J'apprécie les points en commun, la difficulté de Mozart, comment un style aide un autre, les touchers et les sons différents et l'exploration.
Okay a écrit :Les dixièmes et au delà c'est un "luxe", dans la mesure où les extensions entre les doigts sont bien plus utiles que l'empan...
Non ça depend des morceaux. Tu as oublié mon fil sur les dixièmes répétés et le morceau Der Müller und der Bach de Schubert version transcrit par Liszt. Heureusement ce n'était pas mon rêve de le jouer, je l'ai laissé tomber. Mais si c'était mon rêve, j'aurais fait des exercices qu'on vante pour les pianistes pro qui font tout pour finalement arriver à plaquer les dixièmes. Je pense que les dixièmes sont le minimum pour être tranquille.
Modifié en dernier par Lee le jeu. 26 nov., 2015 22:00, modifié 1 fois.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Lee a écrit :Je me trompe ou personne n'avait parlé de Contemporain, les avantages de jouer Boulez.
Il y a de nombreux intérêts à travailler du contemporain. D'une part il y a des pièces plaisantes et extrêmement intéressantes, des couleurs sonores inédites à explorer et des rythmes pas toujours évidents (j'ai l'impression que les compositeurs ont tous un profond sens du rythme incroyablement affiné). S'agissant d'enchaînements et de superpositions de notes atonals, ça force à écouter et pondérer chacune des notes distinctement, ce que l'on ne s'efforce pas de faire autant (pourtant il le faut) pour des enchaînements d'accords "logiques" dans un cadre tonal. Quand on revient à des harmonies plus "traditionnelles", ça peut faire complètement évoluer l'écoute. Enfin, si le/la compositeur/trice est toujours parmi nous, on peut parvenir à le/la contacter par le biais de l'éditeur ou tout autre contact (ou lors d'une conférence/dédicace après un concert ? ). Ils sont en général ravis qu'on joue leur musique . En discutant, on peut alors même oser leur demander de leur faire écouter son jeu et espérer grâce à leurs conseils, entrevoir une meilleure compréhension de leur oeuvre, et par là, de la musique en général peut-être.
Okay a écrit :Les dixièmes et au delà c'est un "luxe", dans la mesure où les extensions entre les doigts sont bien plus utiles que l'empan...
Non ça depend des morceaux. Tu as oublié mon fil sur les dixièmes répétés et le morceau Der Müller und der Bach de Schubert version transcrit par Liszt. Heureusement ce n'était pas mon rêve de le jouer, je l'ai laissé tomber. Mais si c'était mon rêve, j'aurais fait des exercices qu'on vante pour les pianistes pro qui font tout pour finalement arriver à plaquer les dixièmes. Je pense que les dixièmes sont le minimum pour être tranquille.
Il y a l'ossia pour les mains à taille "humaine".
Je ne sais pas ce que sont ces exercices, mais ca me donne envie de fuir en courant...
Ah oui, l'ossia, je l'avais oublié, l'ossia ne couvrait pour toutes les parties des dixièmes, et je trouvais qu'en plus ça ne sonnait pas bien, je n'aimais pas.
Mais j'ai du mal à imaginer que ce morceau est le seul comme ça. De temps en temps, quand je me souviens, je fais des accords de plus en plus grand, avec chaque doigt plus loin. Je m'y mettrai peut-être plus régulièrement si je tombe pour un morceau avec beaucoup de dixièmes qu'il vaut mieux plaquer.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington