Si tu lis ce que j'ai écris ici :
http://www.pianomajeur.net/index.php?op ... &Itemid=35
tu verras que la surface (ou plutôt le volume) n'est qu'un des aspects de la problématique.
Il faut voir si la pièce est acoustiquement cohérente, et si on peut la traiter le cas échéant (a minima par quelques artifices moyennement décoratifs : absorbeurs, diffuseurs, panneaux de Schroeder...).
Sinon, dans une pièce très réfléchissante (mettons avec des grandes parois vitrées, du béton nu...) elle ferait 100 m² qu'elle serait bien trop petite pour un piano demi queue.
Maintenant c'est vrai que si c'est un salon standard pas trop bien fichu de ce point de vue (baies vitrées, plafond plutôt bas, vitrines, carrelage au sol, peu de tentures, pas de bibliothèque ouverte...) et qu'on ne veut rien faire de plus, il faut une bonne surface (volume) pour laisser s'éteindre les réflexions non voulues.
Mais les pianistes amateurs ne sont visiblement pas très sensible à cet aspect des choses, je trouve. C'est en fait une question de tolérance. Par exemple dans une boutique exiguë, le son choque ou pas ? Par rapport à un grand hall style HANLET ou MAGNE ?
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville