
Bon blague à part, Il y a dans le logiciel Pianoteq (voir le post de Basstyra : Le piano modélisé) un réglage concernant le facteur Q de la table d'harmonie. A quoi cela correspond-il ?

Plus le facteur Q est élevé, plus la bande passante en fréquence est étroite mais meilleure est l'amplification à la fréquence de résonance.En traitement du signal, le facteur que l'on appelle Q est le facteur de résonance d'un filtre. Un filtre passe-bande est caractérisé par 3 grandeurs : fréquence centrale, gain et Q. Le Q est la largeur de bande, la sélectivité, c'est-à-dire en gros l'étendu du filtre.
C'est tout le destin de l'humanité que tu nous résume la.André Quesne a écrit : Plus le Q est élevé, meilleure sera la sélectivité
Basstyra a écrit :Pour une table d'harmonie, je ne sais pas exactement à quoi ça peut se référer. Ca pourrait être l'accentuation des fréquences propres de résonance de la table, par exemple. A zéro on aurait une table sans résonance propre, ne faisant que transmettre les vibrations entre les cordes, et en l'augmentant on aurait une table avec des fréquences de résonance, qui accentuerait donc certaines fréquences plus que d'autres. Poussé à l'extrême, les sons audibles ne seraient que les fréquences propres de la table : ça ne serait plus les cordes qui dicteraient le son (et donc notamment les notes...), mais la table.
Peut-être, mais je ne l'ai pourtant pas fait exprèsC'est tout le destin de l'humanité que tu nous résume la.
Ne serait-il pas plus exactement question de résistance mécanique de la corde en fonction de sa tensionC'est sans doute une façon de parler, c'est "l'impédance" mécanique qui dépend de la tension( la longueur sans doute, il fuat que je vérifie) et du point de frappe
Oui, mais quelle est l'unité de grandeur qui peut définir l'impédance d'une corde de piano dans son milieu vibratoireAppliquée à une corde, c'est un peu compliqué, parce que par nature les cordes sont fixes aux extrémités. Mais il s'agit d'approximation, dans la réalité les extrémités ne sont jamais fixes au sens strict, et on a également le (les) point d'appui sur le chevalet, qui sépare la corde en au moins deux zones, d'impédance différente, ce qui expliquera des réflexions et des ondes stationnaires sur chaque bout de corde. L'impédance est alors une grandeur dépendante de la longueur et de la masse de la corde. Peut-être de la tension.
C'est ce dont je doute aussi, alors à quoi bon parler d'impédance pour une corde de piano si on ne peut pas l'évaluerL'impédance acoustique ou mécanique, dans le sens ondulatoire, n'a pas, à ma connaissance, d'unité dédiée.