Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
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pianoforte
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Pour moi le travail des gammes reste extrêmement formateur et apporte une solidité de jeu indispensable ; il apporte en outre la connaissance des tonalités et armures associées , la capacité à passer à la relative sans hésitation , on peut enchaîner ensuite à la tierce , à la sixte , à la dixième ce qui est un bon exercice pour beaucoup de répertoire , le travail digital et son "hygiène" pour construire une technique en souplesse , virtuosité , égalité , etc , etc ....je n'ai jamais trouvé ça rébarbatif et le recommande chaudement à tous les pianistes les premières années et de temps en temps pour un échauffement pour tout le monde .
Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Tout à fait en accord avec pianoforte 


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Jean-Luc
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Bonjour à tous,
La question qu'il faut se poser n'est pas "dois-je faire des gammes ?", mais plutôt "que doit-on attendre des gammes ?"
Et il n'y a pas de réponses universelle, cela dépend du niveau.
Par contre, il faut être capable de jouer n'importe quelle gamme sans avoir ouvrir un recueil. Ca veut déjà dire qu'on a mémorisé les altérations des tonalités et les doigtés standards.
Et toujours selon le niveau, on peut travailler les gammes de différentes manières, avec des dynamiques différentes : par exemple, crescendo en montant et diminuendo en descendant (ou le contraire) sur 4 octaves : ça permet de contrôler/travailler le son sur une grande étendue du clavier et de pouvoir gérer sa dynamique sur un temps "élargi" (enfin tout dépend du tempo).
Personnellement, je ne travaille pas les gammes tous les jours, loin de là.
Je travaille souvent la si bémol majeur, car j'ai toujours des difficultés sur la descente de la main gauche au passage du pouce après le 4ème doigt (mi bémol 4ème doigt ==> ré pouce).
Et généralement, je travaille plutôt :
- les gammes lancées par groupe de 6 ou 7 notes, assez rapides
- en démarrant de la tonique mais aussi de toutes autres les notes de la gamme, toujours de manière lancée
- en mouvement contraire
Et je termine par quelques minutes avec la gamme chromatique.
J'y consacre 30 minutes max, après ça me saoule et je perds la concentration.
La question qu'il faut se poser n'est pas "dois-je faire des gammes ?", mais plutôt "que doit-on attendre des gammes ?"
Et il n'y a pas de réponses universelle, cela dépend du niveau.
Par contre, il faut être capable de jouer n'importe quelle gamme sans avoir ouvrir un recueil. Ca veut déjà dire qu'on a mémorisé les altérations des tonalités et les doigtés standards.
Et toujours selon le niveau, on peut travailler les gammes de différentes manières, avec des dynamiques différentes : par exemple, crescendo en montant et diminuendo en descendant (ou le contraire) sur 4 octaves : ça permet de contrôler/travailler le son sur une grande étendue du clavier et de pouvoir gérer sa dynamique sur un temps "élargi" (enfin tout dépend du tempo).
Personnellement, je ne travaille pas les gammes tous les jours, loin de là.
Je travaille souvent la si bémol majeur, car j'ai toujours des difficultés sur la descente de la main gauche au passage du pouce après le 4ème doigt (mi bémol 4ème doigt ==> ré pouce).
Et généralement, je travaille plutôt :
- les gammes lancées par groupe de 6 ou 7 notes, assez rapides
- en démarrant de la tonique mais aussi de toutes autres les notes de la gamme, toujours de manière lancée
- en mouvement contraire
Et je termine par quelques minutes avec la gamme chromatique.
J'y consacre 30 minutes max, après ça me saoule et je perds la concentration.
Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Je suis 100% d'accord avec ça. C'est comme le Hanon ou équivalent...on y trouve que ce qu'on y cherche. Si on ne sait pas en quoi cela doit nous aider, cela n'aura aucune utilité. Et mine de rien ça demande un bon accompagnement du prof (qui fait souvent défaut sur ce point).Jean-Luc a écrit : mar. 28 oct., 2025 19:53 La question qu'il faut se poser n'est pas "dois-je faire des gammes ?", mais plutôt "que doit-on attendre des gammes ?"
- Carla Rocío
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
La même question que pour le métronome!! Pour quel effet recherche-t-on la régularité stricte ?
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PatrickAllain
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Moi ça me sert surtout à me rendre compte que je suis irrégulier .. au bout d un moment ça se régularise ( enfin plus où moins …. ) à partir de là je lache le métronome car pour faire vivre la pièce on doit aussi jouer sur des variations de tempos.Carla Rocío a écrit : mer. 29 oct., 2025 12:40 La même question que pour le métronome!! Pour quel effet recherche-t-on la régularité stricte ?
Pour les gammes et exercices technique c est simple je n en fais jamais. J ai le souvenir d avoir fait beaucoup d exercices technique enfant mais je ne travaille jamais cela , je vois directement dans les morceaux ou ça coince éventuellement.
Patrick
Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Le but du métronome n'est pas forcément de rechercher une régularité stricte. La musique respire tellement...c'est d'ailleurs toujours une souffrance pour un pianiste de jouer au métronome. Je ne connais personne qui soit à l'aise.
L'objectif pour moi c'est d'abord de ressentir les moments où le tempo m'échappe, les moments où j'accélère (ou ralentis, mais c'est plus souvent l'accélération) sans m'en rendre compte. Ca m'aide à trouver "ma pulsation intérieure" si je puis dire, à "ressentir" la régularité souple que je recherche.
L'objectif pour moi c'est d'abord de ressentir les moments où le tempo m'échappe, les moments où j'accélère (ou ralentis, mais c'est plus souvent l'accélération) sans m'en rendre compte. Ca m'aide à trouver "ma pulsation intérieure" si je puis dire, à "ressentir" la régularité souple que je recherche.
Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Je ne pourrais pas dire mieux...nox a écrit : mer. 29 oct., 2025 15:08
L'objectif pour moi c'est d'abord de ressentir les moments où le tempo m'échappe, les moments où j'accélère (ou ralentis, mais c'est plus souvent l'accélération) sans m'en rendre compte. Ca m'aide à trouver "ma pulsation intérieure" si je puis dire, à "ressentir" la régularité souple que je recherche.
Lorsque les sièges basculent, les fondements s'affaissent.
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Jean-Luc
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Pour les morceaux, j'utilise le métronome à 90% pour le travail lent des passages rapides. J'ai toujours tendance à accélérer dans les tempi lents quand il faut le jouer rapidement au final. Surtout que dans le travail très lent (celui du début pour moi), la dynamique se perd, et j'ai trop tendance à la chercher (et donc j'accélère...!
Une fois que tout est à peu près mémorisé (les doigtés, les gestes, les notes), j'accélère le tempo, sans forcément utiliser le métronome.
Pour les 10% du temps restant, je m'en sers pour savoir "où j'en suis" par rapport au tempo final, quand je n'ai pas encore eu l'occasion de l'atteindre.
Mais je travaille très rarement de façon graduelle avec le métronome pour atteindre le tempo final, je trouve que c'est une torture de faire ça...
En tous les cas je ne m'en sers jamais dans les mouvements lents au tempo final, ou même moderato, car dans ces passages, je préfère tout de suite imprimer dans ma tête les respirations, la dynamique, le rubato, etc... qui sont plus importants à travailler que dans les passages rapides.
Sinon, pour les gammes et arpèges et certains exercices, je m'en sers très souvent.
Une fois que tout est à peu près mémorisé (les doigtés, les gestes, les notes), j'accélère le tempo, sans forcément utiliser le métronome.
Pour les 10% du temps restant, je m'en sers pour savoir "où j'en suis" par rapport au tempo final, quand je n'ai pas encore eu l'occasion de l'atteindre.
Mais je travaille très rarement de façon graduelle avec le métronome pour atteindre le tempo final, je trouve que c'est une torture de faire ça...
En tous les cas je ne m'en sers jamais dans les mouvements lents au tempo final, ou même moderato, car dans ces passages, je préfère tout de suite imprimer dans ma tête les respirations, la dynamique, le rubato, etc... qui sont plus importants à travailler que dans les passages rapides.
Sinon, pour les gammes et arpèges et certains exercices, je m'en sers très souvent.
Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Pas adepte du métronome, un truc redoutable à la place c'est de battre les temps avec les pieds dans un mouvement de balancier en jouant, ça ancre bien les choses et on se rend vite compte des passages qui posent problème
- Carla Rocío
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Je me sers du métronome pour entraîner le par cœur, quand il ne dérange plus c’est que la tête a appris son texte.
Parfois aussi pour démasquer un passage qui file ou ralentit à mon insu.
Pour s’imprégner solidement du rythme
Un truc qui marche super pour les pièces poly rythmiques mais qui est casse-tête à faire je trouve, c’est de compter les temps à haute voix en jouant.
Parfois aussi pour démasquer un passage qui file ou ralentit à mon insu.
Pour s’imprégner solidement du rythme
Un truc qui marche super pour les pièces poly rythmiques mais qui est casse-tête à faire je trouve, c’est de compter les temps à haute voix en jouant.
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
C'est aussi une virtuose de musicalité !
- Carla Rocío
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Je plussoie
Mais c’est pas l’un ou l’autre ! Pour moi les gammes c’est de la technique pure, et ça peut même carrément devenir anti-musical en surdosage.
Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Oh je n'avais pas ouvert ce fil ! Merci beaucoup, suis gênée, et surtout la technique hum... Mon bobo de février toujours pas réglé montre bien qu'elle n'allait pas, la technique. Ou alors le rapport "trop" au piano. Bref, je prends une autre direction, à tous points de vue, et on verra bien ce que ça donne au piano. Et du coup c'est compliqué aussi pour la musicalité, parce qu'elle a bien plus besoin de la (bonne) technique que ce qu'on croit.
Et sinon, les gammes, au-delà du gain qu'il y a à être plongé dedans petit pour entendre les tonalités sans effort, ça peut aussi être un moment pour se détendre, ressentir l'ancrage, le poids, essayer se défaire de tous les micro-gestes qui ne servent à rien... Sans surdose
Et sinon, les gammes, au-delà du gain qu'il y a à être plongé dedans petit pour entendre les tonalités sans effort, ça peut aussi être un moment pour se détendre, ressentir l'ancrage, le poids, essayer se défaire de tous les micro-gestes qui ne servent à rien... Sans surdose
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Charles de Nancy
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Bonjour, en fait, je pense que tout dépend vraiment de ce qu'on en attend.
Si on attend des gammes qu'elles améliorent juste notre qualité d'interprète de partitions, c'est possible. C'est vrai que si on comprend la théorie musicale à travers elles, on peut déduire plus facilement où on en est dans un morceau, se dire "ah tiens, là c'est une sixte napolitaine", "là on module", "là c'est un emprunt modal", et on retient la pièce comme un assemblage de briques de savoir. Mais en même temps, soyons honnêtes, il y a plein de très bons interprètes, tout aussi bons, qui ne connaissent quasiment rien à la théorie et qui s'en sortent très bien !
Par contre, là où ça change tout, c'est si on veut passer de "lecteur-interprète" à "interprète-improvisateur", ou même si on veut juste faire des variations sur des morceaux qu'on aime. Dans ce cas, connaître ses gammes, ça permet de maîtriser "l'espace sonore" dans lequel on peut aller. Quand on pousse un peu plus loin avec les modes, les théories de modulation, ça permet de faire des variations vraiment sympas en évitant les grosses dissonances.
Je pense aussi à tout ce qui est jazz et blues. Ce n'est pas non plus "fondamental", mais c'est quand même très sympa de connaître plein de gammes, les modes grecs, etc., pour aller chercher différentes couleurs. Ça aide vraiment à comprendre les II-V-I, les substitutions, les emprunts modaux...
Donc pour moi, la vraie question c'est : connaître ses gammes en tant que lecteur-virtuose ? C'est pas forcément indispensable, et le travail est souvent très rébarbatif. Par contre, connaître ses gammes quand on aime faire du jazz, répéter ses II-V-I main gauche en tapotant des impros main droite, ou même composer (que ce soit de la pop ou du classique), là c'est génial.
Perso, en ce moment je travaille sur une variation du Ständchen de Schubert et je prends un plaisir fou à changer de gamme, à moduler, à chercher d'autres couleurs.
Bref, je pense qu'il faut toujours se poser la question de "qu'est-ce qu'on va en faire ?". Les gammes pour les gammes, sans essayer de comprendre les intervalles, l'espace sonore que ça ouvre et les couleurs que ça apporte, ça n'a pour moi aucun intérêt. Si on veut juste être lecteur (et c'est tout à fait honorable, c'est formidable !), il vaut sans doute mieux se concentrer sur le répertoire.
Si on attend des gammes qu'elles améliorent juste notre qualité d'interprète de partitions, c'est possible. C'est vrai que si on comprend la théorie musicale à travers elles, on peut déduire plus facilement où on en est dans un morceau, se dire "ah tiens, là c'est une sixte napolitaine", "là on module", "là c'est un emprunt modal", et on retient la pièce comme un assemblage de briques de savoir. Mais en même temps, soyons honnêtes, il y a plein de très bons interprètes, tout aussi bons, qui ne connaissent quasiment rien à la théorie et qui s'en sortent très bien !
Par contre, là où ça change tout, c'est si on veut passer de "lecteur-interprète" à "interprète-improvisateur", ou même si on veut juste faire des variations sur des morceaux qu'on aime. Dans ce cas, connaître ses gammes, ça permet de maîtriser "l'espace sonore" dans lequel on peut aller. Quand on pousse un peu plus loin avec les modes, les théories de modulation, ça permet de faire des variations vraiment sympas en évitant les grosses dissonances.
Je pense aussi à tout ce qui est jazz et blues. Ce n'est pas non plus "fondamental", mais c'est quand même très sympa de connaître plein de gammes, les modes grecs, etc., pour aller chercher différentes couleurs. Ça aide vraiment à comprendre les II-V-I, les substitutions, les emprunts modaux...
Donc pour moi, la vraie question c'est : connaître ses gammes en tant que lecteur-virtuose ? C'est pas forcément indispensable, et le travail est souvent très rébarbatif. Par contre, connaître ses gammes quand on aime faire du jazz, répéter ses II-V-I main gauche en tapotant des impros main droite, ou même composer (que ce soit de la pop ou du classique), là c'est génial.
Perso, en ce moment je travaille sur une variation du Ständchen de Schubert et je prends un plaisir fou à changer de gamme, à moduler, à chercher d'autres couleurs.
Bref, je pense qu'il faut toujours se poser la question de "qu'est-ce qu'on va en faire ?". Les gammes pour les gammes, sans essayer de comprendre les intervalles, l'espace sonore que ça ouvre et les couleurs que ça apporte, ça n'a pour moi aucun intérêt. Si on veut juste être lecteur (et c'est tout à fait honorable, c'est formidable !), il vaut sans doute mieux se concentrer sur le répertoire.
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pianoforte
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Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Et sinon, les gammes, au-delà du gain qu'il y a à être plongé dedans petit pour entendre les tonalités sans effort, ça peut aussi être un moment pour se détendre, ressentir l'ancrage, le poids, essayer se défaire de tous les micro-gestes qui ne servent à rien... Sans surdose
Absolument d'accord avec ça , et il faut arrêter de diaboliser les gammes , tout dépend l'état d'esprit dans lequel on les travaille : soyons inventifs , créatifs , il ne s'agit pas de 'subir" les gammes comme une punition , ce temps -là est révolu .
Re: Les gammes sont-elles réellement indispensables ?
Hello,
Je voulais répondre à tout le monde que j'ai lu tous les commentaire attentivement, merci d'avoir répondu ! Pour l'instant on s'est mis d'accord avec ma prof qu'il faut jouer ses gammes avec un max de musicalité, sans accorder trop d'importance au métronome. Je les travaille avec évidemment, mais une fois que je suis régulière je les travaille sans, en faisant varier les rythmes et les nuances. Je n'ai pas de problème de régularité de toutes façons. Je me suis blessée l'année dernière donc pas de travail détaché sur ordre de la prof. On verra bien où ça me mène !
Je voulais répondre à tout le monde que j'ai lu tous les commentaire attentivement, merci d'avoir répondu ! Pour l'instant on s'est mis d'accord avec ma prof qu'il faut jouer ses gammes avec un max de musicalité, sans accorder trop d'importance au métronome. Je les travaille avec évidemment, mais une fois que je suis régulière je les travaille sans, en faisant varier les rythmes et les nuances. Je n'ai pas de problème de régularité de toutes façons. Je me suis blessée l'année dernière donc pas de travail détaché sur ordre de la prof. On verra bien où ça me mène !