CC a écrit :mais en dissertation on apprend toujours que l'important c'est la qualité et non la quantité!
En musique aussi !
La virtuosité était la question au programme du CAPES la dernière fois que je l'ai passé. Les 6 heures dessus, je les ai données.
A votre tour.
Je vous passerai les points de vue de quelques auteurs.
Pour moi, en 2 lignes aussi :
- La virtuosité est l’exagération du geste, le paroxysme, la frénésie, le geste emphatique.
En ce sens, Arrau se situerait aux antipodes du pur "virtuose".
-La virtuosité, c’est aussi la capacité à surmonter les difficultés techniques.
- La virtuosité, ce sont aussi les qualités d’interprétation. On peut citer l’exemple d’œuvres de Debussy, Fauré... pas spectaculaires, mais qui demandent une palette énorme de jeu, et une COMPREHENSION très fine de l’œuvre.
Cehel a écrit :Un virtuose, à mon sens ne sait pas qu'il l'est... Ce sont ses auditeurs, qui 2 mois plus tard, ont toujours en tête son interprétations!
Pour moi, au contraire, pour ce qui est du "virtuose" tel qu'on le conçoit généralement, sur scène, le musiciens virtuose sait qu'il est. Et en ce sens, il développe un jeu entre le public et lui-même. "Généralement", le virtuose use de son image, est un prestidigitateur, et en ce sens, le publc assiste plus à un "spectable" qu'à un concert.
Bien entendu, je restreins ici la définition de la virtuosité en mes deux premiers points, plus communement pensés. Et pour cela, je garde en l'esprit (restreint) l'image du virtuose du 19eme siècle, Paganini par exemple.