velours a écrit :En matiere d'interpretation au piano, il n'y a pas qu'une seule verite. D'ailleurs selon ses humeurs on pourra être amené à preferer tel version par rapport à tel autre.
De toute façon, tout cela n'entachera mon admiration pour les grands, comme Pollini, Argerich ou d'autres, même si ce sont des anciens.
Non, mais je n'ai pas dit qu'il y avait un seul tempo de "vrai". Je dis que tout est affaire d'équilibre et que le TROP rapide comme le TROP lent fait souvent perdre son sens à la musique.
Je ne prétends pas détenir la vérité, car effectivement il n'y a pas de vérités en art, et souvent les quelques vérités qui semblent s'imposer se modifient avec le temps (cf pour les dissonances par exemple).
Mais il n'empêche que sur ce point (à l'heure actuelle), je continue à estimer, même si c'est discutable évidemment, que le sens (d'une musique ou d'autre chose) se construit avant tout sur de différences (notamment des valeurs rythmiques) et celles-ci, IL ME SEMBLE, ont tendance à s'affadir lorsque l'on joue trop lentement ou disparaître lorsque l'on joue trop vite.
C'est comme si l'on peignait un tableau avec uniquement des nuances de couleurs variant de noir-gris à noir: on perd le sens de l'image. Mais ce n'est que mon avis...
Sinon, pour Pollini (ou argerich ou richter), ce sont effectivement de très grands pianistes. Par exemple les oeuvres de chopin qu'a gravé pollini sont certainement parmi les plus abouties que j'ai pu entendre. Mais sur certains enregistrements, j'ai eu le sentiment que ces trois-là allaient trop vite à
MON goût.