nox a écrit :@Okay : je crois que tu as mal lu, il parle de la sonate n°14 de Mozart
Oh purée ... désolé Ashiro, il faut que je dorme plus moi. Je n'édite pas mon message pour que le fil reste compréhensible, mais je "retire" évidemment mes remarques à ce sujet.
Ashiro a écrit :
J'avais joué le premier mouvement de l'op 109 mais je l'ai pas retouché depuis... Enfin ils sont pas sympa alors de mettre dans l'intitulé "1st mouvement de Sonate Classique (Mozart, Beethoven, Schubert, Haydn) au choix" si finalement les seules qu'ils veulent entendre sont les grosses sonates de Beethoven...
Non, il ne veulent pas seulement entendre les grosses sonates de Beethoven. Ils veulent une vraie forme sonate, avec les 2 thèmes antithétiques, le développement, etc (la cloche sonne presque toujours quand tu commences la reexposition, ce n'est pas mauvais signe si ça sonne à ce moment là !). Je pense qu'un bon choix est une "intermédiaire-solide" de Beethoven, type la Caille ou la Pastorale, ou plein d'autres d'ailleurs. La Pathétique va très bien aussi. Avec une sonate de cc type là joué correctement, tu es relativement tranquille.
La Waldstein ou l'Appasionnata, c'est au dessus et c'est la grande classe si tu peux, mais très dures à réussir en concours. Je ne viserais pas quelque chose d'aussi dur vu qu'il faut aussi réussir une étude, qui suffit à démontrer les moyens. Pleins d'autres numéros font l'affaire. Je connais mal les dernières Haydn, mais il y a aussi de quoi faire. Enfin j'éviterais autant Schubert que Mozart, trop aléatoire en concours. Je suis du même avis que JPS et nox pour les risques liés à Mozart (moins "rentable" que Beethoven).
Pour les numéros d'études de Chopin, les 8 et 10 de l'opus 10 me semblent un excellent compromis. La 9, les lentes en général, et les 2 premières de l'opus 25 sont à éviter car seront vues comme un choix de """facilité""" par rapport aux autres études.
Il faut penser avant tout (comme ça a été justement dit plus haut) qu'il faut avant tout jouer très bien ce qu'on joue et ne surtout pas chercher à impressionner en prenant des risques trop importants. Et cerise sur la gateau, si possible ne pas jouer pareil que tout le monde).
Je me suis aperçu des années après que lorsque j'avais bien ou mal fait ces calculs, ça avait souvent été un facteur déterminant des succès et échecs.