D'accord avec toi!!Nyro Xeo a écrit :Pour ma part, je pense qu'un vieux (sic) peut tout à fait apprendre le piano et éventuellement devenir virtuose, tout autant qu'un jeune. Ce qui fait la différence, selon moi, ce n'est pas l'âge, mais la personne même.
À mon sens, un enfant est une "éponge" (pour reprendre le terme de ma mère, que je trouvais assez juste), et il me semble logique que plus un enfant commencera tôt la musique, plus son 'paradigme' personnel sera modelé entre autre par la musique. C'est ce qui fait qu'une personne ayant commencé à faire du piano jeune pourra aller jusqu'à un certain niveau, et apprendre enfant l'y aura aidé, mais elle n'atteindra pas forcément le niveau de virtuosité d'un concertiste.
D'ailleurs, il y a un exemple que vous connaissez peut-être (je prends un exemple pour jeff, car c'est par des exemples qu'il veut convaincre), une certaine personne a commencé la musique vers 6 ans et demi, a suivi son cursus et pensait être en bonne voie d'être concertiste, à tel point que cette personne voulait faire du piano son métier, mais son professeur lui a rétorqué qu'elle n'était pas assez douée pour ça. Bref, commencer tôt, comme l'a dit egtegt, ne suffit pas.
L'inverse est vrai également, selon moi : une personne peut avoir les prédisposition musicales suffisantes pour devenir virtuose. Si elle a commencé jeune, ce sera sûrement plus facile, mais une fois adulte, ça doit pouvoir se faire également, avec du travail bien sûr ! Mais ça ne se fait pas, parce qu'il est communément admis qu'un adulte ne devient pas virtuose.
À mon avis, quelqu'un qui a certaines prédispositions musicales est capable très rapidement de mettre en place une coordination entre ce qu'il joue, et ce qu'il voudrait jouer ; il pense très rapidement en musique. Et plus il travaillera, plus il affinera cette coordination, et au fur et à mesure de ses progressions, il pourra atteindre un excellent niveau, voire plus.
(En ce qui concerne les "semi-reflexes", dans un texte trouvé sur le net ils donnent comme exemple le fait que quand on tombe on a comme (semi-)réflexe de "poser" la main pour éviter de se faire mal... Jouer une arpège est plutôt un automatisme, comme tu dis Alain, c'est quelque chose qu'on a appris et puis qu'on peut faire automatiquement sans trop y réfléchir.
Mais bon, tout ça n'est sans doute pas très important )