sylvie piano a écrit :Pour moi ce mot sonne comme " liberté "! Choix ! Talent ! Magicien ! Celui qui apporte le rêve d'un moment !
Bel hommage à mes oreilles...
En lisant l'édito ce matin, j'avais aussi un peu tiqué sur le mot 'saltimbanque' (sans voir sur le coup qu'il pouvait s'agir d'un jeu de mots) mais j'étais néanmoins restée sur l'impression que Friédérich était carrément impressionné par les finalistes. En effet, la citation présentée plus haut par BM607 est immédiatement suivie de la phrase
Les deux 2e Prix ex æquo imposent tout autant le respect et ça continue avec des fleurs pour tout le monde. Ça se termine néanmoins sur un ton résolument
cabotin:
Enfin, le dernier lauréat, Emil Simeonov, dirige le département de mathématiques appliquées à l’université de Vienne, en Autriche. Entre Schubert, Scarlatti, Brahms et Liszt, il n’aura pas eu le temps d’exposer ses travaux de recherche, ce qui, curieusement, n’a pas frustré le millier de personnes enthousiastes, qui ont passé un réjouissant après-midi. Sacrés amateurs !
Le ton est admiratif--je dirais plus, je crois deviner que Friédérich est carrément, en anglais je dirais 'humbled', non pas humilié (mauvaise traduction de google), mais 'rempli d'humilité' ou 'saisi d'humilité' (à propos de la profession d'Oliver Dupont, 'ingénieur financier', il écrit
À ma grande honte, je n’ai pas osé lui demander de quoi il s’agissait...) En même temps, le cabotinage suggère une espèce d'ambiguïté, d'ambivalence que je soupçonnerais cacher une petite pointe d'envie, plutôt que d'ironie.
Le mot 'saltimbanque' peut chatouiller mais vu le contexte à la fois admiratif et cabotin, je conclus sans hésiter que c'est Sylvie piano qui a raison

. D'ailleurs,
y a qu'à écouter l'enregistrement, c'est en effet magique de faire ainsi chanter ces études cher Okay

.