Parquet collé ou flottant ?

[ternoc]

Bonjour,
Y a t'il des retours d'expérience en rapport avec cette question ?
Le parquet sera posé dans une pièce neuve dédiée '' musique ''. La dalle est en béton sur vide sanitaire.
Merci de vos réponses.
Slts

[bafien]

face un un problème de nuisance sonore, flottant assurément.
pour le reste je ne sais pas ...

[ternoc]

J'ai oublié de préciser : pas de voisinage proche, maison isolée.

[PATRICIA D]

bonjour, je pense qu'une pose flottante est préférable, avec une bonne sous couche résiliente, même si le plus important pour l'acoustique de la pièce est le matériau de finition (dans ce cas le bois) qui possède un coefficient d'absorption et qui influence le temps de réverbération de la pièce. Le bois n'est pas trop mauvais, c'est ce que j'ai mis chez moi et ma pièce est assez bonne d'un point de vue acoustique. D'autre part, je préfère la pose flottante car en général il y a moins de problèmes après la pose, il faut surtout laisser un bon espace entre le mur et le parquet pour que la dilatation ne créée pas de désordres.

[tech_piano]

Personnellement je me méfie de la pose flottante, j'ai eu deux expériences négatives (malgré de très bonnes sous-couches), et j'en suis venu au bon vieux collage qui a résolu la question.

En pose flottante, le parquet fait souvent "peau de tambour", et là c'est insoutenable au niveau acoustique, cela fait une réverbération qui "claque"...

Aussi je vous suggère un parquet collé sur semelle de liège, à priori c'est l'option qui est la plus facile à travailler une fois la pose terminée; un simple tapis peut suffire, alors qu'avec une pose flottante, vous aurez probablement plus de mal à rendre l'acoustique homogène...

[BM607]

Pour ma part j'ai fait une pose flottante de parquet massif (lames de teck huilé) car je voulais me rapprocher de "la boîte dans la boîte" pour pouvoir jouer en toute circonstances nuit et jour.

Monté sur sous-couche liège, globalement il résonne assez peu car il est assez chargé, par le piano déjà (grand quart de queue : appui en 3 points assez éloignés), et ensuite par des meubles (3 bibliothèques ouvertes pour casser les réflexions) ainsi que par le tabouret et le pianiste, donc il est relativement neutre et avec des fréquences propres non gênantes (moins problématique que les murs par exemple).

Si je n'avais pas eu ce cahier des charges je me serais peut-être dirigé vers le collé, mais je ne pense pas que cela aurait fait une grosse différence (je ne dirais pas la même chose s'il n'était pas chargé, là effectivement on pourrait craindre une mise en résonance pour certaines fréquences du piano, voir (*) ), il y a beaucoup d'autres points plus délicats.

Par contre je tenais au bois massif non verni pour l’absorption (laquelle est encore améliorée par de la laine de roche comprimée posée au sol sous le piano)

BM

(*) en première approximation on peut raisonner en supposant la sous-couche résiliente remplacée par de l'air, pour donner une idée de la fréquence, et on a alors :
Frésonnance= c/(2xPi) x (racine(ro/(m x d)),
avec :
C : vitesse du son dans l’air (340 m/s environ)
ro : densité de l’air (kg/m3) = 1,21 à 20 °C°
m : masse surfacique de la membrane en Kg/m²
d : distance au sol, donc épaisseur de la couche résiliente (m)
Soit :
Frésonnance= 60 / racine(m x d),
Pour du bois de densité faible (500 Kg/m3) d'épaisseur 10 mm et une sous-couche de 5 mm il vient
Frésonnance = 120 hz
Donc dans les graves du piano (environ à 2 octaves sous le LA 440).
Pour du bois lourd (teck) on est à 92 Hz, un peu plus grave.

Ensuite si on veut une valeur précise on introduit la matière de la sous-couche résiliente dans l'équation.

[ternoc]

Merci beaucoup pour vos réponses.
Slts