Petit retour sur le déroulement de la Folle Journée en période Covid
Ce qui frappe avant tout c'est le silence, rien à voir avec la volière habituelle!
Pas question de stationner à l'intérieur de la cité des Congrès entre les concerts ( sauf si rapprochés de 45 mn maxi, en ce cas on est autorisé....à aller faire la queue debout pour le concert suivant

) On met tout le monde dehors, qu'il pleuve qu'il vente ou qu'il gèle . ON a toujours beaucoup fait la queue debout à la Folle Journée mais là on bat les records!
Ce qui signifie que pour assister au concert suivant il faut se retaper les contrôles : pass sanitaire, coup d'oeil dans le sac et même passage détecteur sur chaque personne jamais vu ça même après les attentats...Ils ont embauché en masse, en plus des nombreux bénévoles habituels.Bon hier il ne pleuvait pas, je me suis baladée à pied.
Donc si on a 3 ou 4 concerts à suivre on ressort 2 ou 3 fois, on repasse les controles (prévoir large car attente ++ ) et on reprend la file d'attente avant d'entrer en salle. Faut être motivé tout de même!
Pas de boutique sur place , pas de librairie, pas de restauration. Et aucune animation dans le hall, désert à l'exception des files d'attente des auditeurs pourvus de billets qui attendent bien sagement qu'on les laisse rentrer ( et je suppose que pour des raisons d'aération on fait entrer le plus tard possible)
Mais cette période COVID explique probablement un phénomène très inhabituel: personne n'ose tousser pendant les concerts, et même pas entre les morceaux. Ce serait sûrement très mal vu, les enrhumés (ou covidés) s'abstiennent, et les racleurs de gorge compulsifs se retiennent!
Autre fait inhabituel: le nombre d'artistes "empêchés" (! covid + certainement) et remplacés au pied levé. Dommage pour moi ( Tanguy de Willencourt et le Chant du Cygne Schubert-Lizst que je devais écouter demain

)