
Mais pour une fois je cède au plaisir de ce futile prétexte dont nous rebattent les oreilles à longueur d'année en anniversaires, commémorations et autres hommages, tous les dix, vingt, vingt-cinq, trente, cinquante, cent ans, les médias en manque d'évènements.
Juste pour le plaisir, parce que l'amour de la musique, du piano, des œuvres, eh bien je ne m'en lasse pas, j'en abuse sans modération comme vous tous !

J'ai connu très jeune Debussy à-travers un disque de compilation de morceaux populaires qui réunissait Dukas, Saint-Saëns, Ravel, Debussy, et autres dont je ne me souviens plus.
C'était donc le fameux Prélude à l'Après-midi d'un Faune, que ma mère appréciait tant, et je trouvais effectivement que cette œuvre se prêtait fortement à la rêverie, à l'imagination.
Au piano j'avais juste travaillé le Doctor Gradus, et comme j'avais vite travaillé l'orgue, je me suis détourné du répertoire pianistique, pour y retourner récemment avec le Clair de Lune que j'adore, et l'inévitable Arabesque.
Il est remarquable de constater à quel point Debussy, à l'instar de Ravel et de Satie, est apprécié et même adoré à l'étranger, sans doute pendant longtemps davantage qu'en France-même, la France étant très germanophile en fait.
Je n'aime pas tout de Debussy, je trouve que certaines œuvres sont trop basées sur les sonorités et moins sur le discours, mais je n'ai sans doute pas suffisamment exploré et écouté son œuvre.