Salut ! Je rejoins ce fil sur les variations Goldberg puisque je m'amuse à déchiffrer l'aria depuis un moment déjà. Je suis ce qu'on appelle je crois un "reprenant" 'ou un "revenant"

puisque je n'avais pas touché un piano depuis les quelques leçons prises à 16-17 ans (j'en ai aujourd'hui 42). Je reprends donc tranquillement depuis juillet 2008, date à laquelle j'ai cassé ma tirelire (mon épargne salariale en fait) pour un Schimmel flambant neuf. J'ai commencé par la sonate facile de Mozart, l'andante et le début de l'allegro. Ensuite, je me suis essayé à l'aria, malgré tout ce que ces pages devraient avoir d'intimidant, d'impressionnant. Je pense que si j'avais pris un professeur, il m'aurait déconseillé de (re)commencer par là. Mais c'est un tel plaisir de sentir la musique prendre forme (oh laborieusement et lentement, mesure après mesure) que j'ai persévéré. J'arrive depuis quelques jours à la jouer de façon satisfaisante pour moi, à quelques réserves près : je me suis aperçu hier que j'avais mal déchiffré les appoggiatures ! C'est pas très grave, quelques notes qui se "décalent" (hum !) –c'est la fin de la première partie qui m'a mis la puce à l'oreille. D'ailleurs, je ne comprend pas bien l'intérêt de cette notation qui complique la lecture en ne respectant pas simultanéité et verticalité (je ne sais pas si je suis très clair)!? La version Busoni (avec les ornements "développés") m'a bien aidé… Autre problème, le rythme de la main gauche qui a tendance à se laisser déséquilibrer par les mouvements de la main droite (la MG qui ralentit imperceptiblement pour attendre la mD). J'essaie de bien écouter la MG maintenant. Enfin voilà, en tout cas c'est passionnant et j'écouterai attentivement tes enregistrements, Rubato, quand le moment sera venu. Pour l'instant, j'évite d'écouter d'autres interprétations parce que je ne veux pas (trop) me laisser influencer !