ondinetard a écrit :il faut rester collé au clavier et le résultat sonore est en principe le pianissimo recherché...
je viens d'essayer la technique "collé au clavier" et ça semble marcher très bien. Accessoirement, ça vient assez naturellement.
je me suis amusé dans un choral de Bach à amortir la voix centrale et la basse : on avait l'impression que le chant "claquait", c'etait magnifique (enfin juste avant le gros pain à la mesure suivante )
Merci x1000
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
piano et vite à la fois.
J'en ajoute une petite découverte avec ma prof cette semaine.
Concrètement, c'est dans la mesure 8 de la 1ere variations Goldberg. La descente à la main gauche doit être piano et rapide (66 mini à la noire, et on descend en double croches) mais je n'y arrivais pas. Je "sautais" d'une note à l'autre, vite, et je retombais comme une masse sur les touches. Clang clang clang. Sûr qu'au moins on entendait bien ma main gauche
Solution : prépositioner la main gauche sur les touches (comme si on allait jouer toutes les notes ensemble). Permet de jouer cette descente à la vitesse qu'on souhaite et aussi doucement que possible car on peut "coller" au clavier. marrant non?
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
Pour moi, le problème c'est: jouer rapide et pp (si pas très rapide, ou accord, je me positionne et je vais au fond des touches lentement)
Dans la rapidité pp, est-ce que vous allez au fond des touches ? C'est beaucoup plus simple de rester en surface. Mais le son ne me plaît pas.
J'utilise actuellement l'UC pour ce genre de passage. Mais je préfèrerai ne pas avoir à l'utiliser.
est de raccourcir plus ou mois franchement la durée des notes.
C'est la "vieille" méthode pour jouer "piano" sur un clavecin...Couperin conseillait carrément de jouer les noires comme des croches si le besoin se faisait sentir de diminuer franchement le volume sonore...
Je trouve que ça marche très bien dans certaines oeuvres rapides (et surtout si écrites pour le clavecin) comme les variations Goldberg, par exemple...l'oreille est vraiment "bluffée" par le raccourcissement de la note. Et ça permet de compenser partiellement un certain manque de légèreté en main gauche...
j'ai trouvé cette technique dans l'ouvrage de Paul Badura Skoda sur l'interprétation de BAch au clavier.
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