Pour les mesures 68 et 70, je joue le fa avec le 4, mais en même temps je déteste les passages de pouce donc...

Merci! Et "vous" n'êtes pas obligé de me vouvouyer, je suis à peine majeurEwilan77 a écrit :Personnellement, je joue le sol bémol avec le 1, et ca me convient bien. Mais si je devais mettre un autre doigt, ce serait le 2 je pense, et ensuite le mi avec le 3 pour ne pas avoir a deplacer trop rapidement le 2 (du sol au mi).
Pour les mesures 68 et 70, je joue le fa avec le 4, mais en même temps je déteste les passages de pouce donc...Vous n'êtes pas obligé de m'écouter, il faudrait attendre d'autres avis je pense.
Bonjour,Je travaille en ce moment le troisieme mouvement de l'Appassionata de Beethoven, et je ne parviens pas a surmonter une difficulte : les mesures 134 a 137, avec deux voix par main. J'ai du mal avec la main droite seule, alors mains ensembles, n'en parlons pas... C'est un fouillis total
Je voudrais savoir quel doigte vous utilisez pour ce passage, et si vous avez une facon particuliere de le travailler...
Merci d'avance!
Merci pour ce doigté ^^ mais en fait il ne me convient pas, à cause de la petite taille de mes mains je ne peux pas faire ce que j'ai mis en rouge dans la citation... mais merci quand même!julien breval a écrit :Pour la main droite, si on oublie le premier si bémol qui vient de la phrase d'avant (remplacé par un point d'interrogation ci-dessous), de mémoire je mettais quelque chose comme ça (les "---" sont les barres de mesure) :
? 2 3 1 3 1 3 --- 2 4 3 2 1et5 2 3 1 --- 5 2 3 1et5 3 1 3 --- 2 4 3 2 1et5 2 3 1 --- 1et5 1 etc
J'ai toujours tendance à jouer trop vitejulien breval a écrit :mais il faut faire attention à l'indication de tempo de Beethoven : "Allegro, ma non troppo" : en clair, si on le joue trop vite, c'est dur d'avoir un bon poids et une bonne précision sur toutes les notes, et en plus la fin parait trop lente. Or un très grand nombre d'interprétations sont trop rapides, et donc souvent pas assez précises (rubato, pédale, etc : le style "papillon de jour virtuose").
Honnêtement, je ne me souviens plus du tout à quel tempo je jouais ça, et c'est très difficile à dire sans piano ... je dirais quelque chose comme la noire à 126 (peut être 130 ?) donc en fait c'est assez lent. Mais je ne faisais aucun rubato et je repectais la durée exacte de chaque note (une noire suivie d'un soupir n'est pas une noire pointée ni une blanche). Quand à la fin, il faut la jouer à fond, mais en place (comme une danse d'Europe de l'Est, si on veut). Je crois que Richter explique quels tempos conviennent dans "L'Art du Piano" de H. Neuhaus, mais on m'a chapardé ce livre il y a longtemps.Enfin bref, à quel tempo environ me conseilleriez-vous de jouer cette sonate? Peut-être que si je la travaille tout le temps au métronome, ca me retiendra d'accélérer... Mais il faut choisir un bon tempo!
Euh...pas absolument clair, mais on va arranger ça. La difficulté, nous en sommes bien d'accord ? se situe à la mes.35 (m.dr.) et se retrouve à la mes.37, à l'identique; elle concerne, n'est-ce pas ? les notes mib.réb.do./ sib-sib (oct.) do.réb... Si on place après chaque note le doigté proposé, ça donnerait, sauf erreur : mib(3)réb(2)do(1)/sib(1)do(1)réb.sib... Bigre de bigre ! ces trois pouces successifs (sur le sib et sur les do, comme proposé ci-dessus), se peut-il que ça marche ? Tout est possible, même l'impossible, et il est sans doute assez piquant de se le prouver à soi-même si l'on dispose d'assez de temps pour cela. Mais enfin, s'agissant de cette sonate, ce ne serait pas mal non plus d'essayer de la jouer aussi bien que possible sans dresser sur son chemin des obstacles de steapple-chease ! Mais je veux croire que j'ai mal interprété ce message dont j'attends avec intérêt la mise au net avec indication du doigté entre parenthèses pour chaque note. On y verra plus clair et il sera plus facile de discuter.Elme a écrit : Voilà comment je m'y prends. Dans les doubles de la droite je mets le pouce sur le sib, les do et les fa...
Ce que je raconte n'est peut-être pas clair.
Pour moi, ça dépend de l'astuce.gérard a écrit :Alors je repose ma question préalable en la précisant : un bon doigté est-il pour vous un doigté qui marche (matériellement et musicalement), même si c'est au prix , disons, d'une "astuce" (il y a forcément une astuce) qu'un oeil particulièrement attentif et perçant ne laisserait pas échapper ?
Très intéressantes, toutes tes remarques, Julien, mais en ce qui concerne la question cruciale du doigté des mesures 135 et 137, je remets ma réponse à demain, la nuit porte conseil. Ce soir, je relèverai seulement les deux observations citées ci-dessus. Ma grand'mère maternelle (c'est elle qui m'a mis les mains sur le piano, Dieu ait son âme !) n'aurait jamais toléré que je misse un pouce sur une touche noire dans le cas d'un trait en notes simples ou d'un dessin mélodique pour l'exécution desquels le doigté traditionnel des gammes et des arpèges convenait absolument (ce qui est le cas général), et j'estime, sauf ton respect, qu'elle avait bien raison (il n'est que de voir les horreurs que font, de ce point de vue, les débutants quand ils déchiffrent une partition non doigtée...) Mais pour l'exécution des accords et de certaines doubles-notes, cette interdiction n'a plus aucun sens pour personne, et penses-tu sincèrement mettre ces "traditionnalistes bornés" en difficulté en leur posant ta question farfelue sur les octaves du ton de Fa# majeur ? Pourquoi d'ailleurs en appeler à une tonalité aussi "colorée", alors que les tonalités toutes simples de Fa et de Sol n'ont certes, chacune, qu'une octave altérée, mais dont l'exécution n'en impose pas moins l'usage du pouce sur le Sib et le Fa#...julien breval a écrit :...traditionaliste(s) borné(s), de la catégorie de ceux qui ne mettent pas de pouce sur les touches noires par exemple (mais d'ailleurs comment jouent-ils les octaves quand on est en Fa# majeur ?)
...des astuces qui s'entendent beaucoup trop (ne serait-ce que...parce qu'un trait est partagé entre les deux mains, par exemple).
Merci pour la photo. Il me semble que ton doigté est celui de la plupart des intervenants, avec toujours cette horrible difficulté, au tempo, de l'enchaînement du do(2) à l'octave sib-sib...Je la dis horrible, cette difficulté, parce qu'elle doit plus ou moins gravement "abîmer" l'exécution de ce passage, même pour les virtuoses les plus aguerris.Elme a écrit :C'est un vrai casse tête de raconter un doigté.
Oui, ta grand-mère avait probablement raison d'interdire les pouces sur les touches noires dans les cas où c'était une mauvaise solution. Je veux bien admettre que ce soit souvent une mauvaise solution dans les pièces pour débutants, quoique je n'ai jamais fait attention au fait de mettre ou non des pouces sur les touches noires et qu'aucun de mes professeurs ne me l'ait explicitement interdit.gérard a écrit :Ma grand'mère maternelle (c'est elle qui m'a mis les mains sur le piano, Dieu ait son âme !) n'aurait jamais toléré que je misse un pouce sur une touche noire dans le cas d'un trait en notes simples ou d'un dessin mélodique pour l'exécution desquels le doigté traditionnel des gammes et des arpèges convenait absolument (ce qui est le cas général), et j'estime, sauf ton respect, qu'elle avait bien raison (il n'est que de voir les horreurs que font, de ce point de vue, les débutants quand ils déchiffrent une partition non doigtée...)
C'est juste un exemple caricatural, désolé si tu as pris ça au pied de la lettre.Mais pour l'exécution des accords et de certaines doubles-notes, cette interdiction n'a plus aucun sens pour personne, et penses-tu sincèrement mettre ces "traditionnalistes bornés" en difficulté en leur posant ta question farfelue sur les octaves du ton de Fa# majeur ? Pourquoi d'ailleurs en appeler à une tonalité aussi "colorée", alors que les tonalités toutes simples de Fa et de Sol n'ont certes, chacune, qu'une octave altérée, mais dont l'exécution n'en impose pas moins l'usage du pouce sur le Sib et le Fa#...
Il ne s'agit pas là d'une astuce mais du TEXTE même. Or Beethoven ne montre pas de mauvais exemples et n'a sûrement pas écrit cela au hasard. J'ai bien dit que ce type de partage MG/MD doit être travaillé si cela sonne trop discontinu. Il suffit d'ailleurs de jouer quelques fugues de Bach pour comprendre cette technique, déjà bien connue à l'époque de Beethoven.Pour l'astuce du partage d'un trait entre les deux mains, Beethoven ne montre-t-il pas lui-même le "mauvais" exemple au 1er temps des mesures 134 et 136 ? Il est vrai qu'à 136, il n'y a aucun moyen de faire autrement (à cause du La de la partie supérieure), mais à 134, pas de problème pour attaquer le motif avec le pouce (comme il en va depuis le début du finale) ; n'empêche qu'il a opté pour une figuration identique dans les deux cas. Mais imagine qu'en 136 il ait développé son affaire tout autrement : le partage entre les deux mains en 134 en eût perdu, n'est-ce-pas ? sa raison d'être sans rien perdre de sa commodité, mais ç'aurait été la prison à vie, je le parierais, pour qui se fût avisé de prendre le Fa à la main gauche, comme quoi...