Je vous explique mon problème: Je débute au piano, et jusqu'à présent, je n'ai "joué" des morceaux que de méthodes avec CDs.
Donc, la façon dont je procède est la suivante:
* Première lecture (sans chercher à jouer, juste de la lecture);
* Ecoute du morceau avec le CD joint (j'en profite pour suivre en lisant bien sûr);
* Démarrage de l'étude MS (droite, puis gauche), puis mains ensemble.
Seulement voilà, à partir d'un moment, je vais surement avoir des partitions sans avoir le CD, et je me demandais si ce n'était pas une mauvaise habitude d'apprendre un peu " à l'oreille " au final. En effet, quand je fais une fausse note, je m'en rends compte, puisque cela ne ressemble pas à l'enregistrement. Maintenant, une fois que j'aurai des morceaux sans comparaison, je me dis que je vais surement faire des fautes "naturelles" sans même m'en rendre compte (si ça sonne bien)...
Donc votre avis: Ne devrais-je pas plutôt étudier AVANT le morceau, faire un enregistrement, puis comparer APRES ?
Qu'est-ce qui est le plus efficace au final ?
Efficacité: Faut-il écouter un morceau avant de l'étudier ?
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http://gigi-au-piano.over-blog.com/
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Re: Efficacité: Faut-il écouter un morceau avant de l'étudie
Dans ta manière de procéder, quand tu dis que tu commences par lire la partition, avant même d'écouter le CD, est-ce que ça veut dire que tu entends ce que tu lis, dans ta tête, si tu entends quelque chose? Ou est-ce juste une lecture où tu traduis verbalement ou rythmiquement (nom des notes, comptage des temps, etc.) ce que tu vois sur la partition? (donc, passes-tu par la médiation des mots?)
Parce que si tu n'entends rien, intérieurement, à la lecture de la partition, il me semble tout de même souhaitable d'écouter le morceau avant de commencer à le déchiffrer, histoire de savoir un peu où tu vas. Sauf si le défi est de déchiffrer pour déchiffrer, mais encore une fois, on déchiffre bien quand on entend un peu ce qui est écrit. Lire, en musique, c'est entendre ce qui est écrit. (c'est pourquoi je dis que la musique est encore pour moi, malgré la passion, les années et le temps que j'y consacre, une langue étrangère: je n'entends qu'une petite partie de ce que je lis, et par bribes, comme quand je lisais du Virgile au lycée: je sais que c'est beau, mais je ne peux pas le lire comme un poème de Baudelaire, je tâtonne, je me trompe, parfois j'ânonne).
Pour répondre à ta question, il est rare que je ne connaisse pas du tout un morceau dont j'aborde l'étude au piano. C'est l'écoute préalable du morceau qui me donne envie de le jouer.
Sinon, parfois je déchiffre des morceaux que je n'ai pas à l'oreille, pour progresser en déchiffrage, et là la fausse note est à repérer par la pure écoute, tu sens que quelque chose sonne mal et donc tu sais qu'il y a eu une fausse note quelque part. Mon prof me dit qu'il faut que je change ma manière de réagir en cas d'erreur, car je suis trop cérébrale (j'entends la fausse note, je regarde les notes sur la partition, je compare avec ce que j'ai joué, j'identifie l'erreur, je rejoue = 5 opérations, alors qu'en étant plus instinctif et plus à l'écoute on réduit le nombre d'opérations à un flux presque instantané : j'entends la fausse note et en même temps je me laisse guider par l'oreille pour corriger en jouant). Ça a l'air de rien mais c'est primordial. Et extrêmement difficile pour moi!
Parce que si tu n'entends rien, intérieurement, à la lecture de la partition, il me semble tout de même souhaitable d'écouter le morceau avant de commencer à le déchiffrer, histoire de savoir un peu où tu vas. Sauf si le défi est de déchiffrer pour déchiffrer, mais encore une fois, on déchiffre bien quand on entend un peu ce qui est écrit. Lire, en musique, c'est entendre ce qui est écrit. (c'est pourquoi je dis que la musique est encore pour moi, malgré la passion, les années et le temps que j'y consacre, une langue étrangère: je n'entends qu'une petite partie de ce que je lis, et par bribes, comme quand je lisais du Virgile au lycée: je sais que c'est beau, mais je ne peux pas le lire comme un poème de Baudelaire, je tâtonne, je me trompe, parfois j'ânonne).
Pour répondre à ta question, il est rare que je ne connaisse pas du tout un morceau dont j'aborde l'étude au piano. C'est l'écoute préalable du morceau qui me donne envie de le jouer.
Sinon, parfois je déchiffre des morceaux que je n'ai pas à l'oreille, pour progresser en déchiffrage, et là la fausse note est à repérer par la pure écoute, tu sens que quelque chose sonne mal et donc tu sais qu'il y a eu une fausse note quelque part. Mon prof me dit qu'il faut que je change ma manière de réagir en cas d'erreur, car je suis trop cérébrale (j'entends la fausse note, je regarde les notes sur la partition, je compare avec ce que j'ai joué, j'identifie l'erreur, je rejoue = 5 opérations, alors qu'en étant plus instinctif et plus à l'écoute on réduit le nombre d'opérations à un flux presque instantané : j'entends la fausse note et en même temps je me laisse guider par l'oreille pour corriger en jouant). Ça a l'air de rien mais c'est primordial. Et extrêmement difficile pour moi!
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Re: Efficacité: Faut-il écouter un morceau avant de l'étudie
On peut souhaiter qu'à l'étape ultérieure, tu arrives à des morceaux pour lesquels il y a des dizaines de cd.gigipiano a écrit : Seulement voilà, à partir d'un moment, je vais surement avoir des partitions sans avoir le CD (...)

Personnellement, avant j'écoutais d'abord un enregistrement. Maintenant, je m'astreins à déchiffrer sans écoute préalable et j'y viens que lorsque je commence à connaître un peu la partition. Je pense que tout cela n'a pas énormément d'importance. Plus tu écouteras de musique plus ton oreille s'affinera. Il faut juste essayer d'éviter de ne jamais lire. A mon petit avis, bien sûr.
Bonusmalus
Re: Efficacité: Faut-il écouter un morceau avant de l'étudie
Quand je dis "lire", c'est lire les note. En fait, je lis seul à haute voix: j'ai lu que c'était plus efficace que de lire mentalement, donc j'applique. Je le prends pour un exercice de lecture, mais par contre, je ne cherche pas à "entendre dans ma tête": j'ai essayé au début, mais je crois que j'en serai incapable, sauf à lire bien sûr une partition que je connais, mais dans ce cas, ce n'est plus vraiment de la lectureOupsi a écrit :Dans ta manière de procéder, quand tu dis que tu commences par lire la partition, avant même d'écouter le CD, est-ce que ça veut dire que tu entends ce que tu lis, dans ta tête, si tu entends quelque chose? Ou est-ce juste une lecture où tu traduis verbalement ou rythmiquement (nom des notes, comptage des temps, etc.) ce que tu vois sur la partition? (donc, passes-tu par la médiation des mots?)

Ce n'est pas mon objectif en effet. Ma question concerne bien un morceau que je souhaite ensuite éudier. Je pense que "bien" lire(ce qui n'est pas encore mon cas) est important, c'est pour ça que je fais cette première étape.Oupsi a écrit :... Sauf si le défi est de déchiffrer pour déchiffrer
Je suis convaincu que la lecture est indispensable. D'où ma première étape. Et quand j'écoute le CD, je suis sur la partition également.Bonusmalus a écrit :... Je pense que tout cela n'a pas énormément d'importance. Plus tu écouteras de musique plus ton oreille s'affinera. Il faut juste essayer d'éviter de ne jamais lire. A mon petit avis, bien sûr.
Donc à ton avis l'étape 2/ d'écoute du CD préalable est "optionelle" ? ou plutôt, si je la fais pas, ça ne change pas grand chose ??
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- bach_addict
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Re: Efficacité: Faut-il écouter un morceau avant de l'étudie
je pense qu'il faut commencer par écouter au moins une fois le morceau pour voir "comment ça sonne", avec partition si on arrive à suivre, et puis après on peut passer des semaines à travailler le morceau sans écouter de CD. Mais ça demande quand meme un minimum de capacités en solfège.
Vers la fin du travail d'un morceau, on peut écouter différentes interprétations pour réfléchir à comment on veut rendre certains passages, mais le morceau est déjà en place.
Est ce qu'il est utile d'écouter le morceau régulièrement quand on le met en place ? Pour moi, non, c'est inutile. La mise en place "fine" du rythme se fait en lisant la partition, plutôt qu'en essayant d'écouter et de retenir. C'est beaucoup plus simple avec partition.
Vers la fin du travail d'un morceau, on peut écouter différentes interprétations pour réfléchir à comment on veut rendre certains passages, mais le morceau est déjà en place.
Est ce qu'il est utile d'écouter le morceau régulièrement quand on le met en place ? Pour moi, non, c'est inutile. La mise en place "fine" du rythme se fait en lisant la partition, plutôt qu'en essayant d'écouter et de retenir. C'est beaucoup plus simple avec partition.
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
Re: Efficacité: Faut-il écouter un morceau avant de l'étudie
Ok. Pour l'instant, j'écoute le CD au début, mais plus ensuite. En fait, je l'écoute pour voir comment ça sonnera. ça me motive aussi quelque part, car je pense que j'aurai du mal à travailler un morceau sans savoir où je vais.bach_addict a écrit :je pense qu'il faut commencer par écouter au moins une fois le morceau pour voir "comment ça sonne", avec partition si on arrive à suivre, et puis après on peut passer des semaines à travailler le morceau sans écouter de CD. Mais ça demande quand meme un minimum de capacités en solfège.
On est d'accord dans le principe. Quand je parlais d'écouter le morceau, c'était au début en fait, avant de démarrer vraiment. Je réécoute ensuite une fois que je me suis enregistré pour voir si j'aurai pas oublié un #... Mais en jusqu'à présent, je m'en suis toujours rendu compte en étudiant, car ça sonnait pas juste. Mais c'est vrai qu'une fois, j'ai réécouté en cours d'étude, car je trouvais que ça clochait. Mais non... Je jouais bien ce qui était attendu.bach_addict a écrit :Est ce qu'il est utile d'écouter le morceau régulièrement quand on le met en place ? Pour moi, non, c'est inutile. La mise en place "fine" du rythme se fait en lisant la partition, plutôt qu'en essayant d'écouter et de retenir. C'est beaucoup plus simple avec partition.
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Re: Efficacité: Faut-il écouter un morceau avant de l'étudie
J'écoute toujours le morceau avant de me mettre au piano. Quand je mets au piano et que je commence à travailler, je connais déjà par cœur le morceau dans ma tête. Je veux dire que ma chaine Hi-Fi interne (si je puis m'exprimer ainsi) est capable de passer le morceau du début à la fin. Et j'ai écouté le morceau en suivant la partition. J'ai fait une étude harmonique, mélodique, thématique.
Enfin, je ne joue un morceau que si je l'ai entendu. Je joue le morceau parce que je l'ai trouvé beau en l'entendant. A partir du moment où j'ouvre la partition, c'est que je l'ai entendu.
C'est ma méthode, ça marche pour moi. Mais peu importe la méthode, ce qui compte, c'est le résultat. D'autres personnes que moi pourront sûrement obtenir de très bons résultats en utilisant une autre méthode.
Néanmoins, il peut y avoir des exceptions. Si je joues une œuvre que quelqu'un m'a conseillé et que cette œuvre est rare, que je n'ai pas d'enregistrement à ma disposition. Ou bien je demande à la personne de me jouer le morceau ou je me débrouille avec ma lecture à vue qui n'est pas très bonne, pour me faire une idée du morceau.
Bien sûr, les musiciens qui font des créations d'œuvres de musique contemporaine sont confrontés à ce problème. Mais c'est pas encore mon cas.
Enfin, je ne joue un morceau que si je l'ai entendu. Je joue le morceau parce que je l'ai trouvé beau en l'entendant. A partir du moment où j'ouvre la partition, c'est que je l'ai entendu.
C'est ma méthode, ça marche pour moi. Mais peu importe la méthode, ce qui compte, c'est le résultat. D'autres personnes que moi pourront sûrement obtenir de très bons résultats en utilisant une autre méthode.
Néanmoins, il peut y avoir des exceptions. Si je joues une œuvre que quelqu'un m'a conseillé et que cette œuvre est rare, que je n'ai pas d'enregistrement à ma disposition. Ou bien je demande à la personne de me jouer le morceau ou je me débrouille avec ma lecture à vue qui n'est pas très bonne, pour me faire une idée du morceau.
Bien sûr, les musiciens qui font des créations d'œuvres de musique contemporaine sont confrontés à ce problème. Mais c'est pas encore mon cas.