Degré de finition et prestation publique
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Degré de finition et prestation publique
Je situe l'énoncé bien sur dans le cadre de nos réunions et non pas de concerts ou concours.
Plusieurs fois il a été mentionné qu'avant de jouer en public on se devait de maîtriser parfaitement un morceau, sous-entendu sinon il vaut mieux s'abstenir.
Je crois que ceci doit rester un avis, un souhait peut-être mais pas une vérité car sinon pas mal de Pmistes vons se retrouver avec un stress supplémentaire pour les réunions. On ne peut pas demander à un débutant par exemple de se renouveler et de jouer tous les mois ou deux mois une pièce nouvelle à ce niveau d'excellence, cela vaut du reste pour tout le monde. Cette pression risque juste d'écrêmer les participants avec la frustration engendrée par le fait de ne pas jouer ou conduire les gens à rejouer sempiternellement la même oeuvre.
Du reste certains s'en accomoderont peut-être fort bien car passer 6 mois ou 1 an sur la même oeuvre sans rien jouer d'autre leur convient très bien, et c'est en un sens admirable car ils vont pouvoir atteindre un niveau de profondeur supplémentaire mais ce n'est pas forcement dans la nature de chaque musicien.
Nous sommes des pianistes amateurs et sans retomber dans une catégorisation, les pianistes qui peuvent jouer en réunion PM des oeuvres avec un degré d'achèvement à 100 ou 150% (et puis 150% par rapport à quoi : à l'oeuvre, aux autres pianistes, à ses propres capacités ?) et renouveler le répertoire à chaque réunion doivent se compter sur les doigts d'une main.
Pour beaucoup (dont je fais partie) c'est l'une des rares voire unique occasion de pouvoir jouer pour autrui et dans mon cas j'aurais encore plus de frustration je crois de ne pas pouvoir jouer que d'avoir joué imparfaitement.
Je sais que certains ne vont pas être d'accord du tout avec celà et que leurs arguments seront des plus solides mais c'est un sujet délicat car il touche à la sensibilité de chacun e t autant les retours et critiques (positives ou négatives) sont intéressants et permettent à chacun de progresser, autant je ne crois pas qu'il soit très logique de dire à quelqu'un si tu ne maitrises pas ton sujet parfaitement ne joues pas surtout lorsqu'un travail sérieux est effectué.
Plusieurs fois il a été mentionné qu'avant de jouer en public on se devait de maîtriser parfaitement un morceau, sous-entendu sinon il vaut mieux s'abstenir.
Je crois que ceci doit rester un avis, un souhait peut-être mais pas une vérité car sinon pas mal de Pmistes vons se retrouver avec un stress supplémentaire pour les réunions. On ne peut pas demander à un débutant par exemple de se renouveler et de jouer tous les mois ou deux mois une pièce nouvelle à ce niveau d'excellence, cela vaut du reste pour tout le monde. Cette pression risque juste d'écrêmer les participants avec la frustration engendrée par le fait de ne pas jouer ou conduire les gens à rejouer sempiternellement la même oeuvre.
Du reste certains s'en accomoderont peut-être fort bien car passer 6 mois ou 1 an sur la même oeuvre sans rien jouer d'autre leur convient très bien, et c'est en un sens admirable car ils vont pouvoir atteindre un niveau de profondeur supplémentaire mais ce n'est pas forcement dans la nature de chaque musicien.
Nous sommes des pianistes amateurs et sans retomber dans une catégorisation, les pianistes qui peuvent jouer en réunion PM des oeuvres avec un degré d'achèvement à 100 ou 150% (et puis 150% par rapport à quoi : à l'oeuvre, aux autres pianistes, à ses propres capacités ?) et renouveler le répertoire à chaque réunion doivent se compter sur les doigts d'une main.
Pour beaucoup (dont je fais partie) c'est l'une des rares voire unique occasion de pouvoir jouer pour autrui et dans mon cas j'aurais encore plus de frustration je crois de ne pas pouvoir jouer que d'avoir joué imparfaitement.
Je sais que certains ne vont pas être d'accord du tout avec celà et que leurs arguments seront des plus solides mais c'est un sujet délicat car il touche à la sensibilité de chacun e t autant les retours et critiques (positives ou négatives) sont intéressants et permettent à chacun de progresser, autant je ne crois pas qu'il soit très logique de dire à quelqu'un si tu ne maitrises pas ton sujet parfaitement ne joues pas surtout lorsqu'un travail sérieux est effectué.
Re: Degré de finition et prestation publique
J'ai sûrement raté un épisode, mais je n'ai jamais entendu quelqu'un dire ou sous-entendre ceci :
Je crois qu'il a été parfois dit que présenter un truc complètement en chantier et peu dégrossi n'était pas très agréable ni pour celui qui joue ni pour ceux qui écoutent. Ca semble tellement évident que je n'ai pas souvenir d'une telle prestation aux nombreuses réunions PM auxquelles j'ai pu participer. Mais jamais il ne m'a semblé qu'il y avait des attentes d'un niveau d'aboutissement déraisonnable, et encore moins de "perfection".pianojar a écrit :Plusieurs fois il a été mentionné qu'avant de jouer en public on se devait de maîtriser parfaitement un morceau, sous-entendu sinon il vaut mieux s'abstenir.
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Re: Degré de finition et prestation publique
Dans plusieurs posts le degré de finition des oeuvres en cas de prestation publique a été mentionné en ce sens. Je n'ai pas non plus dit que c'était l'avis majoritaire. Je sais que ce sujet risque de faire polémique mais mon propos est juste de dédramatiser le stress celà peut engendrer.
Re: Degré de finition et prestation publique
Ben écoute, je n'ai peut-être pas lu ces posts ou bien je ne les ai pas interprétés de la même manière. C'est une bonne idée en tout cas de recadrer ça, car ces réunions offrent un cadre rare qui allie bienveillance et écoute avisée.
- jean-séb
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Re: Degré de finition et prestation publique
Je me demande s'il n'y a pas une confusion : on a parlé à plusieurs reprises du degré de préparation extrême qui est le seul garant (et encore) d'un trac maîtrisé, mais naturellement il n'y a aucune exigence particulière pour nos prestations publiques. Pour ma part, je sais que ma préparation est loin d'être pleinement satisfaisante, l'exécution reste généralement moyenne et j'assume mon niveau de trac relativement élevé et le fait que je joue nettement moins bien en public que seul chez moi. Je ne pense pas que cela pose un problème.
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Re: Degré de finition et prestation publique
Cela a été dit par certains effectivement, peut être pas aussi durement. Je ne partage pas vraiment cet avis. Quand on a la chance de pouvoir jouer devant un public, il faut le faire, et ce même si on sait qu'il y a des passages qu'on ne passe pas tout le temps (donc que le morceau n'est pas complètement maitrisé).pianojar a écrit :Plusieurs fois il a été mentionné qu'avant de jouer en public on se devait de maîtriser parfaitement un morceau, sous-entendu sinon il vaut mieux s'abstenir.
Pourquoi ? Parce que parfois, et lorsqu'on est pianiste amateur c'est même très fréquent, on s'attaque à des morceaux au dessus de son niveau, donc forcément ils ne seront jamais maitrisés complètement, même après des mois de travail. C'est le cas du morceau que j'ai présenté à la dernière réunion ce week end. Cela fais des mois que je le travaille, mais il est très long, avec des passages difficiles, qui passent parfois et ne passent pas d'autres fois, et en jouant en public il est évident qu'avec le stress supplémentaire il y aura des passages foirés.
Mais jouer en public ça n'est pas juste jouer pour les autres, cela doit servir à soi-même. On apprend en se trompant. Si je prends mon cas personnel : j'ai essayé de jouer en assurant, ce qui m'a fait démarrer à un tempo beaucoup trop lent pour l'œuvre, et trop lent par rapport à ce que j'ai l'habitude de faire, et tout ça pour se planter quand même. Bref, c'est un échec, et alors ? J'ai appris que pour un morceau si long et si difficile, il faut que je joue plus libéré, sans être crispé sur le "pas de faute", parce que des fautes il y en aura. Egalement, et ce n'est pas nouveau, il faut que j'apprenne par cœur pour accéder plus facilement à cette liberté.
Bref, on doit jouer des morceaux travaillés oui. Cependant si cela n'est pas complètement maitrisé, mais qu'on estime qu'on n'arrivera pas à améliorer les choses de façon significative à moyen terme, alors on peut jouer le morceau en public. Souvent lors des représentations publics, je choisis 2 morceaux : 1 assez facile, et 1 difficile. Ici lors de la dernière réunion nous étions limités à 10min par personne, donc 1 seul morceau, j'ai choisi un truc difficile et ce n'est pas passé. Tant pis, cela m'a quand même appris pleins de choses.
Ma chaine youtube : http://www.youtube.com/MrBigrounours
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Re: Degré de finition et prestation publique
Okay a écrit : Je crois qu'il a été parfois dit que présenter un truc complètement en chantier et peu dégrossi n'était pas très agréable ni pour celui qui joue ni pour ceux qui écoutent.
+1
Si tu fais allusion à ce qui a été dit sur le fil de la dernière réunion, Pianojar, ce qu'on a voulu dire est exactement ce qu'a écrit Okay. Le morceau 'chemin de croix' trop dur, pas assez travaillé, juste dégrossi, n'est agréable pour personne, et en tout premier lieu pour son exécutant, qui a des chances d'en garder un très difficile souvenir de prestation publique.
Sinon eh bien moi au contraire ça ne me dérange pas du tout de réentendre la même oeuvre à plusieurs réunions, Mathieu nous a joué plein de fois l'Arietta de Grieg par exemple, et on a pu mesurer au fur et à mesure des réunions les progrès incroyables qu'il y faisait!! C'est très plaisant pour l'auditeur d'assister à ce genre d’évolution (enfin pour moi en tout cas, peut être qu'il y a des gens que ça ne touche pas...)
Quand à ces histoires de pourcentages que je lis un peu partout, franchement, je trouve cela vraiment tiré par les cheveux. Vous avez un baromètre spécial pour mesurer ça chez vous??

- jean-séb
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Re: Degré de finition et prestation publique
Tu as bien compris que ce n'est qu'une façon commode et imagée de parler, pour dire qu'on est très bien préparé : à 150%, 200% ou 300%, peu importe, c'est pifométrique !Kât a écrit :Quand à ces histoires de pourcentages que je lis un peu partout, franchement, je trouve cela vraiment tiré par les cheveux. Vous avez un baromètre spécial pour mesurer ça chez vous??

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Re: Degré de finition et prestation publique
Je n'ai pas fait de copcol volontairement de certains posts car je ne voulais pas que le débat soit un débat de personnes mais sur le fond. Car par ailleurs si certains pensent que l'on se doit d'essayer parfaitement au point pour une audition, je trouve cela respectable et ce degré d'exigence me convient parfaitement si on l'érige comme un objectif mais pas comme un dogme. Effectivement je voulais comme tu l'as mentionné Okay mettre celà au clair.
Mais peut-être était-ce déjà clair dans l'esprit de tout le monde auquel cas on interrogation n'a pas lieu d'être.
Mais peut-être était-ce déjà clair dans l'esprit de tout le monde auquel cas on interrogation n'a pas lieu d'être.
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Re: Degré de finition et prestation publique
Pianojar : je ne sais pas où et dans quelles circonstances tu as lu/entendu cela mais je crois que tu as un peu compris de travers !
Pour moi connaitre son morceau à 100 ou 150% n'est pas une exigence du public ou de la grande famille PM vis à vis des participants aux rencontres mais bien un conseil judicieux pour les amateurs peu habitués à se produire devant un auditoire et qui se retrouvent complétement perdus lorsque le morceau qu'ils croyaient bien maitriser leur échappe totalement lors de la prestation en public.
Si tu travailles avec un prof , il saura te mettre en garde contre un éventuel excès de confiance et t'aidera à présenter un morceau vraiment au point .
Mais si tu travailles seul depuis longtemps , tu peux être très à l'aise à la maison et convaincu que ton morceau n'a plus de secret pour toi alors que c'est loin d'être le cas : plus dure sera la chute !!
Pour ma part c'est une amie qui m'a parlé de cette histoire de pourcentages il y a quelques années et j'avoue que cela m'a fait réfléchir.
N'ayant jamais fréquenté ni conservatoire ni école de musique , je dirais que 100% c'est savoir son morceau par coeur et être capable de se raccrocher plus ou moins bien aux branches si on a un trou de mémoire et que 150% c'est être capable de reprendre n'importe quelle mesure dans le désordre et d'enchaîner. (grosso modo ! les spécialistes n'hésiteront pas à me contredire si nécessaire .
)
Et clairement je suis incapable de l'un comme de l'autre puisque le par coeur me semblait totalement inenvisageable il y a 2 ans et reste un Everest quasi impossible à atteindre encore aujourd'hui !
(bon pas complétement , un petit Grieg des 3 que j'ai joués en février dernier avait eu la bonne idée de s'incruster tout seul dans ma mémoire sans que je lui demande rien , brave petiot !
)
Bref , je n'ai pas l'ambition de présenter en public un morceau su à 100 ou 150 % (mon amie m'avait dit qu'il fallait au moins du 200%, haha !! ) mais j'ai compris que quand ça me paraissait bien , ce n'était pas assez et qu'il fallait absolument travailler et retravailler mon morceau dans tous les sens pour au moins réussir à éviter d'être prise au dépourvu .
Que le 150% soit ou non un objectif réaliste , le garder en ligne de mire permet de s'approcher d'une maitrise qui aidera un peu à contrebalancer le trac de la prestation publique .
Après, chacun fait comme il l'entend bien sûr et heureusement qu'il y a des pianistes plus cools que d'autres qui ne cèdent pas à la panique pour un doigt qui rippe sur la touche !
Et assurément, la plupart d'entre nous ne peut pas avoir un répertoire varié et béton pour jongler avec les nouveaux morceaux et éblouir les petits copains à chaque réunion !
Sans doute faut-il savoir faire des choix judicieux .....

Pour moi connaitre son morceau à 100 ou 150% n'est pas une exigence du public ou de la grande famille PM vis à vis des participants aux rencontres mais bien un conseil judicieux pour les amateurs peu habitués à se produire devant un auditoire et qui se retrouvent complétement perdus lorsque le morceau qu'ils croyaient bien maitriser leur échappe totalement lors de la prestation en public.
Si tu travailles avec un prof , il saura te mettre en garde contre un éventuel excès de confiance et t'aidera à présenter un morceau vraiment au point .
Mais si tu travailles seul depuis longtemps , tu peux être très à l'aise à la maison et convaincu que ton morceau n'a plus de secret pour toi alors que c'est loin d'être le cas : plus dure sera la chute !!
Pour ma part c'est une amie qui m'a parlé de cette histoire de pourcentages il y a quelques années et j'avoue que cela m'a fait réfléchir.
N'ayant jamais fréquenté ni conservatoire ni école de musique , je dirais que 100% c'est savoir son morceau par coeur et être capable de se raccrocher plus ou moins bien aux branches si on a un trou de mémoire et que 150% c'est être capable de reprendre n'importe quelle mesure dans le désordre et d'enchaîner. (grosso modo ! les spécialistes n'hésiteront pas à me contredire si nécessaire .

Et clairement je suis incapable de l'un comme de l'autre puisque le par coeur me semblait totalement inenvisageable il y a 2 ans et reste un Everest quasi impossible à atteindre encore aujourd'hui !
(bon pas complétement , un petit Grieg des 3 que j'ai joués en février dernier avait eu la bonne idée de s'incruster tout seul dans ma mémoire sans que je lui demande rien , brave petiot !

Bref , je n'ai pas l'ambition de présenter en public un morceau su à 100 ou 150 % (mon amie m'avait dit qu'il fallait au moins du 200%, haha !! ) mais j'ai compris que quand ça me paraissait bien , ce n'était pas assez et qu'il fallait absolument travailler et retravailler mon morceau dans tous les sens pour au moins réussir à éviter d'être prise au dépourvu .
Que le 150% soit ou non un objectif réaliste , le garder en ligne de mire permet de s'approcher d'une maitrise qui aidera un peu à contrebalancer le trac de la prestation publique .
Après, chacun fait comme il l'entend bien sûr et heureusement qu'il y a des pianistes plus cools que d'autres qui ne cèdent pas à la panique pour un doigt qui rippe sur la touche !

Et assurément, la plupart d'entre nous ne peut pas avoir un répertoire varié et béton pour jongler avec les nouveaux morceaux et éblouir les petits copains à chaque réunion !
Sans doute faut-il savoir faire des choix judicieux .....

"Il faut que cela soit si gai , si gai , que l'on ait envie de fondre en larmes ."
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Re: Degré de finition et prestation publique
Désolée , je n'ai pas lu les messages précédents avant de poster ! Il y a donc redite !
Mais je proteste et m'insurge contre la mesure "pifométrique" , moi qui me suis donné tant de mal pour apporter une contribution hautement scientifique à ces calculs de pourcentage !!!

Mais je proteste et m'insurge contre la mesure "pifométrique" , moi qui me suis donné tant de mal pour apporter une contribution hautement scientifique à ces calculs de pourcentage !!!



"Il faut que cela soit si gai , si gai , que l'on ait envie de fondre en larmes ."
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Re: Degré de finition et prestation publique
Ah je ne suis pas tout seul alorsModerato Cantabile a écrit :
le par coeur me semblait totalement inenvisageable il y a 2 ans et reste un Everest quasi impossible à atteindre encore aujourd'hui !

Pour moi ce n'est même pas l'Everest c'est la lune !

Modifié en dernier par pianojar le jeu. 09 juin, 2016 18:12, modifié 1 fois.
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Re: Degré de finition et prestation publique
jean-séb a écrit : Tu as bien compris que ce n'est qu'une façon commode et imagée de parler, pour dire qu'on est très bien préparé : à 150%, 200% ou 300%, peu importe, c'est pifométrique !
Ben oui j'ai bien compris c'est pifométrique


Le mot "finition" me dérange aussi. Je n'ai jamais rien eu à l'état "fini" moi, non plus.
Re: Degré de finition et prestation publique
Et si on rajoute là dessus la question des 5 ou des 10 derniers %, on n'est pas sortis de l'auberge.
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Re: Degré de finition et prestation publique
Sans parler de prestation publique, (finalement ce n'est pas le plus important...), êtes-vous nombreux à posséder à votre répertoire une ou deux pièces permanentes. J'entends une pièce pas très difficile, jouable après des vacances, par coeur, et qui vous ressemble.
Soyez nombreux à répondre s'il vous plaît, j'aimerais proposer dans quelques temps un travail à ce sujet. Justement sur la gestion du trac. Merci à tous !
Soyez nombreux à répondre s'il vous plaît, j'aimerais proposer dans quelques temps un travail à ce sujet. Justement sur la gestion du trac. Merci à tous !
Sylvie Piano http://courspianocollectif.com/
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Re: Degré de finition et prestation publique
La réponse est non car je ne joue rien par coeur mais celà n'a rien à voir avec la question du trac
Re: Degré de finition et prestation publique
N'oublions pas qu'ici nous rapportons parfois sur le vif ce que nous découvrons au moment où nous le découvrons, ce qui explique souvent le ton assez passionné comme si nous découvrions la Vérité absolue.
Je crois que nous sommes plusieurs à avoir été surtout surpris, sincèrement surpris et perplexes en constatant à quel point nous ne sommes pas dans notre état normal lorsque nous jouons en public, surtout quand c'est tout nouveau, quand ça nous arrive rarement, etc. Au début on ne sait pas pourquoi il se passe tout ça. Et on pense que ça n'arrive qu'à nous. Puis on voit d'autres qui vivent la même chose, on commence à partager les recettes, les méthodes, les questions... Alors peut-être oui que les tentatives d'exprimer cet écart en termes de pourcentage est un peu tiré par les cheveux ou naïf, c'est très possible.
Ce qu'on découvre aussi c'est que "être prêt" ça peut s'exprimer de plein de manières:
Pour moi les réunions PM peuvent être uniques si elles permettent d'expérimenter tout ça et d'en parler un peu librement. Bien sûr c'est toujours délicat, il y a une sensibilité à fleur de peau, mais heureusement aussi plein de moments hyper beaux et émouvants où le pianiste joue comme en transe et quitte le piano avec un grand sourire. C'est intéressant, c'est riche. Je pense qu'en étant sincèrement curieux à l'écoute des autres on apprend aussi beaucoup sur soi, sur ce qu'on aime vraiment de la musique, ce qui nous captive, ce qui nous lie en fait à ce monde là. Et une vie entière ne suffit pas à faire le tour de ces questions.
Je crois que nous sommes plusieurs à avoir été surtout surpris, sincèrement surpris et perplexes en constatant à quel point nous ne sommes pas dans notre état normal lorsque nous jouons en public, surtout quand c'est tout nouveau, quand ça nous arrive rarement, etc. Au début on ne sait pas pourquoi il se passe tout ça. Et on pense que ça n'arrive qu'à nous. Puis on voit d'autres qui vivent la même chose, on commence à partager les recettes, les méthodes, les questions... Alors peut-être oui que les tentatives d'exprimer cet écart en termes de pourcentage est un peu tiré par les cheveux ou naïf, c'est très possible.
Ce qu'on découvre aussi c'est que "être prêt" ça peut s'exprimer de plein de manières:
- je sais parfaitement mon morceau.
j'ai passé avec succès tous les mini-tests hyper pointus que je m'inflige chez moi pour savoir si je suis prête.
je meurs d'envie de jouer ce morceau pour les amis du forum.
j'ai l'impression que je vais encore découvrir des choses sur ce morceau au contact du public
Pour moi les réunions PM peuvent être uniques si elles permettent d'expérimenter tout ça et d'en parler un peu librement. Bien sûr c'est toujours délicat, il y a une sensibilité à fleur de peau, mais heureusement aussi plein de moments hyper beaux et émouvants où le pianiste joue comme en transe et quitte le piano avec un grand sourire. C'est intéressant, c'est riche. Je pense qu'en étant sincèrement curieux à l'écoute des autres on apprend aussi beaucoup sur soi, sur ce qu'on aime vraiment de la musique, ce qui nous captive, ce qui nous lie en fait à ce monde là. Et une vie entière ne suffit pas à faire le tour de ces questions.
Re: Degré de finition et prestation publique
+1pianojar a écrit :La réponse est non car je ne joue rien par coeur mais celà n'a rien à voir avec la question du trac
Re: Degré de finition et prestation publique
Sylvie, pour te répondre, si cela t'es utile:sylvie piano a écrit :Sans parler de prestation publique, (finalement ce n'est pas le plus important...), êtes-vous nombreux à posséder à votre répertoire une ou deux pièces permanentes. J'entends une pièce pas très difficile, jouable après des vacances, par coeur, et qui vous ressemble.
Soyez nombreux à répondre s'il vous plaît, j'aimerais proposer dans quelques temps un travail à ce sujet. Justement sur la gestion du trac. Merci à tous !
_UNE pièce pas très "difficile", oui la K32 de Scarlatti
_DEUX pièces, oui aussi, mais ce serait prétentieux de ma part de qualifier l'Invention n°1 de Bach comme "pas très difficile", en tout cas pour le moment, elle est incrustée
_Par cœur, oui (ce que je joue est quasiment forcément par cœur pour moi)
_Apres une coupure courte (les vacances!) oui, la K32 qui revient quasi en entier même après plusieurs semaines sans la jouer),
_Après une longue coupure, plusieurs mois sans jouer, pas même une fois, j'ai perdu à 90% la Sarabande de Haendel, à 50% le solfeggietto de CPE Bach, à 70% la mazurka en do mineur de Glinka, à 95% la valse en la mineur de Chopin (mais là c'est carrément deux ans sans jouer une seule mesure), sauf la montée en arpège qui se finit par un "5tolet", j'ai eu trop de mal à incruster le déplacement en entier, au tempo, je ne tiens pas à le perdre.
Merci Sylvie
PS: juste pour rappel et pour ton sujet, je suis un adulte apprenant, depuis 3 ans.

Modifié en dernier par Wandarnok le jeu. 09 juin, 2016 21:00, modifié 4 fois.
Re: Degré de finition et prestation publique
Oui, une, le Rappel des oiseaux, et je viens d'ajouter un petit morceau jazzy mais il faut encore que je parte en vacances pour savoir si ce dernier va rester (je pense que oui) et je ne pars pas souvent en vacances
.
(faudrait p'têt déplacer ce petit sondage de Sylvie dans un fil ad hoc parce que sur celui-ci la question c'était quand même finition ET prestation publique?)

(faudrait p'têt déplacer ce petit sondage de Sylvie dans un fil ad hoc parce que sur celui-ci la question c'était quand même finition ET prestation publique?)