Après avoir lu les messages de Jean-Séb, j'ai compris que deux conceptes sont importants dans le concepte de "déportation": le transfert des personnes en masse et l'internement. Les Dreamers constituent entre 800.000 et 1 million des personnes qui ne se souviennent plus la langue ou le pays d'où leurs parents les ont amenés, et ils sont menacés. Quand ce gouvernement voulait mettre en place des controles au faciès et bannir des villes "sanctuaires", ils ont notamment utilisé comme argument le précedent juridique permettant l'internement des Japonais-Américains (pendant la 2ème guerre mondiale), si vous pouvez imaginer ce que ça veut dire. C'est pourquoi on parle sans arrêt de fascisme, ce n'est pas un cri au loup.
Alors, finalement, on peut bien disputer les termes de "déportation" ou "conduit à la frontière" je crois que les deux sont liés et applicables ici. Je partage avec vous
ce témoignage très émouvant d'un représentant Chinois-Américain homme politique contre ces lois, il explique le précedent abhorrent historique qu'ils voulaient citer, et il pose la question de si les Allemands-Américains étaient internés : non, seulement les Japonais-Américains, c'étaient plus faciles à identifier par leur race et les contrôles au faciès. Malheureusement ce précédent juridique n'a jamais été clairement supprimé par le Cour Suprème.
Lazur84 a écrit : dim. 24 sept., 2017 14:33
...Je suis d'accord que l'écart d'âge a donné lieu à des commentaires franchement nuls... mais bon, ce n'est pas l'exemple qui me viendrait tout de suite pour parler d'idées qui avancent
Mais c'est ce que je pointais, le sexisme ordinaire qui est notre quotidienne, c'était juste un exemple parmi plein d'autres que je pouvais donner, et surtout le fait qu'on s'en fiche de la différence de l'âge quand la femme est plus jeune. Ils sont les idées reçues, il faut que quelqu'un soulève pour pointer le doigt pour qu'on se rend compte. C'est une culture hostile aux femmes, on peut trouver plein autour de nous.
Lazur84 a écrit : dim. 24 sept., 2017 14:33
les femmes ont ici les mêmes droits que les hommes (interdiction aux deux de porter atteinte à la pudeur). C'est l'application du droit qui ne semble pas la même pour les deux. Je ne dis pas que ce n'est pas grave, mais il ne faut pas tout confondre, sinon on ne sait plus ce qu'il faut combattre !
Je répète, ce n'est pas la même loi pour les femmes et les hommes, un article récent sur les lois :
http://www.lci.fr/societe/canicule-a-t- ... 56231.html
Lazur84 a écrit : dim. 24 sept., 2017 14:03
Tu n'as pas bien compris ce que je voulais dire et tu fais une opposition entre agir et penser qui n'a pas lieu d'être à mon avis :
Zorro = monde binaire, les bons et les méchants, les bons doivent éliminer les méchants.
Socrate = dialogue socratique = Socrate parle toujours avec un "ignorant" qui le questionne, s'étonne, agite des pensées toutes faites parfois mais pas toujours, bref, veut savoir. Socrate ne lui donne pas les réponses mais le met sur la voie, le guide, pour qu'il les trouve tout seul = meilleure façon de convaincre, meilleure façon de tout remettre en cause.
Et puis bon, je ne comprends pas comment on peut opposer penser et agir : tu veux dire que quand tu agis, tu ne penses pas ?? Ou plutôt tu veux dire qu'il y a deux sortes de gens, ceux qui pensent et qui ne servent à rien, ceux qui agissent et qui ne réfléchissent pas ?? Ou tu veux dire que je t'ennuie et que tu préfères agir ? que je t'ennuie tout court ?
Bah, c'est juste que ce n'est pas la première fois qu'on suggère que je joue Zorro.

Si tu fais une recherche sur le mot Zorro tu verras. Mais je ne pense pas (enfin j'espère) qu'ils ne voyaient pas comme tu as décrit, mais plutôt quelqu'un qui est passionné pour la justice et qui veut agir en conséquence.
On a déjà essayé de me faire le questionnement Socrate. Et je le trouve non seulement inadapté à un forum, sur lequel on intervient réponse par réponse en temps lent parfois, mais comme interlocuteur ou comme victime

, je le trouve ennuyant, lent, fastidieux et pedant. Ce n'est pas une discussion, ça fait comme une interrogation dans laquelle on est forcé de suivre où l'autre veut nous amèner, sans savoir où on va et ce qu'il ou elle pense vraiment, c'est souvent à sens unique au lieu d'un vrai partage ou une confrontation des opinions. Sincèrement, ça ne m'intéresse pas de jouer le rôle de l'un ou l'autre dans une dialogue Socrate.
Bien sûr je ne voulais pas opposer penser et agir qui fonctionnent ensemble. Mais ça ne suffit pas d'admettre qu'il y a du sexisme et de la discrimination (déjà ce que quelques un ne sont pas capable de faire, on a vu). Après, il faut agir. On peut ne pas être d'accord sur les moyens, mais quand on décrie ou abat ou rejette les propositions qui ont pour but de changer vers l'égalité - en utilisant justement le langage ou les arguments par ceux qui nient l'existence de la discrimination ou le sexisme ou qui essaient de bloquer toute action vers l'égalité - sans proposer autre moyens...tu peux comprendre comment c'est frustrant ? Quand je parle d'agir ce sont les actions à mettre en place pour améliorer la situation réele des femmes.
Si tu aimes la méthode Socrate, je fais un effort, je te pose seulement une question : s'il y a toujours la discrimination, et les chiffres montrent qu'on ne tend pas vers l'égalité, et on veut absolument changer vers une société plus égale entre femmes et hommes, sera-t-il nécessaire de prendre le genre du candidat comme un élément parmi plusieurs à considérer ? Ou non ?
(Merci BM pour le comic relief.)
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington