Est-ce que ça fait mal ?
Moi aussi, je suis un peu dans le même cas que MF.
Mal de dos (mauvaise position au piano, malheureusement, je n'y pense qu'une fois que j'ai mal) et mal dans les avants bras en particulier lors d'octaves/arpeges dans les extremites du clavier (finalement, ca m'arrive juste quand je fais de la technique pure).
Par contre, je n'ai jamais ressentis de douleur dans les mains/doigts même lors d'ecarts prononcés comme pour l'etude op10n°9 et pourtant, j'ai de petite mains (mon prof disait toujours que j'avais des mains de gamine)
Mal de dos (mauvaise position au piano, malheureusement, je n'y pense qu'une fois que j'ai mal) et mal dans les avants bras en particulier lors d'octaves/arpeges dans les extremites du clavier (finalement, ca m'arrive juste quand je fais de la technique pure).
Par contre, je n'ai jamais ressentis de douleur dans les mains/doigts même lors d'ecarts prononcés comme pour l'etude op10n°9 et pourtant, j'ai de petite mains (mon prof disait toujours que j'avais des mains de gamine)
A mon avis que tu te tiennes droit ou pas n'a pas grand chose à voir avec ça, quand je vois certains pros qui jouent le nez dans le clavier...
Non, c'est plutôt une question de tension je crois, des tensions qui contrarient d'autres tensions rendues nécessaires par le jeu. Il faut laisser tout le corps "aller" vers la musique, ce qui implique des mouvements au niveau du tronc qui rejoignent ceux qui sont à faire par les mains, avant bras etc.
Il faut savoir que le moindre mouvement d'un doigt met en oeuvre toute une série de micro-tensions musculaires qui vont jusqu'au centre du corps, d'où d'ailleurs la difficulté principale du piano qu'est la coordination Doite/gauche et entre les doigts.
Il y a quelque mois j'avais regardé Laure Favre Kahn live, et ça m'a beaucoup marqué, à quel point son torse, ses hanches et son bassin "suivaient" (en plus c'était assez sexy car elle est plutôt bien roulée et que sa tenue moulait bien tout cela, lol)
Non, c'est plutôt une question de tension je crois, des tensions qui contrarient d'autres tensions rendues nécessaires par le jeu. Il faut laisser tout le corps "aller" vers la musique, ce qui implique des mouvements au niveau du tronc qui rejoignent ceux qui sont à faire par les mains, avant bras etc.
Il faut savoir que le moindre mouvement d'un doigt met en oeuvre toute une série de micro-tensions musculaires qui vont jusqu'au centre du corps, d'où d'ailleurs la difficulté principale du piano qu'est la coordination Doite/gauche et entre les doigts.
Il y a quelque mois j'avais regardé Laure Favre Kahn live, et ça m'a beaucoup marqué, à quel point son torse, ses hanches et son bassin "suivaient" (en plus c'était assez sexy car elle est plutôt bien roulée et que sa tenue moulait bien tout cela, lol)
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bibi
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bibi
quasimodo a écrit :
Il y a quelque mois j'avais regardé Laure Favre Kahn live, et ça m'a beaucoup marqué, à quel point son torse, ses hanches et son bassin "suivaient" (en plus c'était assez sexy car elle est plutôt bien roulée et que sa tenue moulait bien tout cela, lol)
c'est trop !!! Quasi qui remet son côté Don juan !!! 
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dominique
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La posture au piano pose effectivement problème car il faut la tenir longtemps sans pour autant créer des tensions qui finissent par provoquer des lésions.
C'est facile à dire que le corps entier doit participer à l'acte de jouer, c'est plus difficile de le mettre en application, quand on est tendu à passer le texte.
La première chose à surveiller, je crois, c'est la respiration. Combien d'élèves bloquent leur respiration pour réaliser un passage délicat, qui leur demande de la concentration. C'est là qu'ils commencent à se faire mal. On a autant besoin du diaphragme pour faire du piano que pour chanter. La tension doit rester intelectuelle, pour apprendre le texte, et le corps doit rester libre pour le réciter. Il faut sans doute prendre conscience du pouvoir de la concentration de l'esprit pour éviter toute tension corporelle inutile, et tout concentrer dans l'acte de jouer.
Maintenant, il faut très bien se connaitre.
Personnellement, j'ai fais des stages avec une kiné "Mézières" qui m'a fait prendre conscience de ma respiration et des différentes chaines musculaires en tension et en détente. Rechercher la détente dans l'effort.
J'ai parallèlement beaucoup étudié les partitions de tête, pour arriver à tout imaginer au tempo facilement.
Jouer parait ensuite tellement plus simple, presque sans efforts mais avec une grande énergie concentrée.
Pour la technique propre au piano, il a fallu trouver ce qu'on appelle le bras en suspension, qui est en fait le moyen d'amener sa main au-dessus du clavier en portant le bras avec les muscles de l'omoplate, tout en gardant entièrement libres tous les micro-mouvements des épaules, du coude, du poignet, ce qui permet tous les déplacements voulus.
Ensuite, se servir des doigts de la façon la plus naturelle : comme le geste de prendre, avec fermeté. Toujours un geste vers le bas, sans articuler en levant le doigt, au-dessus du dos de la main.
Il y a une syncronisation à trouver entre la pensée musicale et l'articulation du doigt qui fait que le jeu devient naturel, comme de parler.
Le doigt articule comme le font les lèvres et la langue dans le langage parlé, le bras dessine la phrase, amène l'énergie, comme la colonne d'air.
C'est dur de parler de tout par écrit, de donner les bonnes images, mais en tout cas, je suis sûre que jouer ne dois jamais faire mal, qu'il y a toujours un geste, une possibilité autre, que c'est une recherche personnelle, en tout cas bien plus efficace que des heures de Hanon.
Apprendre à se connaitre, à "penser" la musique, et la réciter le plus "naturellement" possible,(si toute fois on peut dire que jouer du piano est naturel, et non une grande sophistication !) dans le plaisir, pour la plus grande joie de tous.
Excusez-moi d'avoir été un peu longue, mais il y a beaucoup à dire sur ce sujet !
C'est facile à dire que le corps entier doit participer à l'acte de jouer, c'est plus difficile de le mettre en application, quand on est tendu à passer le texte.
La première chose à surveiller, je crois, c'est la respiration. Combien d'élèves bloquent leur respiration pour réaliser un passage délicat, qui leur demande de la concentration. C'est là qu'ils commencent à se faire mal. On a autant besoin du diaphragme pour faire du piano que pour chanter. La tension doit rester intelectuelle, pour apprendre le texte, et le corps doit rester libre pour le réciter. Il faut sans doute prendre conscience du pouvoir de la concentration de l'esprit pour éviter toute tension corporelle inutile, et tout concentrer dans l'acte de jouer.
Maintenant, il faut très bien se connaitre.
Personnellement, j'ai fais des stages avec une kiné "Mézières" qui m'a fait prendre conscience de ma respiration et des différentes chaines musculaires en tension et en détente. Rechercher la détente dans l'effort.
J'ai parallèlement beaucoup étudié les partitions de tête, pour arriver à tout imaginer au tempo facilement.
Jouer parait ensuite tellement plus simple, presque sans efforts mais avec une grande énergie concentrée.
Pour la technique propre au piano, il a fallu trouver ce qu'on appelle le bras en suspension, qui est en fait le moyen d'amener sa main au-dessus du clavier en portant le bras avec les muscles de l'omoplate, tout en gardant entièrement libres tous les micro-mouvements des épaules, du coude, du poignet, ce qui permet tous les déplacements voulus.
Ensuite, se servir des doigts de la façon la plus naturelle : comme le geste de prendre, avec fermeté. Toujours un geste vers le bas, sans articuler en levant le doigt, au-dessus du dos de la main.
Il y a une syncronisation à trouver entre la pensée musicale et l'articulation du doigt qui fait que le jeu devient naturel, comme de parler.
Le doigt articule comme le font les lèvres et la langue dans le langage parlé, le bras dessine la phrase, amène l'énergie, comme la colonne d'air.
C'est dur de parler de tout par écrit, de donner les bonnes images, mais en tout cas, je suis sûre que jouer ne dois jamais faire mal, qu'il y a toujours un geste, une possibilité autre, que c'est une recherche personnelle, en tout cas bien plus efficace que des heures de Hanon.
Apprendre à se connaitre, à "penser" la musique, et la réciter le plus "naturellement" possible,(si toute fois on peut dire que jouer du piano est naturel, et non une grande sophistication !) dans le plaisir, pour la plus grande joie de tous.
Excusez-moi d'avoir été un peu longue, mais il y a beaucoup à dire sur ce sujet !
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porunacabeza
- Messages : 87
- Enregistré le : sam. 29 janv., 2005 3:56
Moi j'ai eu mal au poignet pendant un bout environ 2 mois à cause de la pratique du piano, mais sur un synthétiseur, alors imaginez quand j'ai recu mon piano j'ai eu 20 fois plus mal a force de pratiqué....mais là il semble que mon poignet se soit adapté et je n'ai plus mal...c'est comme un sport en fait...quand on débute on as mal partout le lendemain, mais à force de le pratiqué, le corps s'adapte.
Le développement de Dominique sur la posture me semble remarquable.
Dans cette optique, j'ai révisé et travaillé ma posture au piano dans le but thérapeutique de surmonter mes problèmes de vertèbres & disques douloureux et promis à la chirurgie. Et celà à bien marché.
Comme quoi, le piano bien pensé peut ne pas faire mal et même soigner !
Je suis effaré en lisant certains ou certaines qui disent souffrir des bras ou des mains en jouant. Je peux me tromper, mais il me semble que celà relève nécéssairement d'une mauvaise technique.
Quand à l'idée de travailler une étude de Chopin sans préparation, sans une initiation à la technique sollicitée me semble une erreur, dont l'aspect douloureux est la conséquence, plus qu'un défi.
Qu'il s'agisse de l'étude en la m de l'op 10 ou d'une autre d'ailleur.
Dans cette optique, j'ai révisé et travaillé ma posture au piano dans le but thérapeutique de surmonter mes problèmes de vertèbres & disques douloureux et promis à la chirurgie. Et celà à bien marché.
Comme quoi, le piano bien pensé peut ne pas faire mal et même soigner !
Je suis effaré en lisant certains ou certaines qui disent souffrir des bras ou des mains en jouant. Je peux me tromper, mais il me semble que celà relève nécéssairement d'une mauvaise technique.
Quand à l'idée de travailler une étude de Chopin sans préparation, sans une initiation à la technique sollicitée me semble une erreur, dont l'aspect douloureux est la conséquence, plus qu'un défi.
Qu'il s'agisse de l'étude en la m de l'op 10 ou d'une autre d'ailleur.
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bibi
Merci Dominique de ton avis intéressant sur les postures au piano.
J'ai souvent remarqué que lorsque j'apprenais un morceau tout au début du déchiffrage ou qui me demandait énormément d'attention, je ressortais avec une douleur au dos de crispation.
Aussi je fais attention maintenant et je sais remarquer lorsque je me tiens mal ou me crispe. Je me corrige souvent : ma posture idéale au piano est dès je m'assois, je surveille de me redresser dans ma confirmité pas plus, de baisser mes épaules et d'assouplir mes bras .
J'ai remarqué que cette technique faisait qu'au bout de 3 heures de piano, le dos ne faisait pas mal.
J'ai souvent remarqué que lorsque j'apprenais un morceau tout au début du déchiffrage ou qui me demandait énormément d'attention, je ressortais avec une douleur au dos de crispation.
Aussi je fais attention maintenant et je sais remarquer lorsque je me tiens mal ou me crispe. Je me corrige souvent : ma posture idéale au piano est dès je m'assois, je surveille de me redresser dans ma confirmité pas plus, de baisser mes épaules et d'assouplir mes bras .
J'ai remarqué que cette technique faisait qu'au bout de 3 heures de piano, le dos ne faisait pas mal.
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Marie-france
- Messages : 2762
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
Je comprends tout à fait le développement de Dominique que je trouve très bien expliqué, et ne l'avais jamais vu sous cet angle.Samson a écrit :Le développement de Dominique sur la posture me semble remarquable.
Dans cette optique, j'ai révisé et travaillé ma posture au piano dans le but thérapeutique de surmonter mes problèmes de vertèbres & disques douloureux et promis à la chirurgie. Et celà à bien marché.
Comme quoi, le piano bien pensé peut ne pas faire mal et même soigner !
En effet il m'a été enseigné que la force venait directement des reins en libérant les épaules et tout le bras.
A y regarder cela ressemble beaucoup à la description de Dominique dans son geste, sauf que le geste n'est pas suspendu à l'omoplate.
Mais, Samson, je souffre d'un pincement discal entre les deux omoplates justement, plus une scoliose au niveau des reins.
Lorque j'étudie certaines choses je me retrouve avec un mal de dos très perturbant, et qui me tient plusieurs jours.
Tu as sûrement raison, mais comment pourrais-je revoir ma technique, et surtout à quel niveau?Je suis effaré en lisant certains ou certaines qui disent souffrir des bras ou des mains en jouant. Je peux me tromper, mais il me semble que celà relève nécéssairement d'une mauvaise technique.
Il est vrai que depuis la fin de mes études, j'ai travaillé encore plus mon geste pour éviter toute tension, toutefois comme dans l'étude de Chopin op 10 n°4 lorsqu'on passe à 4 dièses, il m'a toujours été impossible de n'avoir pas de tension, à la limite du blocage. Après cela, difficile de reposer le bras puisque la vitesse continue...
Alors mauvaise technique ou manque de technique....
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bibi
Il y a douleur et douleur, je suppose.
J'entends par là que la douleur de fatigue est probablement inévitable, encore que certaines personnes sont plus endurantes que d'autres parce qu'elles ont une souplesse naturelle qui dépasse la moyenne. Bon quand je dis inévitable, ce n'est pas tout à fait exact, rien ne nous oblige à continuer lorsque nous nous sentons fatigués
.
En revanche il existe aussi la douleur de tension et c'est celle là qu'on doit chercher à éviter par l'adoption des mouvements appropriés et en profitant de chaque occasion donnée par la partition pour relâcher la main.
J'entends par là que la douleur de fatigue est probablement inévitable, encore que certaines personnes sont plus endurantes que d'autres parce qu'elles ont une souplesse naturelle qui dépasse la moyenne. Bon quand je dis inévitable, ce n'est pas tout à fait exact, rien ne nous oblige à continuer lorsque nous nous sentons fatigués
.En revanche il existe aussi la douleur de tension et c'est celle là qu'on doit chercher à éviter par l'adoption des mouvements appropriés et en profitant de chaque occasion donnée par la partition pour relâcher la main.
aie aie bobo!!
Hello!! 
dans la série.....il faut lire; 
je pense (d'autre part ) qu le livre de M. DESCHAUSSEES:L'homme et le piano Edt VAN DE VELDE . peut en aider pas mal! MAIS! il existe (à chercher sur inter net,je n'ai pas encore défait toutes mes malles 
)soit OSTEO.pour musiciens ou kinésie... non souvenance du nom....de l'auteur . dès que je le retrouve,je cite..ok???????. A voir chez séguier Guide musical répertorié!! oui;peut-etre?c pas vraiment contre les douleurs ça... En fait oui,il y 
a la position des bras,des mains et si on constatent des positions diff. cela vient de notre char.pentes differentes Alors!!!Attention de ne pas copier!!! connaissez vous vous même! 
Tres humblement à vous MIGHIA
dans la série.....il faut lire; je pense (d'autre part ) qu le livre de M. DESCHAUSSEES:L'homme et le piano Edt VAN DE VELDE . peut en aider pas mal! MAIS! il existe (à chercher sur inter net,je n'ai pas encore défait toutes mes malles )soit OSTEO.pour musiciens ou kinésie... non souvenance du nom....de l'auteur . dès que je le retrouve,je cite..ok???????. A voir chez séguier Guide musical répertorié!! oui;peut-etre?c pas vraiment contre les douleurs ça... En fait oui,il y a la position des bras,des mains et si on constatent des positions diff. cela vient de notre char.pentes differentes Alors!!!Attention de ne pas copier!!! connaissez vous vous même! Tres humblement à vous MIGHIA-
Franz Liszt
- Messages : 1974
- Enregistré le : dim. 04 avr., 2004 19:56
- Mon piano : FEURICH 162 / Wendl & Lung 122
- Localisation : Suisse
Re: aie aie bobo!!
C'est quoi ce charabia ?MIGHYA a écrit :Hello!!
lol-
Franz Liszt
- Messages : 1974
- Enregistré le : dim. 04 avr., 2004 19:56
- Mon piano : FEURICH 162 / Wendl & Lung 122
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