
A 63000 €, on est en droit d'attendre un piano sans défaut objectif pour lequel le seul véritable élément de choix serait de l'ordre du goût de l'acheteur. Visiblement, Pleyel n'est pas encore à ce niveau. Dommage !
Je n'ai pas commencé à marchander, je n'en avais pas trop le temps ni surtout l'envie. Mais même à 10 % de moins, 57 000 € pour le 204 cm me paraîtraient une somme encore nettement trop importante.Riemann a écrit :Incroyable, ces prix !! Je n'en reviens pas : as-tu senti une possibilité plus grande ou moins importante de négocier que dans un autre magasin ou alors c'est du genre "on ne fait pas de ça chez nous Môôôssieur" ?
Les aigus sont des aigus de "bons pianos" : y a-t-il encore le côté Pleyel classique (un peu velouté, cristallin) dans ces aigus ?
En ce qui concerne le toucher, il est peut-être un peu élastique mais ne m'a pas trop incommodé.Très intéressants tes tests BM, je les ai suivis depuis le début.
As-tu essayé les Pleyel ? Personnellement je me suis rendu chez Pleyel à Paris (salle Pleyel où il y a l'exposition). J'ai essayé le nouveau 204, ainsi que le 190, le toucher me paraît bon mais je m'attendais à un son plus chaleureux et plus puissant bien que l'acoustique y soit peut-être pour beaucoup étant donné la grandeur du local. Les aigus sont bons et assez perlés. J'ai essayé aussi le 280 de concert et là c'est le jour et la nuit, le son est plus puissant ce qui est normal mais avec une sonorité qui m'a parue beaucoup plus chaude sur toute l'étendue du clavier.
Je suis allé visiter l'usine de fabrication, Ils ont encore quelques pianos droits en stock qui ont été fabriqués à Alès mais à présent à Paris, ils ne fabriquent plus que des pianos à queue dits de prestige avec en tout 14 ouvriers dans l'usine. Il va sans dire qu'il ne sort que quelques pianos par mois. Les cadres arrivent bruts d'Allemagne et sont poncés à la main avant d'être peints. La mécanique est une Renner, le bois de la table d'harmonie vient du Val de Fiemme et est galbée dans l'usine de façon artisanale. Le reste du piano est fabriqué, assemblé, réglé et harmonisé dans l'usine.
A bientôt BM.
Bonjour RichardRichard a écrit :Salut à tous après une longue absence sur le forum!
j'ai mon Stein B depuis 2 ans exactement et j'avoue que je ne regrette rien, certes le prix est élevé mais pas plus que certaines marques que je trouve inférieures. j'ai eu l'occasion de jouer sur un S4 ...pas mal sans plus (à mon gout) j'ai joué aussi sur un nouveau Pleyel en exposition : deception et trop cher. en conclusion je ne regrette rien
Je ne pense pas qu'il y ait une référence en la matière, de la même façon qu'on ne puisse dire - comme la revue Diapason - que le Bechstein B208 (maintenant 212) soit le meilleur piano du monde.André Quesne a écrit : Il me semble que le Steinway B211 reste la référence même s'il y a le facteur psychologique de la marque.
Salut Richard,Richard a écrit :Salut à tous après une longue absence sur le forum!
j'ai mon Stein B depuis 2 ans exactement et j'avoue que je ne regrette rien, certes le prix est élevé mais pas plus que certaines marques que je trouve inférieures. j'ai eu l'occasion de jouer sur un S4 ...pas mal sans plus (à mon gout)
Je ne pense pas que koll l'a interprété ainsi dans mon post précédent. C'est pourtant ce que j'ai voulu dire...le Stein est une sorte de référence dans le sens où on peut s'en servir pour base de comparaison,
C'est dans quel numéro de Diapason ?Je ne pense pas qu'il y ait une référence à partir de laquelle on puisse comparer pour cette taille, sinon, comme le dit Diapason, ce serait le Bechstein alors.
Dans la fin des années 90/début 2000 je crois, donc suffisamment pour "engendrer" une référence...Stereden a écrit : C'est dans quel numéro de Diapason ?
Oui, sauf si on l'a acheté sur le net sans l'essayer.Richard a écrit : Ce qui est certain c'est qu'on ne risque pas d'être déçu par un Steinway!
Mais comment évolue-t-il? Au niveau du son, de la mécanique? As-tu trouvé des différences après l'harmonisation.Richard a écrit :il a été accordé normalement deux fois par an et a eu une harmonisation il y a quelques mois. il tient très bien l'accord, malgré les différences de températures avec le chauffage, l'harmonisation était prévue dans le contrat d'achat, un an après , j'ai hésité à la faire faire car je le trouvais parfait , mais après avoir pris les conseils de professionnels, je me suis décidé!
Je ne me souviens pas du tout d'un banc d'essai qui aurait consacré le Bechstein comme la référence des demi-queues. Par contre j'ai retrouvé un banc d'essai de demi-queues dans le numéro de septembre 1990 du monde de la Musique : le Steinway B211, le Schimmel CC313 et le Yamaha S6 étaient distingués par un Choc, le Kawai SK VI et le Bösendorfer 214 avaient 4 étoiles, le Grotrian-Steinweg 225 et le Bechstein 208 avaient 3 étoiles et le Fazioli 212 n'était pas noté. Les pianistes étaient Alexandre Tharaud et Claire Désert. Dans un banc d'essai de pianos à queue plus ancien, toujours du Monde la Musique, auquel participaient les mêmes Steinway, Bôsendorder (213 au lieu de 214), Fazioli et Bechstein, les Chocs étaient allés au Sauter 185, Ibach 180, Yamaha C3, C7 et S400, Steingraeber 205, Feurich 227, Bôsendorfer 225, Fazioli 183 et 212.Dans la fin des années 90/début 2000 je crois, donc suffisamment pour "engendrer" une référence...
Franchement je ne vois aucune différence. j'ai l'impression qu'il se "bonifie" mais peut être est - ce moi qui l'utilise mieux?Koll a écrit :Mais comment évolue-t-il? Au niveau du son, de la mécanique? As-tu trouvé des différences après l'harmonisation.
Comment sont les basses?
peut être ...Koll a écrit :Il est sans doute difficile de comparer un droit - même très bon comme le P, lorsqu'il est en bon état - avec un B211.
Mais depuis l'harmonisation, n'as-tu vraiment senti aucune différence (timbre, attaque, longueur du son, homogénéité)?