Bonjour,
Un question me taraude.
Habitué des salles de concerts, du disque... je dirais qu'en France Steinway occupe 80% du marché. Peut-être Yamaha arrive t-il en 2ème position... mais après ?
Plus vu un BOsendorfer depuis des lustres, encore moins un Bechstein...
D'où ma question : est-ce une spécificité franco - française ?
Qui du reste de l'Europe ? En Allemagne, a t-on l'occasion de pouvoir se nourrir d'un Steingraeber, Seiler, Bechstein, Sauter, Buthner (j'en oublie ?).
Fazioli, entendu une fois (beurk). Kawai (?)
Aux EU, j'ai entendu parler de MAson & Hamelin (mais jamais entendu du coup... il y en abvait chez Magne mais idem, bof...)
Pianos de concert : monopole de Steinway
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- rachmaninoff
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Re: Pianos de concert : monopole de Steinway
En Allemagne, C. Bechstein organise régulièrement des concerts (souvent dans leurs centres de vente), avec des pianos C. Bechstein, bien sûr. À ma connaissance, ce type de concerts n'existe pas dans l'hexagone ? En France, Bechstein est bien représenté à la Roque d'Anthéron (2 Bechstein pour 4 Steinway, je crois ?), avec un instrument magnifique (http://www.youtube.com/watch?v=jdU6uIJ8lxU, vidéo déjà évoquée sur le forum il me semble).
Les Bösendorfer sont apparemment souvent appréciés dans le domaine du jazz (il y avait deux grands Bösen au Festival Jazz à Vienne cette année, ainsi qu'un grand quart). La controversée Lisitsa est également une grande adepte du modèle Impérial, dont elle vante les mérites dans cette vidéo. Elle a joué sur un Impérial lors de son concert à la Royal Albert Hall à Londres.
J'avais été étonné en voyant que pas mal de candidats du Concours Chopin 2010 n'avaient pas choisi Steinway : Yamaha, Shigeru Kawai ou Fazioli ont souvent été sélectionnés, peut-être autant. D'ailleurs, ce n'est pas grâce à un Steinway que Avdeeva a remporté le concours, mais grâce à un Yamaha (mais cela n'a rien à voir bien sûr).
Mais il faut bien avouer que Steinway a vraiment réussi à dominer les salles, malgré quelques exceptions... La majorité des grands pianistes joue sur Steinway, donc je ne pense pas que ce soit une "spécialité franco-française". Et, personnellement, cela ne me gêne pas !
Les Bösendorfer sont apparemment souvent appréciés dans le domaine du jazz (il y avait deux grands Bösen au Festival Jazz à Vienne cette année, ainsi qu'un grand quart). La controversée Lisitsa est également une grande adepte du modèle Impérial, dont elle vante les mérites dans cette vidéo. Elle a joué sur un Impérial lors de son concert à la Royal Albert Hall à Londres.
J'avais été étonné en voyant que pas mal de candidats du Concours Chopin 2010 n'avaient pas choisi Steinway : Yamaha, Shigeru Kawai ou Fazioli ont souvent été sélectionnés, peut-être autant. D'ailleurs, ce n'est pas grâce à un Steinway que Avdeeva a remporté le concours, mais grâce à un Yamaha (mais cela n'a rien à voir bien sûr).
Mais il faut bien avouer que Steinway a vraiment réussi à dominer les salles, malgré quelques exceptions... La majorité des grands pianistes joue sur Steinway, donc je ne pense pas que ce soit une "spécialité franco-française". Et, personnellement, cela ne me gêne pas !
Ma chaîne YouTube : www.youtube.com/user/Bortki
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Re: Pianos de concert : monopole de Steinway
Je confirme que lors des concours internationaux, on voit apparaître de plus en plus d'autres pianos que les STEINWAY.
A une époque où les concertistes jouent leur carrière à chaque concert, il faut dire que l'on ne trouve pas souvent de STEINWAY en bon état (souvent trop joués), bien préparés et faciles à jouer; les techniciens capables de révéler tout le potentiel d'un STEINWAY sont rares, ce qui en concours n'est pas une aide.
C'est pourquoi les instruments ne demandant pas une prise en charge technique aussi importante sont souvent présentés en meilleure forme, et récoltent les suffrages des concertistes depuis 10 ans:
-BECHSTEIN gagne du terrain grâce à des ambassadeurs de renom (Aldo Ciccolini, Abdel Rahman El Bacha, etc.);
-KAWAI, bien qu'assez atypique, semble se creuser une part non négligeable en ce moment, sans doute en raison de sa constance de toucher et de sonorité (égalité et moelleux);
-BOESENDORFER est choisi par quelques artistes de tempérament très tranché, et reste très demandé pour le jazz; ce sont des instruments qui sont plus faciles à amplifier et sonoriser que STEINWAY (qui mise tout sur la projection); la sonorité BOESENDORFER est très riche "dans le piano", ce qui donne une marge de manoeuvre supplémentaire aux ingénieurs du son (il en reste toujours "assez" pour que le rendu soit bon);
-YAMAHA tend à être moins demandé qu'il y a 10 ans, mais avec la sortie du nouveau CF-X, on aura peut-être un regain d'intérêt; le CF-III-S était tout de même un sacré piano qui a connu de grandes heures de gloire.
Pour avoir beaucoup joué les STEINGRAEBER, je leur trouve un potentiel inégalé pour le répertoire classique et romantique, mais en instrument totalement polyvalent, je suis un grand adepte des FAZIOLI (F-278 et F-308) qui me semblent être les plus aboutis des instruments de concert actuels, offrant à la fois un toucher aux nuances illimitées et facile de prise en main, ainsi qu'un tempérament racé et subtil au service d'une palette de couleurs inouïes.
Mais ce n'est que mon humble avis...
A une époque où les concertistes jouent leur carrière à chaque concert, il faut dire que l'on ne trouve pas souvent de STEINWAY en bon état (souvent trop joués), bien préparés et faciles à jouer; les techniciens capables de révéler tout le potentiel d'un STEINWAY sont rares, ce qui en concours n'est pas une aide.
C'est pourquoi les instruments ne demandant pas une prise en charge technique aussi importante sont souvent présentés en meilleure forme, et récoltent les suffrages des concertistes depuis 10 ans:
-BECHSTEIN gagne du terrain grâce à des ambassadeurs de renom (Aldo Ciccolini, Abdel Rahman El Bacha, etc.);
-KAWAI, bien qu'assez atypique, semble se creuser une part non négligeable en ce moment, sans doute en raison de sa constance de toucher et de sonorité (égalité et moelleux);
-BOESENDORFER est choisi par quelques artistes de tempérament très tranché, et reste très demandé pour le jazz; ce sont des instruments qui sont plus faciles à amplifier et sonoriser que STEINWAY (qui mise tout sur la projection); la sonorité BOESENDORFER est très riche "dans le piano", ce qui donne une marge de manoeuvre supplémentaire aux ingénieurs du son (il en reste toujours "assez" pour que le rendu soit bon);
-YAMAHA tend à être moins demandé qu'il y a 10 ans, mais avec la sortie du nouveau CF-X, on aura peut-être un regain d'intérêt; le CF-III-S était tout de même un sacré piano qui a connu de grandes heures de gloire.
Pour avoir beaucoup joué les STEINGRAEBER, je leur trouve un potentiel inégalé pour le répertoire classique et romantique, mais en instrument totalement polyvalent, je suis un grand adepte des FAZIOLI (F-278 et F-308) qui me semblent être les plus aboutis des instruments de concert actuels, offrant à la fois un toucher aux nuances illimitées et facile de prise en main, ainsi qu'un tempérament racé et subtil au service d'une palette de couleurs inouïes.
Mais ce n'est que mon humble avis...

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Re: Pianos de concert : monopole de Steinway
J'ai assisté à un concert il y a quelques semaines au cours duquel le pianiste jouait sur un Bösendorfer et il y a quelques mois un autre sur un Bechstein. Certes pas dans des grandes salles.
Au concours Chopin, Steinway est la marque la plus représentée, mais pas l'unique.
Au concours Chopin, Steinway est la marque la plus représentée, mais pas l'unique.
Modifié en dernier par Bonusmalus le mer. 01 août, 2012 13:29, modifié 1 fois.
Bonusmalus
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Re: Pianos de concert : monopole de Steinway
Merci pour vos commentaires !
C'est vrai, j'avais oublié les concours Chopin et même Rubinstein je crois où effectivement j'ai vu passé même un Kawai.
IL me semble qu'un CD était sorti il y a quelques années qui permettait de découvrir une même oeuvre jouée sur plusieurs pianos de concert. Mais impossible de mettre la main dessus !
Oh bien sur j'ai été si souvent ému par des steinway.... mais vu aussi que l'on a pas souvent l'occasion de comparer, j'aimerais juste pouvoir voir ce que donne les "concurrents".
Vu aussi l'article sur Steinway sur le site de Pianos Esther à Liège, intéressant.
C'est vrai, j'avais oublié les concours Chopin et même Rubinstein je crois où effectivement j'ai vu passé même un Kawai.
IL me semble qu'un CD était sorti il y a quelques années qui permettait de découvrir une même oeuvre jouée sur plusieurs pianos de concert. Mais impossible de mettre la main dessus !
Oh bien sur j'ai été si souvent ému par des steinway.... mais vu aussi que l'on a pas souvent l'occasion de comparer, j'aimerais juste pouvoir voir ce que donne les "concurrents".
Vu aussi l'article sur Steinway sur le site de Pianos Esther à Liège, intéressant.
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Re: Pianos de concert : monopole de Steinway
je suis allé écouter un concert à l Etang des Eaulnes ( ça faisait partie du festival de La Roque d'Anthéron ) Shani Diluka interprétant le concerto n°12 de Mozart et le n°3 de Beethoven et le piano était un Bechstein
eh bien ça était une grosse déception, le piano était complètement éteint, un son agréable mais aucune dynamique et la pauvre Diluka avait beau s' éreintait dessus il n'en sortait rien ( Guezelya qui était là a vite dit il y a un problème avec le piano, elle a joué quelques note dessus à la fin du concert et nous a dit qu'il fallait vraiment "taper" trés fort pour en sortir quelque chose ) et dans les pianissimos on n'entendait pratiquement rien.
bon l'accoustique n'est pas terrible mais l'an dernier j'avais entendu au même endroit A. Tharaud sur un Steinway et c'était beaucoup mieux
probablement un pb du à ce piano mais c'est décevant
par contre l'an dernier j'avais entendu au chateau St Estève Yuliana Avdeeva jouer sur un Fazzioli de toute beauté
eh bien ça était une grosse déception, le piano était complètement éteint, un son agréable mais aucune dynamique et la pauvre Diluka avait beau s' éreintait dessus il n'en sortait rien ( Guezelya qui était là a vite dit il y a un problème avec le piano, elle a joué quelques note dessus à la fin du concert et nous a dit qu'il fallait vraiment "taper" trés fort pour en sortir quelque chose ) et dans les pianissimos on n'entendait pratiquement rien.
bon l'accoustique n'est pas terrible mais l'an dernier j'avais entendu au même endroit A. Tharaud sur un Steinway et c'était beaucoup mieux
probablement un pb du à ce piano mais c'est décevant
par contre l'an dernier j'avais entendu au chateau St Estève Yuliana Avdeeva jouer sur un Fazzioli de toute beauté
On se trompe rarement, on ne va simplement pas assez loin. Hélène Grimaud
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