
Cehel et ses questions
- velours
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De toute façon un pianiste confirmé jouera toujours mieux qu'un debutant, toute les pieces, même les plus simples. Il faut donc bien commencer un jour. Et même si il croit savoir les interpreter correctement. Ce n'est pas grave : il aura tout le temps de voir plus tard qu'il s'est trompé.nox a écrit :Justement, un morceau difficile, ca n'est pas forcément un morceau avec "plein de notes".egtegt a écrit : Je le trouve bien pour les débutants car il est lent, justement, qu'il n'y a pas vraiment de passage ardu et qu'il ne comporte pas trop de passage avec plein de notes en même temps, toujours difficiles pour un débutant.
Comme je l'ai deja dit, le probleme c'est que le débutant va se mettre en tête que "c'est facile cette sonate" alors que c'est loin d'être évident.
S'il la joue, il faut qu'il comprenne toute la difficulté musicale de la piece, et qu'il accepte de se contenter d'un résultat sachant qu'il sera moyen, en ayant conscience du chemin qu'il lui reste à parcourir pour l'améliorer.
Apres s'il comprend ca, pas de soucis pour moi.
L'important dans tout apprentissage, ce n'est pas de tout bien jouer comme un pro, mais de prendre des bonnes habitudes (et surtout d'eviter les mauvaises).
De plus, je dirai qu'il vaut mieux avoir une certaine dose d'inconscience quand on se lance dans une activité qui necessite de très longues années d'apprentissage. Quand on s'attaque à une montagne comme le piano, il faut gravir marche par marche en regardant ou l'on met ses pieds.
Ba c'est justement ce que je crains dans ce cas la.velours a écrit :L'important dans tout apprentissage, ce n'est pas de tout bien jouer comme un pro, mais de prendre des bonnes habitudes (et surtout d'eviter les mauvaises).
On joue des morceaux musicalement difficiles parce que techniquement ils paraissent simples, et on prend de mauvaises habitudes !
Je ne suis pas contre le fait de s'attaquer à des pieces difficile, au dessus de son niveau, c'est normal, qui ne l'a jamais fait, et d'ailleurs je suis convaincu que c'est nécessaire, ca fait partie de l'apprentissage du piano.
Si on ne travaille que des pieces à son niveau on ne progresse pas.
Mais il faut avoir conscience justement qu'on s'attaque à une piece difficile, ce qu'on oublie en général quand on débute et que la piece est abordable techniquement.
En fait : jouer n'importe quelle piece pour son plaisir personnel, pas de soucis, mais pour jouer une piece dans le cadre d'une réelle progression, je serais un peu plus attentif au choix de la piece, et notamment ici je ne conseillerais pas Beethoven.
Apres comme je l'ai dit ne soyons pas rabats-joie ^^
C'est une belle piece qu'on a tous eu envie de jouer, et pas de raison de s'interdire de la jouer et de la travailler pour son plaisir.
Je ne contrôle pas du tout ce que joue mes élèves pour leur plaisir, mais si un élève avec 2 ans de piano arrive en me demandant de bosser la 4eme ballade de Chopin, jle ramene sur terre

- velours
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OK, pour faire attention aux mauvaises habitudes.nox a écrit :Ba c'est justement ce que je crains dans ce cas la.velours a écrit :L'important dans tout apprentissage, ce n'est pas de tout bien jouer comme un pro, mais de prendre des bonnes habitudes (et surtout d'eviter les mauvaises).
On joue des morceaux musicalement difficiles parce que techniquement ils paraissent simples, et on prend de mauvaises habitudes !
Je ne suis pas contre le fait de s'attaquer à des pieces difficile, au dessus de son niveau, c'est normal, qui ne l'a jamais fait, et d'ailleurs je suis convaincu que c'est nécessaire, ca fait partie de l'apprentissage du piano.
Si on ne travaille que des pieces à son niveau on ne progresse pas.
Mais il faut avoir conscience justement qu'on s'attaque à une piece difficile, ce qu'on oublie en général quand on débute et que la piece est abordable techniquement.
En fait : jouer n'importe quelle piece pour son plaisir personnel, pas de soucis, mais pour jouer une piece dans le cadre d'une réelle progression, je serais un peu plus attentif au choix de la piece, et notamment ici je ne conseillerais pas Beethoven.
Apres comme je l'ai dit ne soyons pas rabats-joie ^^
C'est une belle piece qu'on a tous eu envie de jouer, et pas de raison de s'interdire de la jouer et de la travailler pour son plaisir.
Je ne contrôle pas du tout ce que joue mes élèves pour leur plaisir, mais si un élève avec 2 ans de piano arrive en me demandant de bosser la 4eme ballade de Chopin, jle ramene sur terre
En ce qui me concerne je ne joue que des pieces de débutant : donc aucun risque pour moi


- velours
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C'est que j'aime me faire du malnox a écrit :J'aime pas trop la formulation "pieces de débutants" :p
Je dirais plutot "pieces jouables par des débutants" !
C'est loin d'être pareil.
Horowitz a le don de sortir des interprétations magiques sur des petites sonates de Scarlatti completement anodines techniquement.
Etant très exigeant avec moi même, je suis très souvent décu.

- Rubato
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Evidemment, si on n'essayait pas des nouveaux morceaux avec des difficultés particulières, on n'apprendrait rien de bien neuf. Ce qui est important en revanche c'est d'avoir toujours un esprit critique sur ce que l'on a fait et avoir un maximum d'exigence par rapport à son travail (et heuresuement, de temps à autre, une grande satisfaction !). Il ne faut pas laisser donc en l'état un morceau avec des défauts . Mais rien ne presse : je suis actuellement sur la première Ballade de Chopin que j'ai reprise, sans l'avoir vraiment quittée, mais après avoir travaillé Bach (beaucoup), Mozart (idem) , Albeniz (moyennement), Schumann (un peu), etc...Cela n'a pas été inutile et cela m'a beaucoup apporté mais, bien sur, à ce rythme j'ai travaillé beaucoup d'heures journalières (plus de 7 le Week-end et une bonne moyenne la semaine) et, enfin, je suis en train de maîtriser le passage agitato après l'exposition du thème et l'arrivée du deuxième thème. Il faut beaucoup de travail et ne rien laisser passer mais tu verras, tout finit par venir à condition de s'y mettre vraiment. Par contre, ne t'écarte absolument pas de la partition ! (Mais ta partition te laisse une certaine latitude d'interprétation).
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Franz Liszt.
- zarathoustra
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