Sauvons les pianos français

[H.Selmer]

Article publié sur le site internet de France Musique !

https://www.radiofrance.fr/francemusiqu ... ot-2005235

[Oukee]

Article publié sur le site internet de France Musique !

https://www.radiofrance.fr/francemusiqu ... ot-2005235

Très intéressant, merci du signalement !
C’est vrai que la diversité sonore est menacée, mais aussi que les jeunes interprètes se préoccupent davantage des pianos sur lesquels ils jouent, ce qui est source d’espoir.

[Thrond]

Je ne vois pas trop ce qu'il y a a sauver, l'encéphalogramme est plat depuis un bon bout de temps. Reprendre des vieux pianos et les restaurer, c'est bien, mais c'est pas ça qui relance une industrie. Si tu veux avoir tes chances au niveau mondial, il faut arrêter de vivre dans le passé, essayer d'innover, de créer de la nouveauté, et arrêter de prendre le business de la musique pour le royaume des bisounours. On parle de rentabilité, de marge, de chiffre d'affaire, de concurrence, de masse salariale, d'exportations, de communication, etc.
Rien de poétique là dedans.
On doit former les meilleurs techniciens possible, ce qui induit de la formation et de l'investissement, et adosser ça a des moyens de production que personne en France ne souhaite mettre en place. On parle d'usine de 20000m2, pas d'un atelier obscur et poétique au fond d'une ruelle.

[André Quesne]

Si Pleyel n'avait pas fait cette grosse connerie d'arrêter la production des pianos droits et continuer la fabrication des traditionnels pianos à queue, on n'en serait peut-être pas là. En plus, le maquillage des ébénisteries apporté par de soi-disant artistes était à mon sens une véritable excentricité.
Quand on achète un piano, on n'achète pas un tableau de maître... (Et de quel maître ?) Beau résultat, fermeture définitive !

[Philippe Le French]

Sénat.fr :

Le coût horaire de la main d’œuvre s'établit ainsi à 0,41 dollar (0,7 pour la Chine côtière), contre 15,9 dollars en France ou 22,8 dollars au Japon. Les charges sociales y sont également très faibles , les profits très peu taxés et l'organisation du travail jouit d'une flexibilité importante .

Nous sommes bien obligés de déborder sur l’économie, la différence de cout de main d’œuvre et même de matière première est bien trop importante. La France ne peux plus guère compter produire quoi que ce soit, sauf peut être du très cher haut de gamme, ou du produit de luxe, ou alors des secteurs porteurs et technologiques avec un acquis comme des Airbus, et encore. La on parle de piano, mais c'est exactement la même chose pour tous les produits. Une des choses qui pourraient éventuellement aider à relocaliser tout ou en partie, c'est le cout du transport qui ne cesse de croitre. Sinon, je ne vois pas. Ce n'est pas du pessimisme, du défaitisme, c'est ainsi. Comme dit plus haut, reste la solution de faire vivre et de restaurer le patrimoine existant.

[Solfège]

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Si Pleyel n'avait pas fait cette grosse connerie d'arrêter la production des pianos droits et continuer la fabrication des traditionnels pianos à queue, on n'en serait peut-être pas là. En plus, le maquillage des ébénisteries apporté par de soi-disant artistes était à mon sens une véritable excentricité.
Quand on achète un piano, on n'achète pas un tableau de maître... (Et de quel maître ?) Beau résultat, fermeture définitive !

Je serais plutôt de l'avis d'André. Il y avait un savoir faire Pleyel et ils se sont sabordés tout seul en faisant de mauvais choix. Et c'est vrai que les contraintes économiques ne font rien pour arranger l'affaire.Le savoir faire est important pour se maintenir techniquement mais une gestion rigoureuse évite de couler le navire complètement. On pourrait faire le parallèle avec les voitures. Certaines marques prestigieuse ont disparu alors qu'elles étaient en avance pour leur temps et techniquement très abouti. Et c'est le cas dans bien d'autre chose domaine tant et si bien que nous ne savons plus rien faire par nous même sans vouloir citer certains pays étrangers. Et maintenant il est peut être trop tard pour réagir.
Salutations musicales o

[fritz]

Merci pour le lien, très intéressant effectivement.