Entoilage des pianos droits anciens
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Entoilage des pianos droits anciens
Bonjour à tous,
Tout est dans le titre.
Il me semble que les pianos droits avant la WW2 avaient fréquemment, ou peut-être systématiquement, leurs dos couvert d'un tissu.
On en voit parfois des traces sur des instruments dans leur jus. Sur mon Pleyel P il y avait les trous de vis qui permettaient de fixer un cadre ou des baguettes pour maintenir un tissu.
Que savez-vous de cette pratique qui a aujourd'hui disparue? Etait-ce simplement esthétique ? Y avait-il un objectif sonore ? A moins que ça ne soit destiné à protéger la table d'harmonie? Pourquoi cela n'est plus utilisé ?
Je serais curieux de voir des exemples d'époque...
Tout est dans le titre.
Il me semble que les pianos droits avant la WW2 avaient fréquemment, ou peut-être systématiquement, leurs dos couvert d'un tissu.
On en voit parfois des traces sur des instruments dans leur jus. Sur mon Pleyel P il y avait les trous de vis qui permettaient de fixer un cadre ou des baguettes pour maintenir un tissu.
Que savez-vous de cette pratique qui a aujourd'hui disparue? Etait-ce simplement esthétique ? Y avait-il un objectif sonore ? A moins que ça ne soit destiné à protéger la table d'harmonie? Pourquoi cela n'est plus utilisé ?
Je serais curieux de voir des exemples d'époque...
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Re: Entoilage des pianos droits anciens
Parfois il y avait même un grillage fin sous la toile pour empêcher les petits rongeurs de venir s'installer dans le piano . Cette pratique à disparu car devenue obsolète ...
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Re: Entoilage des pianos droits anciens
Je n'avais jamais entendu parler de grillage! Il n'y avait donc aucun but de protection de la table contre les variations brutales d'humidité par exemple ? J'imagine qu'à l'époque les intérieurs étaient bien moins stables que maintenant.piano bien tempéré a écrit : dim. 22 juin, 2025 20:55 Parfois il y avait même un grillage fin sous la toile pour empêcher les petits rongeurs de venir s'installer dans le piano . Cette pratique à disparu car devenue obsolète ...
Modifié en dernier par Max04 le lun. 23 juin, 2025 0:17, modifié 1 fois.
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Re: Entoilage des pianos droits anciens
Surtout pour protéger de la poussière et des petites bestioles.
ET SI NOUS VALIONS MIEUX QUE LE BONHEUR ? - Franz Liszt.
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Re: Entoilage des pianos droits anciens
Ok, je suis curieux des tissus utilisés, motifs notamment. Si vous avez des exemples je suis preneur.DIDIER25 a écrit : dim. 22 juin, 2025 22:42 Surtout pour protéger de la poussière et des petites bestioles.
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Re: Entoilage des pianos droits anciens
Pas de généralité pour moi, les tissus étaient souvent des toiles de coton assez fines, unies, le plus souvent rouge foncé. J'ai plusieurs fois également vu du vert ou du gris sur des pianos allemands ou Suisses. Dans ce dernier pays, où l'on a une hantise de la poussière, c'était quasi systématique d'habiller les panneaux arrières, en Belgique probablement aussi. J'ai également le souvenir d'un grand droit Blüthner (modèle 2 ?) avec un tissu bleu foncé, plus épais, qui semblait d'origine. Mais la plupart du temps ce ne sont vraisemblablement pas les tissus d'origine qui ont été remplacés au moins une fois soit à cause de l'usure du temps, mais le plus souvent en raison d'accrocs lors de déplacements ou déménagements.
Pour l'anecdote et sourire un peu, quand j'avais quatorze ans j'ai appris le piano avec une religieuse, excellente pianiste (elle avait donné des concerts et obtenu plusieurs prix) et organiste, dans un pensionnat de filles. J'étais le seul garçon à pouvoir y rentrer ! Il y avait pour l'étude du piano par ces demoiselles une dizaine de petites cellules alignées avec chacune un instrument (Pleyel ou Gaveau anciens, bien entretenus). Ils avaient tous le même fond de tissu grenat récent que les soeurs avaient du confectionner. J'aimais venir jouer un peu à l'avance avant mon cours et je m'amusais des petites espionnes qui s'approchaient furtivement et finissaient toujours par s'enfuir avec un éclat de rire d'adolescentes qui avaient pu observer un garçon en douce. Toute une époque..... (début des années 70).
Pour l'anecdote et sourire un peu, quand j'avais quatorze ans j'ai appris le piano avec une religieuse, excellente pianiste (elle avait donné des concerts et obtenu plusieurs prix) et organiste, dans un pensionnat de filles. J'étais le seul garçon à pouvoir y rentrer ! Il y avait pour l'étude du piano par ces demoiselles une dizaine de petites cellules alignées avec chacune un instrument (Pleyel ou Gaveau anciens, bien entretenus). Ils avaient tous le même fond de tissu grenat récent que les soeurs avaient du confectionner. J'aimais venir jouer un peu à l'avance avant mon cours et je m'amusais des petites espionnes qui s'approchaient furtivement et finissaient toujours par s'enfuir avec un éclat de rire d'adolescentes qui avaient pu observer un garçon en douce. Toute une époque..... (début des années 70).
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Re: Entoilage des pianos droits anciens
Anecdote à faire pâlir de jalousie Maxime Leforestier à Fontenay aux Roses !
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Re: Entoilage des pianos droits anciens
Jolie madeleine de Proust. En lisant ton récit on s'imaginerait presque dans un roman d'Alain Fournier. Les fillettes doivent avoir aussi le souvenir du mystérieux garçon qui jouait du piano.
En tout cas je m'imaginais des tissus plus ornés, avec des motifs art déco, voir d'inspiration asiatique en remontant un peu le temps. C'était donc des toiles purement fonctionnelles.
En tout cas je m'imaginais des tissus plus ornés, avec des motifs art déco, voir d'inspiration asiatique en remontant un peu le temps. C'était donc des toiles purement fonctionnelles.