En effet... Et les chevilles "Diamant" employées par Steinway sont particulièrement plus flexibles que les autres, ce qui en rajoute une couche, me semble-t-il. Il n'est pas rare de trouver des chevilles en repos complet sur le cadre...piano bien tempéré a écrit : dim. 26 nov., 2017 11:33 J'ai souvent démonté des pianos à sommier découvert avec des chevilles tordues SANS ovalisation du trou correspondant !! Tout est question de la qualité des bois de sommieret quand on voit le porte-à-faux des chevilles sur des Steinway ou Bechstein non tourillonnés ....


Chez Bösendorfer, tout le meuble participe au son (d'une manière différente de chez Steinway), et je pense que le choix du sommier découvert est lié à ce concept. Lors de contacts avec des techniciens Bösendorfer, j'avais évoqué le sujet et de ce que j'ai compris, le sommier doit être totalement lié à la tension du système complet, afin d'enrichir au maximum le timbre, ce qui n'est pas réalisable de façon aussi absolue avec un sommier recouvert ou un cadre tourillonné.André Quesne a écrit : lun. 27 nov., 2017 0:27 Merci pour l'info ! Au moins j'ai appris quelque chose d'intéressant sur les Bösendorfer. Toutefois je me demande bien pourquoi ils ont maintenant toujours des sommiers découverts. N'y aurait-il pas un effet sur le timbre, une meilleure richesse harmonique ou je ne sais quoi, puisque le cadre a moins de métal ?
Il sera peut-être difficile de répondre à ma question. Enfin si vous savez...![]()

En tous cas, en tant qu'accordeur, je trouve que les Bösendorfer offrent une sensation d'accord vraiment sublime, avec une structuration du timbre que je n'ai rencontrée sur aucun autre instrument... Cela doit bien venir de quelque part!
