Samson a écrit :Nox :
Nous sommes des incompris
Non vous n'êtes pas incompris, mais pas précis ! le comble pour des mathématiciens.
cliché cliché ! quand tu nous tiens !
Samson a écrit :
Moi je suis pas matheux, mais informaticien analyste.
Moi aussi :p j'ai une formation math appliqué mais je bosse en tant qu'informaticien...on y échappe plus de nos jours : /
Samson a écrit :
S'il le propos est de fournir une traduction du phénomène rubato chopinien d'inspiration vocale par des algorithmes,
on peut penser ouvrir le chantier, mais avant, faut bien préciser sur quelle modélisation du langage et du jeu pianistique on va s'appuyer. Et la on commence à moins rigoler... car tout est là et c'est pas rien.
Vade retro satanas ! Je trouve ces considérations fort intéressantes, mais je me refuse à décortiquer ainsi la musique !
De plus je ne vois pas comment fournir un modele fiable d'un rubato, qui est avant tout une question de ressenti et d'émotion ! Gardons les pieds sur terre :p
Samson a écrit :
Sinon faut pas tomber dans le "tout est dans tout", cet acide gras qui dilue toute forme de connaissance : du rubato chez Bach ? non !, svp, non !
On peut l'y entendre retrospectivement, mais, que dal, il y en a pas plus que du swing !
L'aspect vivant du geste, de la pensée et du son musical ne se réduit pas à une échelle de liberté entre tempo-au-métronome et tempo rubato !
pourquoi il n'y aurait pas de rubato chez Bach ? quand vous dites ca, ca me fait le meme effet que quand vous dites "les maths c'est froid et précis".
Je clarifie ma pensée : d'une part quand je parle du rubato chez Bach, il n'est pas question d'une quelconque modernisation de la piece, propre à choquer les puristes voulant que l'on joue Bach sans pédale (ce que je trouve un peu bête au demeurant, mais c'est un autre débat ^^). Le rubato existait deja à cette époque.
Vous n'allez pas me dire que vous jouez la fantaisie chromatique, les sarabandes des partitas, les toccatas (voyez la célébrissime toccata en ré mineur pour orgue !!!) de maniere droite et métronomique ????
Les toccatas et les préludes étaient des pieces à l'origine improvisées, et le musicien n'a pas attendu le romantisme pour être libre dans ses improvisations ! d'ailleurs du temps de Bach, le métronome n'existait meme pas !
Je m'attarde sur les partitas : les versions que nous jouons communément étaient souvent agrémentées de moultes ornements (oh la belle phrase :p), qu'il n'etait pas question de jouer de maniere rigoureuse !
Je persiste et signe : le rubato a autant de sens chez Bach qu'ailleurs.
Désolé pour ce petit apparté, mais décidément le rubato est un sujet bien intéressant !
Samson a écrit :
Enfin le rubato est un sujet de malentendu chronique : çà c'est clair, mais celà ne prouve pas qu'il y ai un mystère mathématique derrière.
c'est tout à fait ce que je pense ! ca n'a rien de mathématique ! mais je ne crois pas l'avoir lu dans les post précédents (que j'ai parcouru un peu vite c'est vrai)
Samson a écrit :
Tout ceci est passionnant au demeurant.
tout à fait !
En ce qui concerne ce bon vieux nombre d'or et les divines proportions, je sais que la suite de Fibonacci et le nombre d'Or apparaissent énormément dans la nature (c'est d'ailleurs pour ca que les trefles à 4 feuilles sont si rares), sans que l'on sache vraiment pourquoi.
Peut etre que meme inconsciemment, beaucoup de compositeurs ont écrit en se basant dessus, mais bon apres, on peut toujours trouver des liens partout avec n'importe quoi, du moment qu'on sait ce que l'on cherche (cf le film ridicule sur le nombre 23 :p)
PS : loin de moi l'intention de contredire louna hein ! si elle dit que Bartok et Debussy ont écrit en se basant sur la suite de Fibonacci, je lui fais confiance

Par contre je me demande quel était l'intérêt, l'impact recherché...
Pour ma part je n'ai jamais compris en quoi la divine proportion est parfaite (si quelqu'un a des éclaircissement)