,Je m'essaye à jouer l'andante de la sonate D664 de Schubert en travaillant en parallèle l'aria des Goldberg (warf, pas évident
) et le prélude n°4 en mi mineur de Chopin (pas trop difficile à jouer mais pas à interpréter!). J'en avais envie, je l'ai imprimé pour voir, cet andante, et je me suis aperçu après une semaine de travail que par un quelconque miracle j'y arrivais à peu près bien (pour la première moitié, la seconde est plus complexe, mais ça semble jouable malgré mon année et quelque de piano).Je rencontre (pour l'instant...) deux difficultés auxquelles je ne trouve pas de réponses. Et puis pas possible de prendre de prof pour l'instant. Alors je viens demander de l'aide
1 - La pédale sur certaines mesures:
sur les mesures 16 à 19 je l'enfonce pendant toute la mesure. C'est moche. Un halo horrible. Surtout que ce n'est pas un tempo très rapide. Si je ne la mets pas mon legato n'est pas assez bon, de très loin même. J'ai essayé d'autres solutions dans chacune de ces mesures, l'enfoncer et la relever sur chaque temps par exemple. Ce n'est pas mieux. Je suis perdu sur ces mesures-là, je dois bien le dire, alors que pour les mesures 20 et 21 je mets la pédale comme indiquée sur mon image, un coup de pédale par croche, je trouve que c'est joli. Mais là?
2 - doigtés sur les arpèges en ternaire:
c'est la première fois que je joue un morceau avec des arpèges, et les doigtés ne me viennent pas naturellement. J'ai bien entendu trouvé des choses sur le forum, vu aussi des sites, une vidéo de MJ Jude qui est très bien. Grosso modo, il semble que, pour la main gauche, on doive se rapprocher, voire privilégier 5 4 2 1 4 2 1 4 2 1. Je n'y arrive pas du tout, et je ne pense pas non plus que ça puisse être utilisé tout le temps. J'ai donc mis mes doigtés, dont je sais qu'ils sont tarabiscotés et probablement ni fait ni à faire. Je sais que c'est beaucoup demandé mais j'ai fouillé le net et le forum et n'ai pas trouvé de réponse. Juanito l'a joué ici: et dans un fil il expliquait d'ailleurs la nécessité de ne pas jouer trop lentement dès le début, dans la mesure où sinon les mesures à partir de la 16, où cela commence à particulièrement chanter, tombent à plat. Je valide son avis!
Par exemple Richter joue trop lentement je trouve. Maria Joao Pires emporte le pompon, c'est magique. D'ailleurs elle avait gagné la confrontation dans la tribune des critiques de disques de France Musique (je sais que cette émission en agace certains...). Bravo Juanito pour ton interprétation, elle m'a énormément plu 
et même touché. Voilà, je t'ai dit un truc gentil que je ne pense pas (je plaisante) alors si tu passes dans les parages tes indications concernant ce problème m'aideraient bien!Voilà, merci, désolé pour le message à rallonge. Je cherche juste à ne pas perdre de temps en travaillant mal, sur la pédale et les doigtés, après je risque de prendre des habitudes pas adaptées et à les encrer dans ma "cervelle".
Fred.
PS: en marge, pour ceux que ça pourrait intéresser j'ai regardé hier cette super vidéo de Christian Zacharias, que je vous conseille chaudement. Il parle de Schubert (le titre de sa conférence est "why does Schubert sound like Schubert") avec exemples au piano. On retrouve son analyse de cet andante D664 à partir de 32 minutes 30 secondes. Si vous avez du temps à tuer ça sera toujours mieux que de regarder "plus belle la vie".
