Lee a écrit :Okay a écrit :je n'arrive toujours pas à faire ce que j'aimerais dans les 3 premières pages, qui m'intimident beaucoup plus que les 3 dernières...
Hm, qu'est-ce que tu aimerais faire que tu n'arrives pas à faire ?
A rendre ça juste beau et naturel
A la main droite, réussir un phrasé qui suit parfaitement le dessin du déroulé du thème. Avec en prime pas de faux accent, de perte de legato ou de la sonorité pleine, en gardant un style très vocal mais aussi avec l'élan et les chutes d'élan que le discours exprime.
Conférer à la gauche son balancement propre, ne pas rater un seul accord, c'est à dire tous les faire sonner à la fois bien compacts/homogènes (ça c'est vraiment très difficile à systématiser car les positions de la main changent tout le temps) et en retrait par rapport à la droite, avec la note du haut très légèrement timbrée. Et bien sur, une pédale précise sur le tout, bien changée sur les basses.
Et avant ça il faut survivre à l'introduction... elle doit sonner toute en transparence, un peu immatérielle, en s'approchant petit à petit. Le son doit contrôler les 3 plans sonores (le tout à l'intérieur du pianissimo, évidemment, sinon ce n'est pas drôle) : les basses, le nappage de doubles croches aux deux mains, et le suivi des octaves du chant. Et pour le chant en question, même problème que ce que j'ai dit au dessus, avec une phrase qui s'étale un peu plus...
J'aurais dû mieux savoir tourner mes phrases, honte à moi. 
Mais les thèmes de la 4ème ballade me semblaient bien décrits comme les chants des sirènes.
La plus belle est connue comme la plus difficile, je ne sais pas si c'est vrai pour les pianistes qui les ont joués.
