Lucas Debargue
- Christof
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Re: Lucas Debargue
A signaler :
Si vous ne l'avez pas vu, Lucas à apporté (en message écrit) quelques petits éclaircissements ou ajouts correctifs à sa vidéo récente d'interview...
(nb : se reporter à l'interview sur la page youtube pour avoir le découpage et le minutage des chapitres dont parle Lucas ci-dessous)
Tout abord merci à Etienne, et à Christophe qui nous a accueillis très chaleureusement chez lui pour cette rencontre…
Et merci à vous tous pour ces commentaires qui ont tout pour m’encourager à poursuivre dans cette voie de communication mixte musicale et orale. Un musicien n’est pas obligé de parler - il y a eu, il y a et il y aura toujours de grands interprètes mutiques -, mais ça a toujours été naturel pour moi de le faire car j’estime que cela permet d’élargir le partage sans rien retirer au mystère de la musique, à tout ce qu’on ne pourra jamais exprimer en mots à son sujet.
Pour moi tout ce qui peut être compris et exprimé… doit l’être. À condition que ça soit fondé, car la pente vers le charabia et le n’importe quoi n’est jamais loin. Notre cerveau et nos facultés d’expression nous trahissent souvent ; et un petit détail erroné peut engendrer une avalanche d’erreurs. Ainsi je tâche comme je peux d’argumenter, démontrer, étayer aussi solidement que possible, mais il m’arrive bien sûr de dire des bêtises. A ce propos, il me paraît nécessaire d’apporter quelques précisions et corrections à cette vidéo :
2:00 Pour écouter la musique de mon frère Robin :
- Barge https://distrokid.com/hyperfollow/barge4/barge
- Viola Kane https://violakane.bandcamp.com/music
9:00 Verdi. Mon propos peut prêter à confusion : j’ai parlé d’un Verdi qui aurait écrit ses “grands opéras à la cinquantaine passée”, en vérité il avait quand même déjà atteint une maturité artistique à 30 ans lui permettant d’écrire Nabucco, puis Rigoletto et la Traviata à 40 ans. Mais ça n’est pas le parcours typique du musicien précoce ; et c’est bien le Verdi vieillissant qui brillera le plus par sa singularité : Falstaff, Otello… J’ai voulu dire beaucoup, trop vite, ce qui donne un propos confus et dans une certaine mesure erroné.
32:00 Mémoire. Voir la vidéo “mieux apprendre et étudier” sur la chaîne science étonnante de David Louapre. Fantastique chaîne au demeurant !
38:00 Samson François. Il n’y a qu’une version au disque en vérité, avec Cluytens à la baguette, 1959.
49:30 Je me suis emmêlé les pinceaux. Pour moduler de do majeur à sol majeur, c’est sol# la note qui peut tout changer, car sensible de la mineur, accord de sous-dominante de sol majeur ! C’est pour aller de sol majeur vers do majeur que do# peut-être “la” note, car sensible de ré mineur accord de sous-dominante de do majeur…
52:00 Mozart. Pas de pizzicato à la basse dans ce mouvement lent de Mozart, en vérité. Des croches, courtes donc, mais jouées arco.
Si vous ne l'avez pas vu, Lucas à apporté (en message écrit) quelques petits éclaircissements ou ajouts correctifs à sa vidéo récente d'interview...
(nb : se reporter à l'interview sur la page youtube pour avoir le découpage et le minutage des chapitres dont parle Lucas ci-dessous)
Tout abord merci à Etienne, et à Christophe qui nous a accueillis très chaleureusement chez lui pour cette rencontre…
Et merci à vous tous pour ces commentaires qui ont tout pour m’encourager à poursuivre dans cette voie de communication mixte musicale et orale. Un musicien n’est pas obligé de parler - il y a eu, il y a et il y aura toujours de grands interprètes mutiques -, mais ça a toujours été naturel pour moi de le faire car j’estime que cela permet d’élargir le partage sans rien retirer au mystère de la musique, à tout ce qu’on ne pourra jamais exprimer en mots à son sujet.
Pour moi tout ce qui peut être compris et exprimé… doit l’être. À condition que ça soit fondé, car la pente vers le charabia et le n’importe quoi n’est jamais loin. Notre cerveau et nos facultés d’expression nous trahissent souvent ; et un petit détail erroné peut engendrer une avalanche d’erreurs. Ainsi je tâche comme je peux d’argumenter, démontrer, étayer aussi solidement que possible, mais il m’arrive bien sûr de dire des bêtises. A ce propos, il me paraît nécessaire d’apporter quelques précisions et corrections à cette vidéo :
2:00 Pour écouter la musique de mon frère Robin :
- Barge https://distrokid.com/hyperfollow/barge4/barge
- Viola Kane https://violakane.bandcamp.com/music
9:00 Verdi. Mon propos peut prêter à confusion : j’ai parlé d’un Verdi qui aurait écrit ses “grands opéras à la cinquantaine passée”, en vérité il avait quand même déjà atteint une maturité artistique à 30 ans lui permettant d’écrire Nabucco, puis Rigoletto et la Traviata à 40 ans. Mais ça n’est pas le parcours typique du musicien précoce ; et c’est bien le Verdi vieillissant qui brillera le plus par sa singularité : Falstaff, Otello… J’ai voulu dire beaucoup, trop vite, ce qui donne un propos confus et dans une certaine mesure erroné.
32:00 Mémoire. Voir la vidéo “mieux apprendre et étudier” sur la chaîne science étonnante de David Louapre. Fantastique chaîne au demeurant !
38:00 Samson François. Il n’y a qu’une version au disque en vérité, avec Cluytens à la baguette, 1959.
49:30 Je me suis emmêlé les pinceaux. Pour moduler de do majeur à sol majeur, c’est sol# la note qui peut tout changer, car sensible de la mineur, accord de sous-dominante de sol majeur ! C’est pour aller de sol majeur vers do majeur que do# peut-être “la” note, car sensible de ré mineur accord de sous-dominante de do majeur…
52:00 Mozart. Pas de pizzicato à la basse dans ce mouvement lent de Mozart, en vérité. Des croches, courtes donc, mais jouées arco.
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Re: Lucas Debargue
Une interview à Verbier
Re: Lucas Debargue
A t-il reçu des mauvaises critiques et remontrances, pour se sentir poussé à produire ce texte correctif?Christof a écrit : mer. 09 avr., 2025 0:40 A signaler :
Si vous ne l'avez pas vu, Lucas à apporté (en message écrit) quelques petits éclaircissements ou ajouts correctifs à sa vidéo récente d'interview...
(nb : se reporter à l'interview sur la page youtube pour avoir le découpage et le minutage des chapitres dont parle Lucas ci-dessous)
Tout abord merci à Etienne, et à Christophe qui nous a accueillis très chaleureusement chez lui pour cette rencontre…
Et merci à vous tous pour ces commentaires qui ont tout pour m’encourager à poursuivre dans cette voie de communication mixte musicale et orale. Un musicien n’est pas obligé de parler - il y a eu, il y a et il y aura toujours de grands interprètes mutiques -, mais ça a toujours été naturel pour moi de le faire car j’estime que cela permet d’élargir le partage sans rien retirer au mystère de la musique, à tout ce qu’on ne pourra jamais exprimer en mots à son sujet.
Pour moi tout ce qui peut être compris et exprimé… doit l’être. À condition que ça soit fondé, car la pente vers le charabia et le n’importe quoi n’est jamais loin. Notre cerveau et nos facultés d’expression nous trahissent souvent ; et un petit détail erroné peut engendrer une avalanche d’erreurs. Ainsi je tâche comme je peux d’argumenter, démontrer, étayer aussi solidement que possible, mais il m’arrive bien sûr de dire des bêtises. A ce propos, il me paraît nécessaire d’apporter quelques précisions et corrections à cette vidéo :
2:00 Pour écouter la musique de mon frère Robin :
- Barge https://distrokid.com/hyperfollow/barge4/barge
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9:00 Verdi. Mon propos peut prêter à confusion : j’ai parlé d’un Verdi qui aurait écrit ses “grands opéras à la cinquantaine passée”, en vérité il avait quand même déjà atteint une maturité artistique à 30 ans lui permettant d’écrire Nabucco, puis Rigoletto et la Traviata à 40 ans. Mais ça n’est pas le parcours typique du musicien précoce ; et c’est bien le Verdi vieillissant qui brillera le plus par sa singularité : Falstaff, Otello… J’ai voulu dire beaucoup, trop vite, ce qui donne un propos confus et dans une certaine mesure erroné.
32:00 Mémoire. Voir la vidéo “mieux apprendre et étudier” sur la chaîne science étonnante de David Louapre. Fantastique chaîne au demeurant !
38:00 Samson François. Il n’y a qu’une version au disque en vérité, avec Cluytens à la baguette, 1959.
49:30 Je me suis emmêlé les pinceaux. Pour moduler de do majeur à sol majeur, c’est sol# la note qui peut tout changer, car sensible de la mineur, accord de sous-dominante de sol majeur ! C’est pour aller de sol majeur vers do majeur que do# peut-être “la” note, car sensible de ré mineur accord de sous-dominante de do majeur…
52:00 Mozart. Pas de pizzicato à la basse dans ce mouvement lent de Mozart, en vérité. Des croches, courtes donc, mais jouées arco.
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Re: Lucas Debargue
Peut-être. Les musiciens sont de grands perfectionnistes et les critiques aiment avoir raison.Irene_cl a écrit : lun. 19 mai, 2025 21:30 A t-il reçu des mauvaises critiques et remontrances, pour se sentir poussé à produire ce texte correctif?
Nick Borderline https://www.youtube.com/channel/UC2DNVl ... y2w/videos
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Re: Lucas Debargue
Du Facebook de Lucas Debargue.
https://www.facebook.com/lucas.debargue
After receiving numerous irritated comments under recent reels involving variations on Chopin etudes, in which strangers address to me as if I were their dog, I thought again about a topic which already has obsessed me for a while. So I wrote a little text and decided to share it with you.
:::: On Chopin integrists ::::
it’s something I already noticed, that a substantial amount of pianists and piano music lovers can’t help but feeling entitled to “protect” jealously, as a relic, the memory of the great Frederic Chopin.
As an admirer of Chopin myself, it’s a struggle for me to know where these people get this entitlement from. They didn’t know Chopin personally and one can hardly believe that being a student of a student of a student of a student of a student of Chopin gives a particular legitimacy regarding the interpretation of his works - as if there were secrets that only THEM could get access to : seems more like an esoteric private club than proper transmission.
So, if it’s not about that, I guess that they may simply feel entitled because they love this music very much - which is a way better reason. But is it unconditional love ? I am afraid it isn’t. It seems that integrists want to belong to the “good ones standing for the one and only truth” - a seed that has produced more inquisitors than artists -, which makes them believe than by investing their faith into a certain “tradition”, they might be upgraded one day to the status of “guardian” of this tradition.
To kill the musician in oneself to give birth to the critic is a difficult process - unless for the lazier ones, who would choose to be critic before putting any effort at becoming a better musician -, but the dominating ideology in classical music somehow encourages it : compare the others between them rather than compare yourself to yourself to improve / always judge, comment, praise or condemn rather than take any interpretation as food for thought / don’t study music deeply - harmony, counterpoint, forms - just learn a few anecdotes on musicians to impress your audience / tell everyone that “only the score matters”, but actually base your interpretation on “reference” recordings, etc etc
Well… I don’t think Chopin needs to be protected against anyone nor anything : his masterpieces stand very well for themselves ; they shine through the centuries and survive excellently despite the weight of all these hands that sweat on them constantly since they got published. I would dare saying that Chopin’s compositions probably suffer more from this religious approach - which, as a religion, also had its apostles and apocryphal texts - than from the variations they could inspire to somebody who’s practicing them for years and looking for any trick that could help refreshing his ears and ease his hands’ independence.
Creating a personal technique and inventing new ways of practicing were actually exactly what Chopin did himself : but integrists don’t see their god as an inspiration to follow ; they see it as an untouchable stone, with their eyes blinded and ear made deaf by loads of prejudices accumulated by generations of commentators. They prefer to stay in a dark place, repeating laboriously urtext fingerings, nose on the keys - or be so obsessed by the “text” that they don’t care about its spirit anymore : this is how they expect to get rewarded one day. They would probably be scared to get closer to their god : Chopin has to remain at a good safe distant from them, so they don’t burn themselves with his music. It’s not surprising from a critic - who has such thin skin, and such sensitive stomach and nerves -, but very much from a musician.
To let oneself get burned by the most beautiful art : isn’t it the all point, whatever shape it may take on the way ? To move from a cosy dogma towards a life of risks and discoveries ? This is what is known under the beautiful name of “enthusiasm”…
LD
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After receiving numerous irritated comments under recent reels involving variations on Chopin etudes, in which strangers address to me as if I were their dog, I thought again about a topic which already has obsessed me for a while. So I wrote a little text and decided to share it with you.
:::: On Chopin integrists ::::
it’s something I already noticed, that a substantial amount of pianists and piano music lovers can’t help but feeling entitled to “protect” jealously, as a relic, the memory of the great Frederic Chopin.
As an admirer of Chopin myself, it’s a struggle for me to know where these people get this entitlement from. They didn’t know Chopin personally and one can hardly believe that being a student of a student of a student of a student of a student of Chopin gives a particular legitimacy regarding the interpretation of his works - as if there were secrets that only THEM could get access to : seems more like an esoteric private club than proper transmission.
So, if it’s not about that, I guess that they may simply feel entitled because they love this music very much - which is a way better reason. But is it unconditional love ? I am afraid it isn’t. It seems that integrists want to belong to the “good ones standing for the one and only truth” - a seed that has produced more inquisitors than artists -, which makes them believe than by investing their faith into a certain “tradition”, they might be upgraded one day to the status of “guardian” of this tradition.
To kill the musician in oneself to give birth to the critic is a difficult process - unless for the lazier ones, who would choose to be critic before putting any effort at becoming a better musician -, but the dominating ideology in classical music somehow encourages it : compare the others between them rather than compare yourself to yourself to improve / always judge, comment, praise or condemn rather than take any interpretation as food for thought / don’t study music deeply - harmony, counterpoint, forms - just learn a few anecdotes on musicians to impress your audience / tell everyone that “only the score matters”, but actually base your interpretation on “reference” recordings, etc etc
Well… I don’t think Chopin needs to be protected against anyone nor anything : his masterpieces stand very well for themselves ; they shine through the centuries and survive excellently despite the weight of all these hands that sweat on them constantly since they got published. I would dare saying that Chopin’s compositions probably suffer more from this religious approach - which, as a religion, also had its apostles and apocryphal texts - than from the variations they could inspire to somebody who’s practicing them for years and looking for any trick that could help refreshing his ears and ease his hands’ independence.
Creating a personal technique and inventing new ways of practicing were actually exactly what Chopin did himself : but integrists don’t see their god as an inspiration to follow ; they see it as an untouchable stone, with their eyes blinded and ear made deaf by loads of prejudices accumulated by generations of commentators. They prefer to stay in a dark place, repeating laboriously urtext fingerings, nose on the keys - or be so obsessed by the “text” that they don’t care about its spirit anymore : this is how they expect to get rewarded one day. They would probably be scared to get closer to their god : Chopin has to remain at a good safe distant from them, so they don’t burn themselves with his music. It’s not surprising from a critic - who has such thin skin, and such sensitive stomach and nerves -, but very much from a musician.
To let oneself get burned by the most beautiful art : isn’t it the all point, whatever shape it may take on the way ? To move from a cosy dogma towards a life of risks and discoveries ? This is what is known under the beautiful name of “enthusiasm”…
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Re: Lucas Debargue
Merci
Il ne va encore pas se faire que des amis mais heureusement qu’il existe !
Il ne va encore pas se faire que des amis mais heureusement qu’il existe !
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Re: Lucas Debargue
Mais ce n’est pas facile d’exister comme ça ...pianojar a écrit : mar. 27 mai, 2025 14:56 Merci
Il ne va encore pas se faire que des amis mais heureusement qu’il existe !
Re: Lucas Debargue
J'aime bien ce texte même si je ne suis pas d'accord sur le fait que ne pourraient se constituer critiques que les musiciens
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Re: Lucas Debargue
Je crois qu’il a bien évolué par rapport à la critique ou plutôt à certains critiques. J’avais eu la chance d’échanger quelques mots avec lui lors d’un concert salle Cortot où il était venu en auditeur. La discussion avait porté un moment sur les critiques et cela semblait effectivement l’affecter un peu. C’était peu après le fantastique récital qu’il avait donné à la philharmonie et je lui avais dit qu’un artiste qui remplissait la philharmonie un lundi soir avec un programme Schubert Szymanow’sky avec une standing ovation pouvait faire fi de certains critiques parisiens (suivez mon regard ”Casse’art” et consorts !Gaspard du jour a écrit : mar. 27 mai, 2025 15:18Mais ce n’est pas facile d’exister comme ça ...pianojar a écrit : mar. 27 mai, 2025 14:56 Merci
Il ne va encore pas se faire que des amis mais heureusement qu’il existe !
Je pense qu’il a depuis intégré et digéré cela et que honorer la musique lui importe plus que quelques critiques de poulailler.
- Christof
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Re: Lucas Debargue
Si c'est ce genre d'amis dont il parle dans son message, tant mieux. Et il faut rester économe de son mépris, en raison du nombre de nécessiteux. Mais c'est sûr qu'il fallait ici réagir.pianojar a écrit : mar. 27 mai, 2025 14:56 Merci
Il ne va encore pas se faire que des amis mais heureusement qu’il existe !
Lucas est un pur artiste, au coeur pur, qui vole dans le ciel et ce sont, pour moi, des artistes comme lui qui rendent la musique "classique" encore vivante.
La critique est aisée et l'art est difficile (Philippe Néricault - 1732) : ainsi perdure le monde foireux où, le plus souvent, les critique n'étalent leur soi-disant science que pour mieux tenter de se faire mousser.