Musique et dopage... une compétition sportive?
Musique et dopage... une compétition sportive?
Hier, je suis tombé sur un reportage fort intéressant sur RDI (un canal Québécois qui offre les nouvelles du monde, divers émissions et documentaires d'actualités). Le sujet était simple; l'utilisation de médicaments par les musiciens lors de spectacles pour ne pas ressentir les effets du stress, soit exactement le même médicament utilisé illégalement par certain compétiteurs sportifs lors de compétitions de haut niveau (bien sur, pour ces compétitions, ils font des tests sanguins).
Cette drogue est très fréquemment utilisée lors des auditions et fait parfois la différence entre avoir ou non le poste dans l'orchestre, et lorsqu'il s'agit de l'un des orchestres les plus prestigieux du monde (Ex:Orchestre symphonique de New York), l'enjeux est énorme. Après tout, en 5 minutes peuvent se jouer toute une carrière, et cela peut prendre 30 ans avant qu'une autre ouverture se libère (il peut y avoir facilement plus de 150 candidatures pour un seule poste de violon (ce nombre était beaucoup plus bas avant)). Donc, voici un des problèmes, les gens qui, par principe, refusent de se droguer, perdent une bonne partie de leur possibilité de faire parti de l'ensemble. Et de là l'injustice; ce ne sont plus nécessairement les meilleurs qui font partis de l'orchestre, mais ceux qui ont le plus de cette dope dans le sang.
Il y a aussi le fait que lorsqu'on écoute un concert, et qu'on sait que le soliste qui fait une performance parfaite sur la scène ne dois cette perfection qu'à son "précieux", on se rend compte qu'il y a plus important que la plus totale perfection dans la vie; les principes. Ces "artistes" en deviennent dépendants quasi au premier contact, attribuant tout leur succès à leur petite pilule, ils en perdent toute confiance en eux et impossible des lors de monter sur scène sans.
Petit fait à noter : Ce médicament est sous ordonnance seulement, mais il est très facile de s’en procurer. D’ailleurs, les musiciens s’en refilent souvent avant les concerts. Ces médicaments n’ont pas d’effets secondaires, cependant, il peut être dangereux de les consommer sans l’avis d’un médecin, comme pour les personnes souffrant de diabète, qui peuvent ne plus ressentir les effets d’une crise, ou encore avoir un effet sur l’asthme. De plus, il arrive que certains musiciens s’évanouissent lors de surdoses accidentelle, ne connaissant pas la dose normale.
Cette fois-ci, voila les résultats assez perturbant dont à fourni un sondage réalisé auprès de 10 de plus prestigieux ensembles du monde. Dans ces orchestres, plus ou moins le tiers des musiciens font l'usage de ces calmants lors de leurs concerts et auditions. Donc, ce ne sont pas des cas isolés.
Ce documentaire faisait aussi allusion à la possibilité de faire des tests sanguins aux musiciens lors des auditions pour contrer ce problème. Et ainsi donner une chance égal à chacun, comme il en est pour les compétitions sportives. Il est à noter que cette éventualité a l'air de créer une forte opposition aux yeux de certains...
Et pour finir, encore des statistiques! Cependant, seulement à titre de culture général cette fois. Une étude a démontré que le stress subit par un musicien lors d'un concert ou une audition est équivalent au stress que subit un coureur automobile, un compétiteur sportif ou encore un contrôleur aérien. Bref, la pression est très élevé, ce qui en fait parfois craquer quelques uns, expliquant l'utilisation des drogues par certains. D'ailleurs, je crois qu'une partie relativement grande des gens du forum ont déjà subit le stress d'un concert ou d'une audition et savent de quoi il en retourne.
Bon, et maintenant je vous laisse donner vos opinions et vos points de vues sur ce débat d'éthique.
Cette drogue est très fréquemment utilisée lors des auditions et fait parfois la différence entre avoir ou non le poste dans l'orchestre, et lorsqu'il s'agit de l'un des orchestres les plus prestigieux du monde (Ex:Orchestre symphonique de New York), l'enjeux est énorme. Après tout, en 5 minutes peuvent se jouer toute une carrière, et cela peut prendre 30 ans avant qu'une autre ouverture se libère (il peut y avoir facilement plus de 150 candidatures pour un seule poste de violon (ce nombre était beaucoup plus bas avant)). Donc, voici un des problèmes, les gens qui, par principe, refusent de se droguer, perdent une bonne partie de leur possibilité de faire parti de l'ensemble. Et de là l'injustice; ce ne sont plus nécessairement les meilleurs qui font partis de l'orchestre, mais ceux qui ont le plus de cette dope dans le sang.
Il y a aussi le fait que lorsqu'on écoute un concert, et qu'on sait que le soliste qui fait une performance parfaite sur la scène ne dois cette perfection qu'à son "précieux", on se rend compte qu'il y a plus important que la plus totale perfection dans la vie; les principes. Ces "artistes" en deviennent dépendants quasi au premier contact, attribuant tout leur succès à leur petite pilule, ils en perdent toute confiance en eux et impossible des lors de monter sur scène sans.
Petit fait à noter : Ce médicament est sous ordonnance seulement, mais il est très facile de s’en procurer. D’ailleurs, les musiciens s’en refilent souvent avant les concerts. Ces médicaments n’ont pas d’effets secondaires, cependant, il peut être dangereux de les consommer sans l’avis d’un médecin, comme pour les personnes souffrant de diabète, qui peuvent ne plus ressentir les effets d’une crise, ou encore avoir un effet sur l’asthme. De plus, il arrive que certains musiciens s’évanouissent lors de surdoses accidentelle, ne connaissant pas la dose normale.
Cette fois-ci, voila les résultats assez perturbant dont à fourni un sondage réalisé auprès de 10 de plus prestigieux ensembles du monde. Dans ces orchestres, plus ou moins le tiers des musiciens font l'usage de ces calmants lors de leurs concerts et auditions. Donc, ce ne sont pas des cas isolés.
Ce documentaire faisait aussi allusion à la possibilité de faire des tests sanguins aux musiciens lors des auditions pour contrer ce problème. Et ainsi donner une chance égal à chacun, comme il en est pour les compétitions sportives. Il est à noter que cette éventualité a l'air de créer une forte opposition aux yeux de certains...
Et pour finir, encore des statistiques! Cependant, seulement à titre de culture général cette fois. Une étude a démontré que le stress subit par un musicien lors d'un concert ou une audition est équivalent au stress que subit un coureur automobile, un compétiteur sportif ou encore un contrôleur aérien. Bref, la pression est très élevé, ce qui en fait parfois craquer quelques uns, expliquant l'utilisation des drogues par certains. D'ailleurs, je crois qu'une partie relativement grande des gens du forum ont déjà subit le stress d'un concert ou d'une audition et savent de quoi il en retourne.
Bon, et maintenant je vous laisse donner vos opinions et vos points de vues sur ce débat d'éthique.
je me rappelle d'une lecture assez sympa où le professeur organise pour son élève une partie de gin rummy avant le concert....
voilà je pense que la pharmacopée de l'intelect et du plaisir est supérieure aux adjuvants chimiques de je ne sais quel labo.
c'est pour ça que je trouve que glen.... et ses cachetons ne sont pas si formidables et digne d'admiration.
voilà je pense que la pharmacopée de l'intelect et du plaisir est supérieure aux adjuvants chimiques de je ne sais quel labo.
c'est pour ça que je trouve que glen.... et ses cachetons ne sont pas si formidables et digne d'admiration.
- Franz Liszt
- Messages : 1974
- Enregistré le : dim. 04 avr., 2004 19:56
- Mon piano : FEURICH 162 / Wendl & Lung 122
- Localisation : Suisse
Utricule tu écris que des personnes moins douées et droguées arrivent à des postes prestigieux à la place de véritables musiciens....Mais revenons sur quelque points et essayons de peser le pour et le contre:
Jouer en public signifie une chose: être stressé. Encore plus lorsque l'on est premier violon soliste etc...La personne qui perd ses moyens face à un jury d'admission n'est-elle pas tout autant suceptible d'échouer en plein concert a Carnegie Hall un jour à guichet fermé?
Je suis contre le fait de prendre des stimulants car il nuisent aussi je pense à la concentration...(et il y a aussi ce côté masochiste d'apprécier le trac au moment d'entrer en scène et au moment ou il part...)
La personne qui prends des stimulants si elle était vraiment pas "au point" ne serait pas choisie par un jury d'expert...Il faut bien des qualités musicales non pas juste celle que l'on trouve dans le sang!
Comme antithèse à ce que je viens de dire l'on pourrait évoquer le malheur que deviendrait la musique si tout les musiciens se droguaient...Le manque de respect d'un concurrence loyale et surtout l'aspect malsain du geste:"j'ai peur je me droguel..." Et masain pour le corps aussi...MAIS! là aussi l'adepte de ces méthodes pourrait venir dire que cela lui évite de faire des crises cardiaques (je suis peut-être un poil cynique là...
Qui parmi nous n'a jamais eu le trac? Rien que l'évocation des souvenirs d'audtion ou d'audition futur suffit parfois à faire monter la pression non? A l'heure où nous parlons d'autre prennent leur stimulant et vont le coeur léger jouer pendant que d'autres passent leur soirée à vérifier qu'ils sont au clair sur le par coeur....
Jouer en public signifie une chose: être stressé. Encore plus lorsque l'on est premier violon soliste etc...La personne qui perd ses moyens face à un jury d'admission n'est-elle pas tout autant suceptible d'échouer en plein concert a Carnegie Hall un jour à guichet fermé?
Je suis contre le fait de prendre des stimulants car il nuisent aussi je pense à la concentration...(et il y a aussi ce côté masochiste d'apprécier le trac au moment d'entrer en scène et au moment ou il part...)
La personne qui prends des stimulants si elle était vraiment pas "au point" ne serait pas choisie par un jury d'expert...Il faut bien des qualités musicales non pas juste celle que l'on trouve dans le sang!
Comme antithèse à ce que je viens de dire l'on pourrait évoquer le malheur que deviendrait la musique si tout les musiciens se droguaient...Le manque de respect d'un concurrence loyale et surtout l'aspect malsain du geste:"j'ai peur je me droguel..." Et masain pour le corps aussi...MAIS! là aussi l'adepte de ces méthodes pourrait venir dire que cela lui évite de faire des crises cardiaques (je suis peut-être un poil cynique là...
Qui parmi nous n'a jamais eu le trac? Rien que l'évocation des souvenirs d'audtion ou d'audition futur suffit parfois à faire monter la pression non? A l'heure où nous parlons d'autre prennent leur stimulant et vont le coeur léger jouer pendant que d'autres passent leur soirée à vérifier qu'ils sont au clair sur le par coeur....
Totalement fan de la 2ème Ballade de Chopin...
Je pense qu'il faut faire la différence entre de véritables dopants et un simple anti-stress...
En effet le but d'un anti-stress n'est absolument pas d'augmenter ses capacités, mais simplement de les garder !
Je pense à un médicament que je ne citerai pas qui lutte simplement contre les palpitations dues au stress. Et par là empêche d'avoir la tremblote, les mains moites, les sueurs etc. qui peuvent s'avérer extrèmement handicapantes justement au moment où on a le plus besoin d'être en pleine possession de ses moyens.
A mon avis le fait de prendre un anti-stress (à dose raisonnable évidemment) relève simplement d'une plus grande sensiblilté au fait de devoir prouver quelque chose devant un jury ou un public ou alors d'être stressé par une contrariété quelconque et de n'avoir simplement pas envie que cela influe sur une exécution... c'est à mon avis bien naturel et le nombre d'artistes qui ont recours à ces moyens est là pour le prouver !
Évidemment il ne faut pas non plus tomber dans l'excès et ne pouvoir jouer qu'en ayant pris quelque chose... ça doit rester occasionnel.
Pour ce qui est des dopants c'est évidemment malheureux d'en arriver là et c'est certainement entrer dans un cercle vicieux que d'en prendre !
En effet le but d'un anti-stress n'est absolument pas d'augmenter ses capacités, mais simplement de les garder !
Je pense à un médicament que je ne citerai pas qui lutte simplement contre les palpitations dues au stress. Et par là empêche d'avoir la tremblote, les mains moites, les sueurs etc. qui peuvent s'avérer extrèmement handicapantes justement au moment où on a le plus besoin d'être en pleine possession de ses moyens.
A mon avis le fait de prendre un anti-stress (à dose raisonnable évidemment) relève simplement d'une plus grande sensiblilté au fait de devoir prouver quelque chose devant un jury ou un public ou alors d'être stressé par une contrariété quelconque et de n'avoir simplement pas envie que cela influe sur une exécution... c'est à mon avis bien naturel et le nombre d'artistes qui ont recours à ces moyens est là pour le prouver !
Évidemment il ne faut pas non plus tomber dans l'excès et ne pouvoir jouer qu'en ayant pris quelque chose... ça doit rester occasionnel.
Pour ce qui est des dopants c'est évidemment malheureux d'en arriver là et c'est certainement entrer dans un cercle vicieux que d'en prendre !
- Marie-france
- Messages : 2762
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
Je pose la même question et aussi quelle est la différence avec les produits dopants dont parle Utricule?stephanie a écrit :c'est quoi un anti stress , un doudou un petit sucre....?
Pour ma part, j'ignorais cette pratique; j'ai pourtant eu affaire avec ce problème, il y a bien des années en arrière. On m'avait conseillé l'accupuncture, que j'ai sentie largement insuffisante, puis on m'a fait faire un stage de relaxation. Encore une fois, ceci demande une certaine concentration, et quand on est perturbé par une angoisse, difficile de se concentrer. Donc mis à part de prendre sur moi-même, ce que je fais toujours d'ailleurs, pas de solutions.
J'attends donc les réponses d'Adeodat et d'Utricule.
je suis une grande stressée.... a quel point? pas possible lorsque j'ai passé l'oral de mon capes en juin dernier de retrouver le fa sur le piano!!!!
moi, j'ai presque tout essayé (je ne me suis jamais dopée !)
avant j'étais placée sous anti-dépresseurs 3 mois avant l'exam, cure de plantes relaxantes (valerianne...) arcallion, zoloft et j'en passe....
mais il y a mieux quand même! certains de ces medoc m'on fait perdre jusqu'a 5 kg alors que j'ai deja peu sur les os, d'ou une grande fatigue le jour j, une gueule de deterrée....
j'ai abandonné ce truc....
j'ai essayé le yoga, j'étais morte de rire pendant le truc....
ce que je fais...( j'ai expérimenté une fois et c'est passé tout seul lors de mon exam de piano la semaine dernière....)
je prends des cours de chant, et j'ai fais les exercices preparatoires pendant l'attente : respiration basse, essayer de sentir le diaphragme, la respiration dans le bas du dos tous les exo des chanteurs qui permettent de se connecter avec le corps.... résultat, j'étais plus détendue, et ça s'est vachement ressenti dans mon jeu il parait....
coincidence?
il faut tester, ça coute rien....
moi, j'ai presque tout essayé (je ne me suis jamais dopée !)
avant j'étais placée sous anti-dépresseurs 3 mois avant l'exam, cure de plantes relaxantes (valerianne...) arcallion, zoloft et j'en passe....
mais il y a mieux quand même! certains de ces medoc m'on fait perdre jusqu'a 5 kg alors que j'ai deja peu sur les os, d'ou une grande fatigue le jour j, une gueule de deterrée....
j'ai abandonné ce truc....
j'ai essayé le yoga, j'étais morte de rire pendant le truc....
ce que je fais...( j'ai expérimenté une fois et c'est passé tout seul lors de mon exam de piano la semaine dernière....)
je prends des cours de chant, et j'ai fais les exercices preparatoires pendant l'attente : respiration basse, essayer de sentir le diaphragme, la respiration dans le bas du dos tous les exo des chanteurs qui permettent de se connecter avec le corps.... résultat, j'étais plus détendue, et ça s'est vachement ressenti dans mon jeu il parait....
coincidence?
il faut tester, ça coute rien....
- Marie-france
- Messages : 2762
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
- egtegt
- Messages : 3287
- Enregistré le : jeu. 24 juin, 2004 2:17
- Mon piano : Blüthner 2m10 et Casio PX110
- Localisation : Saverne
Personnellement, je trouve ça assez bête de prendre des bêta-bloquants pour jouer.
Premièrement, parce que le plus courant des bêta-bloquants est tout bêtement l'alcool et que beaucoup de musiciens ont utilisé ce moyen depuis des siécles !
Ensuite, il est bien plus valable d'apprendre à gérer son stress. Je pense qu'un bon musicien doit avoir du stress et l'utiliser pour mieux jouer. Je ne suis pas persuadé que quelqu'un bourré de calmants va mieux jouer. Il évitera peut-être certaines erreurs dues au stress mais en contrepartie, il perdra une partie de sa concentration et être détaché pour jouer en public n'est pas nécessairement le mieux.
Un bon exemple pour illustrer ça est le fait que les athlétes font tous leurs records en compétition, trés rarement à l'entraînement, ça prouve bien que la pression et le stress leur permettent de se surpasser.
Bien entendu, je ne parle pas des gens qui ont un trac maladif et qui perdent tous leurs moyens. Dans leur cas, des bêta-bloquants peuvent les ramener tout simplement à un niveau normal de stress.
Et puis il vaut mieux ne pas se faire trop d'illusions : le médicament pour bien jouer du piano n'existe pas ! (dommage ...
)
Premièrement, parce que le plus courant des bêta-bloquants est tout bêtement l'alcool et que beaucoup de musiciens ont utilisé ce moyen depuis des siécles !
Ensuite, il est bien plus valable d'apprendre à gérer son stress. Je pense qu'un bon musicien doit avoir du stress et l'utiliser pour mieux jouer. Je ne suis pas persuadé que quelqu'un bourré de calmants va mieux jouer. Il évitera peut-être certaines erreurs dues au stress mais en contrepartie, il perdra une partie de sa concentration et être détaché pour jouer en public n'est pas nécessairement le mieux.
Un bon exemple pour illustrer ça est le fait que les athlétes font tous leurs records en compétition, trés rarement à l'entraînement, ça prouve bien que la pression et le stress leur permettent de se surpasser.
Bien entendu, je ne parle pas des gens qui ont un trac maladif et qui perdent tous leurs moyens. Dans leur cas, des bêta-bloquants peuvent les ramener tout simplement à un niveau normal de stress.
Et puis il vaut mieux ne pas se faire trop d'illusions : le médicament pour bien jouer du piano n'existe pas ! (dommage ...

Comme l'a dit egtegt, grâce au stress, on peut se surpasser.
En fait, le stress à petite dose permet d'augmenter ces capacités mais à plus forte dose, il peut les diminuer voire paralyser la personne, donc tout est dans la gestion
Ensuite les médicaments ont des effets secondaires! Un petit anti-stress n'en aura certes que très peu, mais ce très peu peut à mon avis jouer dans la balance au top niveau ^^
D'autres peuvent des effets secondaires bien plus important, ca ne m'ettonne pas du tout que tu ai perdu plusieurs kg louna, surtout si tu prenais des médocs qui ont tendance à couper l'appetit (généralement la plupart ont pour cible : les nerfs
)
en espérant n'avoir choqué personne avec mes points de vue un peu carré sur tout ce qui touche aux médicament

En fait, le stress à petite dose permet d'augmenter ces capacités mais à plus forte dose, il peut les diminuer voire paralyser la personne, donc tout est dans la gestion

Ensuite les médicaments ont des effets secondaires! Un petit anti-stress n'en aura certes que très peu, mais ce très peu peut à mon avis jouer dans la balance au top niveau ^^
D'autres peuvent des effets secondaires bien plus important, ca ne m'ettonne pas du tout que tu ai perdu plusieurs kg louna, surtout si tu prenais des médocs qui ont tendance à couper l'appetit (généralement la plupart ont pour cible : les nerfs

en espérant n'avoir choqué personne avec mes points de vue un peu carré sur tout ce qui touche aux médicament



100% ok krou !
un peu de stress, un peu, c'est vrai que c'est bénéfique, mais trop...pas possible!
mon cas clinique est grave !!!! mon stress était tel et est toujours tel que 1 mois environ avant une prestation au piano (exam ou audition) je suis déjà si stressée que je me chope des tendinites (trop de crispations) et ce sont des vraies tendinites, je rigole pas! ce qui fait qu'en fait, j'ai des tendinites environ 10 mois par an! et une fois l'épreuve passé, je retrouve mon poignet en bonne santé ( toujours le droit, jamais le gauche ) trop de stress, pas possible de jouer, même avec les médoc dont les effets secondaires sont vraiment pas géniaux( j'ai testé pour vous)
tout est dans la tête!!
un peu de stress, un peu, c'est vrai que c'est bénéfique, mais trop...pas possible!
mon cas clinique est grave !!!! mon stress était tel et est toujours tel que 1 mois environ avant une prestation au piano (exam ou audition) je suis déjà si stressée que je me chope des tendinites (trop de crispations) et ce sont des vraies tendinites, je rigole pas! ce qui fait qu'en fait, j'ai des tendinites environ 10 mois par an! et une fois l'épreuve passé, je retrouve mon poignet en bonne santé ( toujours le droit, jamais le gauche ) trop de stress, pas possible de jouer, même avec les médoc dont les effets secondaires sont vraiment pas géniaux( j'ai testé pour vous)
tout est dans la tête!!
effectivement, un conseil entraîne-toi à jouer le concours/concert... dans ta tête jusqu'à ce que tu ne ressentes plus le moindre stress, à ce moment là tu seras prête (le cerveau ne fait pas la différence entre une situation réelle et imaginée !)louna a écrit :tout est dans la tête!!
courage louna, le stress n'est pas une fatalité même dans les cas les plus graves !
Modifié en dernier par mazeppa le ven. 01 avr., 2005 15:41, modifié 1 fois.
c'est certain: la répétition d'une situation provoquant un état de stress a pour effet d'amoindrir celui-ci... néanmoins comme je l'ai expliqué ci-dessus nul besoin d'attendre ton facteur... travailler ses émotions sur une simple pensée est tout aussi efficace.louna a écrit :mazzepa, quand j'ai débuté le piano, pour mon premier examen, mon prof m'avait dit de jouer devant le facteur quand il déposait le courrier pour s'habituer à jouer devant qq'un, c'est efficace !
c'est clair qu'avec l'habitude, on perd le srtess et que ça devient plus naturel!

(inutile de préciser je suppose que le travail sur soi est 100 fois plus efficace et viable que de prendre des médocs...)
Il est vrai que d'après mes sources même des amateurs utilisent couramment pour une audition des beta-bloquants.
Il y a cependant des effets secondaires si utilisés pendant longtemps.
Pour ma part je n'ai jamais eu l'occasion de jouer en public, mais à l'epoque ou je faisais de la compete en athletisme je pratiquais la sophrologie (sorte de technique de relaxation).
C'est hyper efficace, ca demande au départ de l'entrainement et par la suite ca reste pour toujours, à condition de s'entrainer un peu régulièrement.
Autre avantage on prend l'habitude de gerer tous les elements du corps qui se rebellent (muscles, rythme cardiaque, respiration ...); on est actif contrairement à la prise de beta bloquants.
Il y a cependant des effets secondaires si utilisés pendant longtemps.
Pour ma part je n'ai jamais eu l'occasion de jouer en public, mais à l'epoque ou je faisais de la compete en athletisme je pratiquais la sophrologie (sorte de technique de relaxation).
C'est hyper efficace, ca demande au départ de l'entrainement et par la suite ca reste pour toujours, à condition de s'entrainer un peu régulièrement.
Autre avantage on prend l'habitude de gerer tous les elements du corps qui se rebellent (muscles, rythme cardiaque, respiration ...); on est actif contrairement à la prise de beta bloquants.
Dumoins... sans effet secondaire selon celui qui en prend*
Mais j'avoue que les techniques de relaxations, c'est ce qui marche le mieux selon moi, on reste totalement nous-même et on garde notre dignité personnelle en attribuant nos réussites tant que nos échecs à nous-même, contrairement qu'à nos précieux comprimés. L'esprit contrôle le corps après tout... pas l'inverse (bien que dans certains cas...)
Avec les béta-blocants, aussitôt que le type en prend, c'est fini, il se crée automatiquement une dépendance psychologique très forte, c'est logique... Donc c'est presque impossible d'arrêter, dumoins, il faut beaucoup de courage pour y arriver.
Mais j'avoue que les techniques de relaxations, c'est ce qui marche le mieux selon moi, on reste totalement nous-même et on garde notre dignité personnelle en attribuant nos réussites tant que nos échecs à nous-même, contrairement qu'à nos précieux comprimés. L'esprit contrôle le corps après tout... pas l'inverse (bien que dans certains cas...)
Avec les béta-blocants, aussitôt que le type en prend, c'est fini, il se crée automatiquement une dépendance psychologique très forte, c'est logique... Donc c'est presque impossible d'arrêter, dumoins, il faut beaucoup de courage pour y arriver.