chnikov a écrit :C'est techniquement infaisable. Un micro-moteur ne peut que tourner, or il faut aussi caler c'est à dire annuler la torsion que la cheville a subit lors de sa rotation. On tire, on pousse, on tapote... Bref croire qu'il suffit de tourner est illusoire.
Ce geste singulier est la difficulté du métier. Chacun le sien, tu as raison bigrounours...
On cherche aussi à avoir un brin (partie de la corde située entre la cheville et le sillet/agrafe) surtendu afin d'éviter le désaccord de l'unisson en jeu fff...
C' est vrai il y a beaucoup de paramètres d' accord on évolue ,j accorde de la même manière qu' il y a 20 ans, mais je ne cale plus de la même façon, ma perception du trajet de la corde a beaucoup évolué...
Profitez de la vie, il est plus tard que vous ne le pensez ! !
bon et puis un accordeur ne fait pas qu'accorder, quand Pascal vient parfois il sort la méca pour vérifier ou ajuster quelque chose, il pique ou ponce un marteau ou quelques uns. et puis j'ai quand même l'impression qu'il y a "un tour de main", une sensibilité qui fait qu'un accord fait par un accordeur va donner un meilleur résultat que celui fait par un autre, pourtant avec à chaque fois le piano juste ( je ne sais pas si je me fais bien comprendre ) et je vois mal une machine avoir ça.
On se trompe rarement, on ne va simplement pas assez loin. Hélène Grimaud