Dans certains morceaux (souvent des chefs d'oeuvres !) se trouve un passage précis de quelques mesures parfois même tres court qui suffit à vous faire vivre une émotion intense inexplicable (corps envahit de frissons, gorge nouée, comme une explosion dans la tête à se la prendre à deux mains devant une telle beauté, pleurs de tristesse ou de bohneur !...)
Personnellement je ressents cela par exemple à l'écoute du concerto n°2 de Rachmaninov (entre autres) dans le premier mouvement au moment précis de la prise de rythme ponctué aux timbales apres le roulement et la montée crescendo des cuivres, les mesures qui suivent me mettent "par terre" ! (pourtant je n'ai aucune origine russe ou bien dans une vie antérieure qui sait ?!)
Je ne sais pas si tout le monde ressent la même chose au même moment
pour moi c'est le point culminant du concerto environ 5mn 50sc apres le début selon les versions + ou moins rapides (je n'ai pas la partition je ne peux donc pas vous situer plus précisément le moment exact).
Dites-moi vous aussi quelles sont les compositions et les mesures précises qui vous font pleurer !
En éspérant que vous me ferez découvrir des oeuvres pianistiques boulversantes que je ne connaissais pas.
Quelles mesures précises vous font pleurer ?!
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André Quesne
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Bonjour Gaspard, attention à force de pleurer tu risques de te faire mal psychologiquement...non je plaisante, il s'agit là d'une émotion, tu es très réceptif à certains passages musicaux qui évoquent en toi certains faits refoulés dans ton subconscient. C'est là le domaine de la psychanalyse... On peut pleurer de joie ou de tristesse. Je pense qu'il s'agit là plus exactement d'une très grande sensibilité émotive. Cela m'est arrivé aussi en écoutant certains nocturnes de Chopin (non pas pleurer mais à la limite) surtout en les écoutant souvent. Tu n'es pas seul dans ce cas...A bientôt.
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Franz Liszt
- Messages : 1974
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- Localisation : Suisse
J'aime beaucoup:
- les 3 passages "virtuoses" de la 1ère ballade de Chopin, et spécialement le tout début du 3ème passage "virtuose"
- la sonate n°2 du même compositeur, les passages "virtuoses" des 2 premiers mouvements
- le nocturne opus 48 n°1 (je n'en suis pas sûre), le passage qui vient après la série d'accords du milieu du morceau (en fait, la reprise du thème du début en plus "passioné")
Bon, comme j'aime beaucoup Chopin, j'aurais encore plein de passsages à citer...mais je ne sais pas si tu aimes ce compositeur, donc je ne vais pas t'ennuyer!
Sinon, il y a aussi:
- le mouvement lent du concerto pour piano n°23 de Mozart, l'arrivée du piano après la très belle introduction de l'orchestre.
- les toutes premières secondes du début et de la fin du 3ème mouvement de la pathétique de Beethoven
- les 5 premières secondes du morceau op 33 n°6 de Rachmaninov (Je crois que c'est un prélude?)
-...
Voilà, c'est tout ce qui me vient en tête aujourd'hui.
- les 3 passages "virtuoses" de la 1ère ballade de Chopin, et spécialement le tout début du 3ème passage "virtuose"
- la sonate n°2 du même compositeur, les passages "virtuoses" des 2 premiers mouvements
- le nocturne opus 48 n°1 (je n'en suis pas sûre), le passage qui vient après la série d'accords du milieu du morceau (en fait, la reprise du thème du début en plus "passioné")
Bon, comme j'aime beaucoup Chopin, j'aurais encore plein de passsages à citer...mais je ne sais pas si tu aimes ce compositeur, donc je ne vais pas t'ennuyer!
Sinon, il y a aussi:
- le mouvement lent du concerto pour piano n°23 de Mozart, l'arrivée du piano après la très belle introduction de l'orchestre.
- les toutes premières secondes du début et de la fin du 3ème mouvement de la pathétique de Beethoven
- les 5 premières secondes du morceau op 33 n°6 de Rachmaninov (Je crois que c'est un prélude?)
-...
Voilà, c'est tout ce qui me vient en tête aujourd'hui.
Le ciel est aussi beau que ton âme; la terre est noire comme mon coeur.
(Chopin à Grzymala)
(Chopin à Grzymala)
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gaspard
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gaspard
C'est le cas de pas mal de personnes du forum, il me semble...comme toi Chopin est mon compositeur préféré
C'est vrai, si je ne m'étais pas forcée à arrêter d'écrire, j'aurais pu mettre 2 pages entières....le "problème" avec Chopin c'est qu'il y a tellement de passages fabuleux chez lui que j'avais du mal a choisir un extrait plus qu'un autre 
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gaspard
encore Chopin : l'Etude n°3 opus 25 en Fa Majeur, cet sorte de galop à 3 temps et les mesures 21 à 28 (si c'est du 3/4 ? je n'ai pas la partition non plus) avec ces accords "flamenco" La bémol Majeur superposé à Sol puis Sol Majeur sur Fa je trouve ce passage tres touchant, de préférence la version du jeune J.F Neuburger (chez DiscAuvers) qui joue cette étude moins "sec" que les autres en faisant bon usage de la pédale
J'ai remarqué que dans plusieurs compositions de Chopin interviennent des
passages "espagnolisant", était-il influencé par la musique espagnole ? Aurait-il étudié dans son enfance des compositeurs espagnols, ou lui arrivait-il d'en jouer chez lui pour son plaisir ?
J'ai remarqué que dans plusieurs compositions de Chopin interviennent des
passages "espagnolisant", était-il influencé par la musique espagnole ? Aurait-il étudié dans son enfance des compositeurs espagnols, ou lui arrivait-il d'en jouer chez lui pour son plaisir ?
Je pensais bien que c'était ironique, mais je ne trouve pas avoir été extrêmement précise...j'aurais pu faire pire!c'était ironique...
Sinon, pour revenir au sujet...j'aime beaucoup la 2ème rhapsodie hongroise de Liszt, surtout les passages plus "tristes"; et également le début de sa "Pensée des Morts".
Le ciel est aussi beau que ton âme; la terre est noire comme mon coeur.
(Chopin à Grzymala)
(Chopin à Grzymala)
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gaspard
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Jypé
- Messages : 1331
- Enregistré le : mer. 22 mars, 2006 7:22
- Mon piano : Yamaha U3 & Feurich 190 Langlau 1982
- Localisation : Toulouse
Pas forcément Gaspard ! mais on t'a reconnu avec ce message en tout point identique à celui passé par un certain evans sur le forum pianiste mag ; tu sais, ce type qui drague comme un fou sur tout ce qui bouge... Même que su piano bleu, le webmaster songe à rendre payante ces annonces... Et voici la drague au sentiment, pardon, aux sentiments.
Pudique et coincé.
Pudique et coincé.
Je rejoins totalement Franz, ces mesures qui vous/nous font frémir n'y parviennent que parce qu'elles sont l'aboutissement d'un discours. Construit lui-même par toutes ces mesures qu'on retiendra pourtant moins alors qu'elles font un travail d'autant plus remarquable et ingrat !
Modifié en dernier par Sol le sam. 15 juil., 2006 11:14, modifié 1 fois.
11è variation des études symphoniques de Schumann. reprise du thème en octaves avec le contrechant qui vient s'en mèler.
Il a fallu que je remette l'oreille dans un cd de Franck, j'arrive plus à me décoller de prélude aria et final. Le final ? on pourrait croire qu'il va finir de manière grandiose, fortissimo avec tous les thèmes superposés (tiens, ça me rappelle le prélude choral et fugue ce que j'écris...) mais non, il sombre complètement..., dolce, elargissement des figures rythmiques... et la reprise du thème du prélude est à couper le souffle.
(Mince, j'ai pas cité Chopin !!! rholala...)
Sinon, les passages rapides avec les crescendo de la mort et virtuosité gratuite me font prendre mes jambes à mon cou... et dégager au plus vite.
Il a fallu que je remette l'oreille dans un cd de Franck, j'arrive plus à me décoller de prélude aria et final. Le final ? on pourrait croire qu'il va finir de manière grandiose, fortissimo avec tous les thèmes superposés (tiens, ça me rappelle le prélude choral et fugue ce que j'écris...) mais non, il sombre complètement..., dolce, elargissement des figures rythmiques... et la reprise du thème du prélude est à couper le souffle.
(Mince, j'ai pas cité Chopin !!! rholala...)
Sinon, les passages rapides avec les crescendo de la mort et virtuosité gratuite me font prendre mes jambes à mon cou... et dégager au plus vite.