Pour rappel/info, il y a régulièrement des concerts le mardi soir (20h30) salle Cortot.
L'entrée est gratuite, avec participation libre des auditeurs.
Le but est de présenter et promouvoir les jeunes talents.
Je vous recommande chaudement ces concerts, souvent très impressionnants de part la proximité avec le piano, dans une magnifique acoustique, avec des programmes souvent très intéressants et, cela va sans dire, magnifiquement exécutés.
Voilà les programmes du mois de mars :
Mardi 3 mars
Jae Yeon WON (Corée)
Premier Prix du Concours International Ciudad de Ferrol (Espagne, 2014)
Lauréat du Concours International Marguerite Long (Paris, 2012)
HAYDN Sonate en ut maj. Hob. 16/48
LISZT Ballade N°2
GRANADOS "Los requiebros" de Goyescas
BARTOK Suite "En plein air" Sz.81
Mikhail MOROZOV (Russie)
Lauréat des Concours Internationaux de Kazan (Russie, 2011), Casablanca (Maroc, 2012), Pontoise et Maisons-Lafitte (France, 2008 et 2013)
C.TRENET / A.WEISSENBERG Mois d'avril à Paris
SAINT-SAËNS/LISZT/HOROWITZ Danse Macabre
Lukas OKROSTVARIDZE (Géorgie)
Premier Prix "Piano Campus" (Pontoise, 2015)
Premier Prix du Concours International d'Almaty (Kazakhstan, 2011)
Lauréat du Concours International Valdimir Horowitz à Kiev
BACH / SILOTI Prélude en si min.
CHOPIN Sonate N°2 en si bémol min. op.35
LISZT Rhapsodie hongroise N°2
Mardi 31 mars
Avan YU (Canada)
Premier Prix du Concours International de Sydney (2012)
Médaille d'Argent au Concours International de Santander (2008)
BEETHOVEN Sonate N°27 op.90
SCHUMANN Carnaval op.9
Antonii BARYSHEVSKIY (Ukraine)
Premier Prix du Concours International Arthur Rubinstein (Tel Aviv, 2014)
Premier Prix du Concours International Interlaken Classic (Berne, 2014)
Premier Prix du Concours International de Musique du Maroc (Rabat, 2013)
LIGETI Musica Ricercata
MESSIAEN Vingt regards sur l'Enfant Jésus - Extraits
Concerts salle Cortot
- jean-séb
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- Enregistré le : lun. 16 oct., 2006 20:36
- Mon piano : Yamaha C3
- Localisation : Paris
Re: Concerts salle Cortot
Sans compter, pour ceux dont l'emploi du temps le permet, les concerts gratuits de 12h30 le mardi et le jeudi, voire d'autres jours.
Re: Concerts salle Cortot
Merci pour ces infos!


Re: Concerts salle Cortot

“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: Concerts salle Cortot
Bon j'ai fait mes deux discussions, je suis tranquille jusqu'à 2016.
Re: Concerts salle Cortot
Merci pour l'info, d'autant que je ne vois pas ces concerts sur le site (mais vus sur offi par ex):
http://www.sallecortot.com/agenda.cfm?r
http://www.sallecortot.com/agenda.cfm?r
Re: Concerts salle Cortot
Je crois que c'est plutôt à chercher par ici : Animato.
- jean-séb
- Messages : 11305
- Enregistré le : lun. 16 oct., 2006 20:36
- Mon piano : Yamaha C3
- Localisation : Paris
Re: Concerts salle Cortot
J'ai déjà dit tout le bien que je pense de la salle Cortot, de son acoustique et de sa programmation, notamment de ses concerts gratuits du mardi et du jeudi à 12h30. Quelle chance pour les Parisiens, surtout s'ils sont retraités, d'avoir ainsi à leur disposition les plus brillants jeunes pianistes pour jouer des œuvres connues et moins connues. J'ai même récemment renoncé à un déménagement intéressant parce que ça m'aurait trop éloigné de la salle Cortot !
Ce midi, c'étaient deux élèves de Rena Shereshevskaya, dont on a beaucoup parlé ces derniers temps puisqu'elle est aussi la professeur d'un certain Lucas Debargue ! Voici le programme, typiquement un programme bien adapté pour le concert, à la fois parce que ce sont des musiques qui s'écoutent mieux, je trouve, en concert qu'en disque, et aussi parce qu'elles mettent bien en valeur les pianistes qui les jouent.

Deux pianistes très remarquables, dans un programme très différent.
Dans le premier, toute l'âme russe, avec sa fougue et sa sentimentalité extrêmement bien servies par un pianiste gringalet mais dont les mains avaient une puissance impressionnante. Je ne suis pas un spécialiste de Scriabine du tout, qu'il m'arrive de trouver filandreux sous des doigts moins habiles. Ici, rien de tel, cette troisième sonate était une vraie merveille.
Dans le second, le jeune fille, bien fluette aussi mais non moins énergique, a très bien interprété ce Ravel moins souvent donné que ses autres pièces. Le présentateur a rappelé qu'elles avaient été données la première fois en concert de façon anonyme et qu'on avait attribué cette œuvre inconnue tantôt à l'excentrique Satie, tantôt à l'académique Dubois. C'est bien étrange, car il y a quand même une sonorité typiquement ravélienne, faite de diaphanéité, même si Ravel a, paraît-il, voulu durcir ses harmonies dans cette œuvre. Quant au Saint-Saëns transcrit brillamment par Liszt et encore surenjolivé par Horowitz, c'était un feu d'artifice époustouflant ; de quoi j'aurai l'air maintenant quand j’ânonnerai péniblement la transcription relativement simple de la Danse macabre par Henri Cramer ?
Ce midi, c'étaient deux élèves de Rena Shereshevskaya, dont on a beaucoup parlé ces derniers temps puisqu'elle est aussi la professeur d'un certain Lucas Debargue ! Voici le programme, typiquement un programme bien adapté pour le concert, à la fois parce que ce sont des musiques qui s'écoutent mieux, je trouve, en concert qu'en disque, et aussi parce qu'elles mettent bien en valeur les pianistes qui les jouent.

Deux pianistes très remarquables, dans un programme très différent.
Dans le premier, toute l'âme russe, avec sa fougue et sa sentimentalité extrêmement bien servies par un pianiste gringalet mais dont les mains avaient une puissance impressionnante. Je ne suis pas un spécialiste de Scriabine du tout, qu'il m'arrive de trouver filandreux sous des doigts moins habiles. Ici, rien de tel, cette troisième sonate était une vraie merveille.
Dans le second, le jeune fille, bien fluette aussi mais non moins énergique, a très bien interprété ce Ravel moins souvent donné que ses autres pièces. Le présentateur a rappelé qu'elles avaient été données la première fois en concert de façon anonyme et qu'on avait attribué cette œuvre inconnue tantôt à l'excentrique Satie, tantôt à l'académique Dubois. C'est bien étrange, car il y a quand même une sonorité typiquement ravélienne, faite de diaphanéité, même si Ravel a, paraît-il, voulu durcir ses harmonies dans cette œuvre. Quant au Saint-Saëns transcrit brillamment par Liszt et encore surenjolivé par Horowitz, c'était un feu d'artifice époustouflant ; de quoi j'aurai l'air maintenant quand j’ânonnerai péniblement la transcription relativement simple de la Danse macabre par Henri Cramer ?