j'ai decide de travailler les sonates de Beethoven (enfin pas toutes, mais au moins quelques unes). Je pense que techniquement, elles ne sont pas tres difficiles (enfin, sauf qque unes...), mais qu'elles constituent un bon travail de fond.
Eh bien, l'ami Chaupain, je t'envois tous mes voeux pour cette louable entreprise, et aux acolytes lecteurs de séant par la même occasion.
"Pas très difficile" ?, ben au moins tu n'as pas de complexe, c'est déjà un obstacle de moins !
Pour en avoir travaillé la moitié, j'ai beaucoup réfléchi à l'approche de ces sonates. Aujourd'hui, je pense que la meilleure façon de s'y attaquer est de commencer non pas par telle ou telle sonate - surtout pas les dites 'faciles' ou l'indécrotable Clair de lune - mais par les Menuets et Scherzos.
Pour moultes raisons : d'abord ce sont des pièces concises, relativement aisée à comprendre, très efficaces et gratifiantes, c'est déjà beaucoup.
Ensuite parce qu'on y trouve l'essentiel du piano le plus caractéristique de Beethoven : ce que j'appelle du piano de haut niveau, c'est à dire pas digitales, mais de haut niveau corporel (exploitation de posture, épaules, bras) correspondant à un registre d'expression globalisant, très rythmique, très dynamique, contrasté, aux styles bien caractérisés...
Tous ce que, en amateur, séduit par de laborieux poncifs notoires, on a tendance à négliger, en clair !
Ceci étant posé on peut discuter de la sélection des pièces et de la chronologie à suivre, il y a une logique amusante - et intéressante - à chercher en les comparant.