Pour développer un peu mon point de vue suite à vos réponses ( et cela n'engage que moi bien sûr) :
On est d'accord qu'il ne s'agit pas d'arranger tout le passage mais juste trois notes. La question était de savoir si elle pouvait le faire, pas si elle devait ou ne devait pas. Ici, rien n'empêche de le pouvoir

et c'est aussi ce que propose l'éditeur par le choix des doigtés.
Personnellement (j'insiste sur ce mot

)à moins qu'il ne s'agisse d'une étude qui vise à faire travailler un problème spécifique, je conseille tjs de ne pas hésiter à aller au plus simple, le but étant de rendre à l'oreille ce que le compositeur demande, que ce soit fait avec l'autre main ou le nez au final importe peu. Si l'arrangement permet de réaliser l'interprétation telle qu'on la souhaite , je ne vois pas pourquoi vouloir passer des heures à travailler ce saut par exemple, au détriment d'heures passées à travailler autre chose de plus intéressant musicalement. Surtout quand les heures que l'on peut passer derrière son piano ne sont pas illimitées. Quitte à se repencher sur ce passage plus tard quand l'interprétation générale de l'oeuvre sera satisfaisante.
Combien de pianistes vont se décourager dans l'apprentissage d'une oeuvre à cause d'une petite chose qui demande trop de travail au lieu de se faciliter la vie, et de pouvoir avancer dans sa vision musicale de la pièce! Rien n'est figé, tout peut être modifié plus tard en fonction de notre évolution technique.
Je ne partage pas trop la vision "masochiste" de l'instrument, et encore moins concernant des pianistes adultes qui cherchent avant tout à se faire plaisir au piano. Je suis plus partisane de "la solution la plus simple est tjs la meilleure" ( encore une fois dans le cadre de l'interprétation d'une oeuvre, pas dans un étude technique spécifique ). Si Sanne pose cette question , j'imagine que c'est soit qu'elle l'a déjà travaillé et que ça lui pose problème et empêche de jouer ce passage comme elle le voudrait, soit qu'elle est prévoyante et se renseigne sur les différentes possibilités qui vont s'offrir à elle dans son approche du morceau.