A défaut de maîtriser mes trilles je continue à bien travailler mes morceaux actuels, mais en projetant au futur sans trilles.
Je vous donc demande de partager sur ce fil les compositeurs ou morceaux de belle musique sans trilles. Rachmaninoff n'a pas beaucoup. Mais à part lui, je sèche...
Merci.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Fuyons les problèmes !
Le problème, c'est qu'en général la fuite des problèmes mène à d'autres problèmes. Par exemple à la musique de Ravel ou de Prokofiev. Les trilles n'y abondent pas. Par contre il faut fuir Beethoven ou Chopin, d'urgence.
Lee a écrit :mais en projetant au futur sans trilles.
Okay a écrit :Fuyons les problèmes !
Le problème, c'est qu'en général la fuite des problèmes mène à d'autres problèmes.
Je précise vouloir juste une pause au moins après mes morceaux actuels...en pensant, j'ai l'impression qu'il y a pas mal de l'oeuvre de Schumann sans trilles...
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Tiens, Romance sans paroles de Mendelssohn inspiré par Oupsi (même si elle ne serait pas d'accord d'être anti-trilles non plus ) https://youtu.be/y1uvYdW8MSk?t=9m16s
Le changement, c'est maintenant !
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Attention, sans trilles ou sans appogiatures ni mordants?
Dans Rameau peu de trilles sont écrit je dirais, mais pourtant on passe son temps à ajouter tout un tas de machin qui se tortillent (selon un code cryptique) dès qu'on peut, non ? Dans le baroque, on fait un peu ce qu'on veut, donc pourquoi pas la grève du trille?? Aux armes!
Wladyslaw a écrit :Je préfère encore 10 mesures de trilles que 5 mesures de trémolos.
Oh que je suis parfaitement d'accord avec ça... Je HAIS les trémolos J'en ai réellement souffert dans le D.946 de Schubert, la partie Andante du No.1. Je n'arrivais pas à faire ressortir ce que je voulais entendre.
Juanito a écrit : ramolos du trémolo". (c'est chopin qui disait ça, je crois, à vérifier).
J'ai comme un doute quant à l'exactitude de la citation, au moins pour le style
mais oui, une page de tremolos de Liszt est plus accessible que 10 mesures de trille dans une des dernières de Beethoven
Presto a écrit :ouarf, je sais pas, la position de la main n'est pas la même, le problème des trilles longs dans Beethoven c'est que souvent ça batifole au-dessus...
Presto a écrit :le problème des trilles longs dans Beethoven c'est que souvent ça batifole au-dessus...
Voilà! Un autre exemple qui me fait fuir: les trilles qui exigent d'être bien en mesure. Je me souvient qu'il y en avait un beau dans le premier mouvement du Concerto Italien de Bach… je jouais des battements de triples croches là ou la gauche était en double, de façon à ce que tout ça tombe ensemble. Mais un trille non mésuré ça c'était au dessus de mes moyens!
Presto a écrit :ouarf, je sais pas, la position de la main n'est pas la même, le problème des trilles longs dans Beethoven c'est que souvent ça batifole au-dessus...
Au dessus en dessous et parfois même dedans!!
C'est dégueulasse ....
Le boeuf est lent mais la terre est patiente ... (Proverbe Chinois)
"On obtient plus de chose en étant poli et armé qu'en étant juste poli" (Al Capone)
Julien84 a écrit :Mais un trille non mésuré ça c'était au dessus de mes moyens!
Je dirais à travailler lentement au métronome pour le chant, avec les trilles rapides, cadencées ou pas, mais surtout le chant doit être en place.
Un trille c'est comme un papillon qui s'envole: au début ça bat lentement et élégamment avant de prendre son envol, puis ça se pose doucement sur une fleur. Sinon ce sont de vulgaires "notes répétées régulièrement", comme dit Lee