velours a écrit :La derniere fois que j'ai fait accordé mon piano, le technicien a controlé l'hygrometrie, et elle correspondait à celle affichée par mon appareil à trois quatre % près. Le technicien (en fait le patron de la boite qui m'a vendu le piano) n'avait rien trouvé à redire sur l'hygrometrie (je lui avais demandé conseil à ce sujet). Mais je lui redemenderai la prochaine fois
J'essaierai de refaire un nouvel enregistrement ce week end, avec une meilleure prise de son, pour voir ce que vous en pensez.
Cela veut dire que s'il n'a rien dit, il a peut-être mesuré une hygrométrie supérieure à 40% à cette époque si son hygromètre était bien étalonné. C'est peut-être différent maintenant...
En ce qui concerne le taux d'humidité normal pour un piano c'est en réalité entre 50 et 65% (j'avais dit entre 60 et 65% ce qui est très étroit). J'ai toujours remarqué une meilleure qualité de son sur mon Yamaha et aussi sur mon ancien Kawaï quand mon hygromètre était aux alentours de 60%.
Voici un extrait du guide pratique du piano écrit par Daniel Magne:
QUELLES PRECAUTIONS CLIMATIQUES DOIT-ON PRENDRE ?
Eviter les variations hygrométriques, c'est à dire du pourcentage d'humidité de l'air ambiant, qui doit rester entre 50 et 65% pour bien faire. Le bois se resserrant par la sécheresse et gonflant à l'humidité, cela peut entraîner un certain nombre d'inconvénients ou de dégradations graves.
La sécheresse est encore plus dangereuse que l'excès d'humidité, bien que dans ce dernier cas il faille ramener le taux à la normale progressivement
Sécheresse:
Desserrage et jeu excessif dans les mouvements mécaniques.
Déformation ou fentes des pièces de bois: touches, accessoires, meuble etc. et plus grave: table d'harmonie.
Fentes et décollages divers, dont les plus graves sont ceux du sommier et de la table d'harmonie.
Craquelage des vernis.
Humidité:
Rouille des parties métalliques non protégées, entre autres: les cordes.
Déformation des pièces de bois, craquelages de compression et cloques. Grippage des transmissions mécaniques: mortaises, pivots, coulisseaus, etc.
Compte tenu qu'il n'est pas toujours facile de maintenir une température constante et que, de toute façon, cela ne serait pas suffisant et n'empêcherait pas les variations hygrométriques entraînées par l'apport d'air extérieur changeant, il convient d'être équipé d'un hygromètre (appareil de mesure) étalonné, précis et stable, et, en fonction de ses indications, d'agir pour compenser:
Pour humidifier: utiliser un humidificateur électrique efficace et approprié au cubage.
Pour assécher: peu de moyens en vérité, si ce n'est un changement du revêtement du local, ou disposer du papier journal fréquemment renouvelé ou des cristaux de soude à l'intérieur de l'instrument.
Les courants d'air ne sont à craindre qu'en cas d'apport d'air de température et d'hygrométrie sensiblement différents de l'air ambiant. Ce qui est généralement le cas, donc à éviter.
La proximité d'un radiateur n'est pas grave au-delà d'un mètre cinquante.
En fonction de ces différents éléments, il convient de placer le piano dans une pièce dont les conditions climatiques semblent le plus stables possible.
L'expérience montre qu'à priori certains lieux sont à éviter:
-habitation sous les toits ou grenier aménagé,
-pièce à grande surface de vitrage ou verrières,
-local en sous-sol sur fondations humides,
-construction en matériaux modernes réfractères aux échanges hygrométriques, alors que les murs de pierre épais absorbent les surplus d'humidité et les restituent à la sécheresse.
En définitive, les lieux bien clos, peu chauffés, avec peu d'ouvertures, de construction ancienne, garnis de matériaux naturels, meubles, parquets, pierre, etc. et en bas étages sont préférables.
Il convient aussi d'éviter dans une pièce les places situées entre deux ouvertures, fréquemment utilisées, porte et fenêtre, ou d'adosser l'instrument à une ouverture condamnée, par les interstices de laquelle passe cependant un vif courant d'air.
Eloigner le piano des sources de chaleur: radiateur, air pulsé, cloison chaude, partie du sol plus chauffante, etc.
En tout état de cause, un hygromètre étalonné et précis est indispensable et permet seul une surveillance efficace de la climatisation.
Je pense que ce petit extrait pourra t'aider à y voir plus clair si la sonorité de ton piano change.
Merci pour ton aide André.
Pour l'instant mon piano est placé au mieux si l'on se refere à ces critères.
Plus tard je le deplacerai surement dans ma nouvelle chambre qui hélas selon les critères n'est pas bonne (entierement neuve) mais qui a été très bien insonorisée ce qui me permettrait de jouer quand les enfants dorment ou quand ils regardent la télé.
J'investirai à ce moment là dans un humidificateur
Rendez-vous avec moi même dans 10 ans devant un clavier
J'ai refait une petit enregistrement des feuilles mortes
après avoir ecouté la version de Montand (mais à part quelques passages cela ne correspond pas vraiment à ma partition)
En fait je n'ai reconnu que la deuxieme partie, que j'ai un peu modifiée
Je suis aussi un tout petit moins maladroit dans le final (mais ce n'est pas encore tout à fait cela)
Les micros ont été retournés de 180 ° cad vers moi.
Mais je devrai mieux les mettre sur pied
Ce sera un achat pour plus tard
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velours a écrit :J'ai refait une petit enregistrement des feuilles mortes
après avoir ecouté la version de Montand (mais à part quelques passages cela ne correspond pas vraiment à ma partition)
En fait je n'ai reconnu que la deuxieme partie, que j'ai un peu modifiée
Je suis aussi un tout petit moins maladroit dans le final (mais ce n'est pas encore tout à fait cela)
Les micros ont été retournés de 180 ° cad vers moi.
Mais je devrai mieux les mettre sur pied
Ce sera un achat pour plus tard
Bravo velours... Je n'ai pas la partition mais je trouve cette interprétation moins scolaire que la première et beaucoup plus chantante; tu prends certaines libertés ce qui donne à mon avis plus d'expression...J'ai trouvé que c'est légèrement plus lent mais ça ne dégrade en rien le sens de cette mélodie. Je pense que le volume de ton enregistrement est un peu faible mais ça reste de bonne qualité.
Merci pour cette interprétation qui rappelle de bons souvenirs
Mon cher velours, je te remercie. Tu as très bien interprété cette mélodie.
Un passage, néanmoins m'a titillé les oreilles.
Peux-tu vérifier:
1. aux mesures 10 et 11, la dernière croche est jouée trop tôt, il me semble.
2. à la fin de la mesure 21, il me semble que tu joues les 2 croches en noires (rubato?).
héhé bravo velours, je préfère largement ce deuxième enregistrement, sur lequel on te sent moins "retenu" c'est fou comme on peut évoluer en peu de temps entre deux interprétations, juste en captant certains ptits trucs, qui font qu'une interprétation peut être plus ou moins bien... bravo! :]
merci doc2pok
Burns : j'en ai bien pris note, et j'essaierai d'en tenir compte dans mes prochaines interpretations.
Pour l'instant j'apprends la premiere partie de la chanson yesterday des Beatles (mais avec des changements par rapport à la partition faites par mon prof )
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Cher Velours,
C'est avec grand plaisiir que j'ai écouté cette jolie pièce de Kabelevski!Très jolie interprétation, mais si tu veux quelques commentaires pour te faire avances, je te suggère d'essayer de jouer encore plus legato ( pareil pour les feuilles mortes)
Dans les feuilles mortes tu rubatises passablement, oublie pas qu'il y a quand même une certaine régularité dans ce vent qui souffle sur ces feuilles, d'une certaine façon je te recommande "d'oser plus", c'est jouer timidement d'accord, c'est nostalgico-mélancolique mais cela n'empêche pas d'essayer de faire sonner le piano poco piu forte.
J'essaye d'integrer toute les remarques sur le Kabalevski : legato, rythme, accords ensemble ...
J'essaierai de reposter ultérieurement une nouvelle interprétation avec cette fois-ci un gain micro plus elevé, car celui-ci est trop faible. Par contre si je le met à fond le gain, il sature. Pas encore trouvé un réglage idoine (le defaut du fostex 2 LE)
Rendez-vous avec moi même dans 10 ans devant un clavier
Essaie d'éloigner le micro du piano et d'augmenter le gain peut-être que en jouant sur ces 2 paramètre (homéopatiquement) tu pourrais arriver à quelque chose...
Franz Liszt a écrit :Essaie d'éloigner le micro du piano et d'augmenter le gain peut-être que en jouant sur ces 2 paramètre (homéopatiquement) tu pourrais arriver à quelque chose...
Merci pour le conseil, je pense que c'est ce qu'il faut faire
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Pars du principe assez simple, que, au plus tu éloignes ton micro et augmentes le gain, au plus tu gagneras en résonance, mais tu peux peut-être perdre en précision, ce qui est sûr c'est qu'il faut que tu fasses plusieurs tests, aide-toi d'un ami pour t'aider à faire tes réglages, en prenant plusieurs positions, (proche, moyennement proche et éloigné) sur chaques positions tu dois arrivé à la limite avant saturation dans les passages joués les plus forte, ton ami étant là pour régler les potars pendant que toi tu lui envoie la sauce ensuite tu peux jouer toute ta pièce serainement. Là où un enregistrement peut devenir plus compliqué c'est si il y'a beaucoups de nuances avec des passages joués ppp et d'autre ff... (Bon en même temps je dis ça je dis rien, j'ai fais pas mal d'enregistrement de voix mais jamais de piano acoustiques...)
Dernier enregistrement de Velours:
Ca rend bien; je le verrais joué plus rapidement; mais je ne connais pas le tempo indiqué par le compositeur. Sinon j'ai "normalisé" l'enregistrement pour avoir un niveau standard. C'est une fonction bien utile. Je ne sais pas si vous avez cette fonction avec d'autres logiciels. Pour ma part j'utilise Audacity sous Linux. Il devrait exister la même chose sous windaube je crois.
Je pense Doc2Pok que une perte en précision aussi légère soit-elle n'est pas trop péjorante à cause de la relative simplicité harmonique des pièces proposées...