Bonjour,
Cette année je considère m'inscrire aux cours du CNED pour la licence en musicologie de Paris-Sorbonne (diplômants) et cherche à me faire une idée par rapport au nombre d'heures de travail que cela représente, même si j'imagine que cela varie suivant le niveau de chacun. (Je travaille et j'ai des enfants... plus les heures de travail de piano et de chant à intégrer...).
Est-ce que quelqu'un a déjà fait cette formation ? Avez-vous des infos / conseils à partager ??
merci bcp !
Licence en musicologie à distance (CNED)
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Re: Licence en musicologie à distance (CNED)
Cela peut dépendre beaucoup du niveau de solfège (et écriture, analyse, etc, le cas échéant) que vous avez. Quelqu'un qui globalement débute (qui lit très peu la musique) aura beaucooooooup plus de travail que celui qui pratique un instrument depuis longtemps. Après, c'est beaucoup de lectures par rapport à l'histoire de la musique et pas mal d'écoute (quel bonheur pour les jeunes étudiants musicologues d'aujourd'hui ce doit être d'avoir accès à youtube et autres, cela doit simplifier bien des choses).
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.
Re: Licence en musicologie à distance (CNED)
salut, est-ce que je peux te demander pourquoi tu comptes suivre cette formation ? tu espères en faire quoi du diplôme plus tard ? et tu sais qu'il y a également de la musicologie à paris 8 ? je n'ai pas fait musicologie mais je connais pas mal de gens qui eux oui. et à paris 8 ils sont plus "cools" qu'à la sorbonne, c'est plus libertaire, ouvert, alors qu'à la sorbonne (en musico) ils sont un peu vieux jeu.. ce qui n'empêche pas que leur formation soit de qualité, c'est juste que certains profs ne sont pas très marrants.
sinon je suis d'accord avec gracou.
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- Mylène
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Re: Licence en musicologie à distance (CNED)
J'aurais bien aimé préparer un master de musique par le CNED, mais ils s'arrêtent à la licence.
Je ne sais pas comment se passent les cours à distance, mais j'imagine qu'il faut une sacrée organisation et beaucoup de volonté pour préparer une licence.
J'ai préparé autre chose seule cette année, c'est plusieurs heures par jour sur toute une année scolaire en plus du travail, de la vie familiale... Pour ma part, je prenais ce temps le matin, je me levais plus tôt (j'ai la chance de ne pouvoir me lever qu'à 8h en temps normal, ça aide), ainsi je pouvais ensuite faire ma journée normalement.
En ce qui concerne la licence "musique" en elle-même, c'est à la portée du commun des mortels. Pas très technique, surtout axée sur l'histoire et l'esthétique. Les quelques disciplines techniques comme l'analyse et l'écriture s'arrêtent aux rudiments, mais j'imagine que c'est toujours plus facile lorsqu'on a le professeur en face.
Je ne sais pas comment se passent les cours à distance, mais j'imagine qu'il faut une sacrée organisation et beaucoup de volonté pour préparer une licence.
J'ai préparé autre chose seule cette année, c'est plusieurs heures par jour sur toute une année scolaire en plus du travail, de la vie familiale... Pour ma part, je prenais ce temps le matin, je me levais plus tôt (j'ai la chance de ne pouvoir me lever qu'à 8h en temps normal, ça aide), ainsi je pouvais ensuite faire ma journée normalement.
En ce qui concerne la licence "musique" en elle-même, c'est à la portée du commun des mortels. Pas très technique, surtout axée sur l'histoire et l'esthétique. Les quelques disciplines techniques comme l'analyse et l'écriture s'arrêtent aux rudiments, mais j'imagine que c'est toujours plus facile lorsqu'on a le professeur en face.
Re: Licence en musicologie à distance (CNED)
la licence de la sorbonne ? à paris 8 il y a pas mal de pratique, c'est ça aussi que je trouve bien, au moins la moitié des cours je pense (à vérifier). le premier jour c'est les tests, que j'avais passés, c'est pour voir dans quel niveau te mettre : dictée, harmonie, écriture, etc.Mylène a écrit : En ce qui concerne la licence "musique" en elle-même, c'est à la portée du commun des mortels. Pas très technique, surtout axée sur l'histoire et l'esthétique. Les quelques disciplines techniques comme l'analyse et l'écriture s'arrêtent aux rudiments, mais j'imagine que c'est toujours plus facile lorsqu'on a le professeur en face.
- Mylène
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Re: Licence en musicologie à distance (CNED)
Non, je suis une provinciale.
Mais je pensais que toutes les licences se valaient plus ou moins ?
A mon époque c'était le DEUG suivi de la licence, mais beaucoup d'histoire, esthétique (musique et littérature ; histoire des arts...).
De ce que me racontent les étudiants de ma région de Paris ou d'ailleurs, c'est toujours ainsi, et toutes se valent.
De l'analyse rudimentaire.
Des cours d'écriture basiques, du solfège très simple, de l'harmonie au clavier primaire, et en effet des tests étaient faits pour nous classer dans différents groupes.
Je n'ai jamais fait de conservatoire, et je n'en ai jamais souffert lors de mes études.
La licence permettait d'accéder ensuite au CAPES, et les cours étaient largement orientés dans cette optique : Acquérir de la méthode ; et des connaissances englobant un large éventail général, mais pas de détail.
Mais je pensais que toutes les licences se valaient plus ou moins ?
A mon époque c'était le DEUG suivi de la licence, mais beaucoup d'histoire, esthétique (musique et littérature ; histoire des arts...).
De ce que me racontent les étudiants de ma région de Paris ou d'ailleurs, c'est toujours ainsi, et toutes se valent.
De l'analyse rudimentaire.
Des cours d'écriture basiques, du solfège très simple, de l'harmonie au clavier primaire, et en effet des tests étaient faits pour nous classer dans différents groupes.
Je n'ai jamais fait de conservatoire, et je n'en ai jamais souffert lors de mes études.
La licence permettait d'accéder ensuite au CAPES, et les cours étaient largement orientés dans cette optique : Acquérir de la méthode ; et des connaissances englobant un large éventail général, mais pas de détail.
Re: Licence en musicologie à distance (CNED)
à paris 8, il y a harmonie et écriture de tous niveaux, et le niveau 5 est très élevé. ce que j'en ai vu : harmonisations à 5 voix, écriture de basses, mélodies, accompagnement, sur des partitions à trou très loin de la simple cadence (changements de tonalité compliqués), etc. il y a aussi des relevés de rythmes jazz, ou même de solos de batterie ! quand j'ai passé les tests j'ai été très étonné de ne pas être dans le niveau le plus élevé sachant que j'ai fait beaucoup de classique et de jazz. et les cours de pratique continuent jusqu'au master, voire doctorat.
donc je pense que ce n'est pas dans toutes les universités pareil.
souvent les gens pratiquent un instrument à côté, ils veulent devenir musiciens, et la fac leur permet d'avoir un diplôme, d'apprendre des choses variées, et aussi de rencontrer des musiciens ce qui permet de monter des projets (le cned n'offrant pas cet avantage).
donc je pense que ce n'est pas dans toutes les universités pareil.
oui c'est le problème de la licence de musico, c'est que c'est surtout utile pour passer le capes (il faut un master en plus aujourd'hui).Mylène a écrit : La licence permettait d'accéder ensuite au CAPES, et les cours étaient largement orientés dans cette optique : Acquérir de la méthode ; et des connaissances englobant un large éventail général, mais pas de détail.
souvent les gens pratiquent un instrument à côté, ils veulent devenir musiciens, et la fac leur permet d'avoir un diplôme, d'apprendre des choses variées, et aussi de rencontrer des musiciens ce qui permet de monter des projets (le cned n'offrant pas cet avantage).
Re: Licence en musicologie à distance (CNED)
J'ai connu une étudiante qui avait fait son deug (les deux premières années de licence, pour les plus jeunes
) à Montpellier et la suite à la Sorbonne. Bilan d'après elle : un niveau équivalent, quelques intervenants passionnants et d'autres nettement moins, comme partout, donc. Le niveau était plus élevé dans certaines matières et plus bas dans d'autres. Elle me disait qu'il y avait beaucoup de "j'me la pète à la Sorbonne" et que l'aura et la grandeur passée y faisaient pour beaucoup. Bref, elle ne regrettait pas son choix, mais disait que ce n'était ni mieux ni moins bien qu'ailleurs.
En ce qui concerne le Capes, je n'ai pas les chiffres, mais je ne me souviens pas avoir vu à l'époque une hégémonie de la Sorbonne.
La musicologie mène en effet principalement au Capes. Le paradoxe, c'est que les cours ne sont absolument pas orientés dans cette direction. On s'attache plutôt à former les futurs chercheurs. Je vous laisse imaginer le nombre de poste de chercheurs dans cette spécialité ainsi que les débouchés autres...

En ce qui concerne le Capes, je n'ai pas les chiffres, mais je ne me souviens pas avoir vu à l'époque une hégémonie de la Sorbonne.
La musicologie mène en effet principalement au Capes. Le paradoxe, c'est que les cours ne sont absolument pas orientés dans cette direction. On s'attache plutôt à former les futurs chercheurs. Je vous laisse imaginer le nombre de poste de chercheurs dans cette spécialité ainsi que les débouchés autres...

La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou. Salvador Dali.