J'avais entendu parler de cette pianiste et des disques réalisés à partir d'enregistrements d'autres pianistes, mais je ne soupçonnais pas l'ampleur de la fraude. Le site ci-après donne quelques informations.
http://www.farhanmalik.com/hatto/main.html
Faux enregistrements de Joyce Hatto
Re: Faux enregistrements de Joyce Hatto
Etonnant. Je j'ai jamais entendu parler de cette pianiste pour ma part.
Est-ce qu'une chose pareille serait encore possible aujourd'hui ? Je pense que oui...
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Re: Faux enregistrements de Joyce Hatto
Certainement possible encore plus facilement aujourd’hui, mais également plus facile à détecter compte tenu de l’évolution des techniques de traitement du signal.
Je verrai plutôt cela du côté d’enregistrements amateurs en fait.
Je verrai plutôt cela du côté d’enregistrements amateurs en fait.
- Christof
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Re: Faux enregistrements de Joyce Hatto
Cette histoire a inspiré Minh Tran Huy pour écrire un roman que j'ai adoré, paru en 2009 chez Acte Sud : "La double vie d'Anna Song"
Le roman semble plus complexe cependant que le fait divers d’origine. Car les ajouts de l’écrivain lui donnent un tout autre sens. Qu’importe si ces enregistrements ne sont pas authentiques. Ce sont ceux qui « rappellent le plus le toucher, la sensibilité, l’interprétation d’Anna », explique Paul, son mari et son producteur, à qui la narration laisse une bonne part du récit. Ce faisant, le livre plaide pour une hypothèse : celle de l’escroquerie par amour.

Texte de la 4ème de couverture :
Anna Song, “la plus grande pianiste vivante dont personne n’a jamais entendu parler”, laisse derrière elle une œuvre discographique sans précédent. Malgré la maladie, et dans un engagement du corps et de l’âme proche de la ferveur, elle a voué ses dernières années à arpenter un territoire musical des plus vastes. Gardien du temple et architecte de la légende : Paul Desroches, son mari et producteur.
Mais tandis que celui-ci raconte la femme aimée, de l’émerveillement enfantin à la vie partagée dans une sorte de culte de la beauté, le scandale gronde… La passion et l’admiration ont-elles dévoyé la vérité ?
C’est un fascinant jeu de miroirs qu’orchestre ici Minh Tran Huy, jouant avec l’omniprésente absence du pays des origines, le Viêtnam, dont la réalité floutée par le temps et l’éloignement s’enracine dans un silence peuplé de contes. Un plaidoyer pour la folie d’aimer, mais aussi pour le droit à inventer des vies à la hauteur de cette folie.
Le roman semble plus complexe cependant que le fait divers d’origine. Car les ajouts de l’écrivain lui donnent un tout autre sens. Qu’importe si ces enregistrements ne sont pas authentiques. Ce sont ceux qui « rappellent le plus le toucher, la sensibilité, l’interprétation d’Anna », explique Paul, son mari et son producteur, à qui la narration laisse une bonne part du récit. Ce faisant, le livre plaide pour une hypothèse : celle de l’escroquerie par amour.

Texte de la 4ème de couverture :
Anna Song, “la plus grande pianiste vivante dont personne n’a jamais entendu parler”, laisse derrière elle une œuvre discographique sans précédent. Malgré la maladie, et dans un engagement du corps et de l’âme proche de la ferveur, elle a voué ses dernières années à arpenter un territoire musical des plus vastes. Gardien du temple et architecte de la légende : Paul Desroches, son mari et producteur.
Mais tandis que celui-ci raconte la femme aimée, de l’émerveillement enfantin à la vie partagée dans une sorte de culte de la beauté, le scandale gronde… La passion et l’admiration ont-elles dévoyé la vérité ?
C’est un fascinant jeu de miroirs qu’orchestre ici Minh Tran Huy, jouant avec l’omniprésente absence du pays des origines, le Viêtnam, dont la réalité floutée par le temps et l’éloignement s’enracine dans un silence peuplé de contes. Un plaidoyer pour la folie d’aimer, mais aussi pour le droit à inventer des vies à la hauteur de cette folie.
- jean-séb
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Re: Faux enregistrements de Joyce Hatto
On en avait parlé ici en 2007 :
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