas que ca soit effectivement du posthume.
Je peux rentrer plus dans les détails si tu veux, mais bon, le plus gros de ma moisson est dans la préface de la partition.
Je me suis également appuyée sur les ouvrages que je possède traitant des albumblätter.
(Rien à tirer chez Marcel Beaufils, en ce qui concerne ces AB, il dit :" Abandonnons ces miettes éparses aux âmes sensibles" ).
Bref, je ne sais plus où j'ai trouvé la partition, mais la voici :
Modifié en dernier par louna le mar. 10 juil., 2007 18:28, modifié 1 fois.
J'ai trouvé qu'il en existait u enregistrement (et sa critique avec):
Robert Schumann : Etudes en forme de variations sur un thème de Beethoven, WoO 31 – Etudes symphoniques, opus 13
"Ragna Schirmer (piano)
Enregistré à la Freylinghausensaal de Halle (14-19 août 2005) – 58’18
Berlin Classics 0017862BC (distribué par Intégral)
Robert Schumann vénérait Beethoven, aussi bien l’homme que sa musique. Aussi, n’est-il pas étonnant qu’il ait composé une série de variations sur un thème tiré d’une de ses œuvres les plus célèbres : celui qui ouvre le deuxième mouvement de la Septième symphonie. Dans les Etudes en forme de variations sur un thème de Beethoven, composées en 1831-1835, Schumann va plus encore loin en citant également le début du second mouvement de la Pastorale et le début de la Neuvième symphonie. Les trois cahiers d’esquisses ne furent jamais publiés par Schumann, la version complète de ces variations, comprenant, outre le thème, quinze études, n’ayant été éditée pour la première fois qu’en… 1976 ! Rarement jouées et enregistrées, ces variations sont défendues, sur ce disque, par la pianiste allemande Ragna Schirmer, ce qui constituera pour beaucoup une belle occasion de les découvrir. Après avoir énoncé avec sérénité le thème, elle enchaîne les Etudes avec simplicité et sans effet appuyé, ce qui bénéfice tout particulièrement à la dernière Etude (Choral) que quelque pianiste en mal de sensations aurait peut-être interprété massivement.
Ces Etudes en forme de variations sur un thème de Beethoven constituent en quelque sorte un travail préparatoire aux plus célèbres Etudes symphoniques. Les rassembler sur un disque est, de ce fait, très pertinent. Ragna Schirmer n’a pas omis les cinq Variations posthumes, souvent négligées, sans doute parce qu’elles portent la durée d’exécution à une quarantaine de minutes, soit autant que la terrifiante Hammerklavier. Le choix de la pianiste est donc bienvenu car ces Variations posthumes, qu'elle insère dans un ordre aussi proche que possible des intentions de Schumann, sont tout aussi inspirées et permettent, en outre, de respirer au sein de cette puissante partition. En outre, la notice (en allemand et en anglais) précise les variations que comprennent chacun des états successifs de la partition (1834, 1837 et 1852): initiative opportune, car en programmant les plages en conséquence, il est donc loisible d'écouter l'une ou l'autre de ces trois versions.
Ragna Schirmer surprend d’emblée par la douleur qu’elle imprime dans l’énoncé du thème, joué plus Adagio qu’Andante. Elle fait preuve par la suite de toute l’exaltation requise par cette œuvre. On ne peut que saluer l’engagement qu’elle y met ainsi que la vaste palette de couleurs et d’émotions qu’elle déploie. Elle « cogne » toutefois un peu trop dans certaines Etudes, en particulier la Quatrième, et on reprochera sa crudité dans d’autres (Huitième étude). De plus, malgré la présence des Variations posthumes, Eusebius se fait trop discret, sauf peut-être dans la Onzième étude et dans la Quatrième étude posthume, jouées avec émotion. "
"La musique n'est pas une poubelle dans laquelle on jette impunément ses échecs personnels" Cortot
Rachma, possèdes tu le cd dont tu as déposé la critique ?
Je viens de me l'acheter. Je ne suis pas du tout emballée. Je ne suis pas encore assez imprégnée des études sur le thème de Beethoven, mais son interprétation ne me motive pas vraiment.
J'écoute actuellement les variations symphoniques, que je possède en X versions, alors là, bien sûr je suis subjective, mais c'est de loin la pire version que je possède. Vraiment, je n'aime pas du tout. Les plans sonores sont à mon goût mal définis, c'est très rectiligne, fade, droit. Je m'emmerde !
Je vais réécouter attentivement les études-Beethoven, mais ne serait-ce que pour les études Symphoniques, je ne recommande pas du tout.