Lucas Debargue

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PatrickAllain
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Re: Lucas Debargue

Message par PatrickAllain »

Merci pour l interview passionnante

Patrick
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fritz
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Re: Lucas Debargue

Message par fritz »

Wow, je ne suis plus qu'à un cran d'être copain avec Lucas du coup ! Ca a du être passionnant !
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Christof
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Re: Lucas Debargue

Message par Christof »

fritz a écrit : dim. 23 mars, 2025 11:10 Wow, je ne suis plus qu'à un cran d'être copain avec Lucas du coup ! Ca a du être passionnant !
Oui passionnant (je vais y revenir) !

Connais-tu cette théorie des six degrés de séparation (aussi appelée théorie des six poignées de main)? Elle évoque la possibilité que toute personne sur Terre peut être reliée à n'importe quelle autre au travers d'une chaîne de relations individuelles comprenant au maximum six maillons.
Depuis, avec le développement des technologies de l’information et de la communication, le degré de séparation a été mesuré de 4,74 sur le réseau social Facebook en 2011[1], 3,5 degrés en 2016, et à 6,6 sur l’échange de plusieurs milliards de messages instantanés étudiés en 2008.

En fait, cette théorie est peut-être fausse, je n'étais (maintenant comme toi) qu'à un degré de séparation, séparation abolie grâce à Etienne. Mais comme on est dans le monde du piano, nous sommes certainement tous très très proches.
Modifié en dernier par Christof le dim. 23 mars, 2025 13:02, modifié 1 fois.
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fritz
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Re: Lucas Debargue

Message par fritz »

Oui je connaissais, pas le chiffre précisément mais je savais que c'était moins que ce que l'intuition pourrait laisser supposer. It's a small world ;)
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Christof
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Re: Lucas Debargue

Message par Christof »

Merci à vous pour vos messages, mh-piano, Hey-j, Aurèle 27, Ninoff, Poppotame, PatrickAllain, Friz.
Oui Fritz, it's a small world...
Hey-J a écrit : sam. 22 mars, 2025 17:42 Ça a du être un super moment.
Oui, un moment pour moi exceptionnel. Lucas est un être lumineux, passionné, simple, naturel, modeste et direct, d'une intelligence rare. Quel privilège cette journée !
C'est drôle parce que, par certains côtés, il me fait penser à Samson François avec son ouverture d'esprit qui laisse toute liberté à ses intuitions, très loin des carcans dogmatiques. L'intégrité et la fidélité à soi, avec chez-lui une approche particulière qui fait que la musique classique reste vivante, tellement vivante.

Lucas (et Étienne) m'ont conforté dans pas mal de choses et d'approches que j'ai pu moi-même observer au cours d'un long cheminement. Chacun a une trajectoire singulière, mais peut-être peut-on observer certaines constantes. Par exemple tout ce que dit Lucas sur les doigtés... Il est en ce sens un véritable jazzman... Ne pas figer un doigté permet d'être disponible à toute éventualité au clavier. Quand un jazzman improvise, en faisant vraiment de la musique, il est porté par l'instant, pas par des formules qu'il va redélivrer à chaque fois de la même façon (des clichés), et si il fige ses doigtés, il ne va pas être disponible là où veut l'emmener sa musique, la pensée libre de la suite, dans des territoires ouverts où n'existe justement que la musique, l'aisance, et pas la crispation. Lucas, lui, change les doigtés en fonction du piano sur lequel il joue, une adaptation incroyable, dictée par ce qu'il entend sur le moment. [Antoine Hervé disait récemment : "Si tu veux une note et que tu la rates, c'est qu'un des muscles dans la chaîne t'a empêché de l'atteindre, à cause d'une crispation]. Des doigtés aussi souvent "non conventionnels", mais parce qu'ils servent bien plus la musique, la fluidité de la phrase. Et là, chacun est différent. La technique n'est pas quelque chose de "figé dans le marbre". Chacun doit trouver son propre geste, en fonction de ses caractéristiques morphologiques, sa façon de ressentir. C'est la musique qui nous guide dans cette quête.

D'ailleurs Lucas m'a confié qu'il n'avait chez lui qu'un piano lambda et qu'il ne désirait absolument pas avoir à disposition un instrument de très grande qualité, avec un caractère trop marqué. Sinon, il s'habituerait trop à ce type de piano, voudrait reconvoquer ce qu'il avait pu entendre en jouant chez-lui, alors qu'à chaque fois, tout est différent. Apprivoiser le piano le jour du concert, grâce à une très grande flexibilité. Etre neuf à chaque fois, riche de tous les possibles.

Neuf aussi à chaque fois grâce à l'activation de la mémoire. Et tout cela est bien plus aisé bien sûr si on s'intéresse vraiment à l'harmonie. La sensation qu'elle imprime dans notre corps, agissant de manière sensitive, nous plongeant au cœur de la musique et de la pensée du compositeur. Sentir au plus profond les tensions et les détentes. Le dessin (le dessein) général de l'oeuvre, les passages clés...

Oui, jouer c'est comme faire un commentaire de texte, mais son propre commentaire. Bien sûr, cela nécessite de grandes connaissances, sentir au plus profond le chant et le flux, la pulsation propre, être dans la clarté de cette musique particulière, ne pas la défigurer par de l'incongru ni des effets qui ne seraient là justement que pour faire de l'effet, du clinquant.

J'ai beaucoup aimé aussi lorsqu'il parle de savoir se défaire de son professeur : devant une œuvre, que l'on joue entre amis ou lors d'une rencontre PM, ou d'un concert, on est seul devant l’œuvre, on doit être soi-même. Bien sûr, le prof à pu nous "éclore", nous rendre plus "mature sur certains aspects", mais ce n'est plus là où cela se joue. Convoquer l'intime chez-soi, oser être soi-même, prendre des risques même si on peut se vautrer lamentablement. Laisser venir la liberté de ses intuitions. Être absolument dans son propre univers musical, sa propre signature, sa propre intégrité. Être simplement porté par la musique, qui va rendre tout "aisé".
Ne jamais se comparer.

Chaque morceau est particulier, va enrichir notre pensée sur tous ceux que l'on a déjà aussi travaillés. C'est une évolution constante.
L'importance aussi d'enseigner (ou de partager), ce qui permet de mieux clarifier notre propre façon intuitive de fonctionner.

J'ai aussi adoré cette discussion entre Étienne et Lucas : qui décide de quoi ? La mélodie décide-t-elle de l'harmonie ? (Étienne est très proche de cette pensée - mais je sais aussi qu'il est bien plus libre que cela) ; est-ce l'harmonie qui imbrique la mélodie ? (ce serait plus la vision de Lucas)... A mon avis, la réponse est dans ces deux aspects, intriquée [un peu au sens de la physique quantique] (mais voilà, notre voix est monodique lorsqu'on chante, et peut-être est-ce là ce qui semble donner une grande importance à la mélodie ? Mais où se situe la colonne vertébrale ?).
Et puis ce rapport fonction harmonique versus couleur. Lucas est moins dans la modalité, pour lui elle n'est qu'un petit passage, mais toujours au service de la tonalité. Pour Étienne, tonalité et modalité sont imbriquées, marchent ensemble au sein de la progression harmonique.

On doit également souligner l'importance de la pulsation (et là, il y aurait beaucoup à dire...). Lucas a une pulsation extraordinaire et cela ne m'étonne pas qu'il soit si amateur de jazz.

Avoir vu jouer Lucas devant moi, avoir échangé avec lui et Etienne, a modifié mon être. C'est très difficile à expliquer. Je me sens encore plus porté.
Je crois que je n'ai jamais aussi bien joué de ma vie qu'hier, lors d'une visio entre Pmistes. Dommage car j'ai oublié d'enregistrer.
J'ai tendance - un peu comme les Japonais - à avoir une pensée animiste : mon piano a sûrement pris un peu de l'âme de Lucas et de celle d’Étienne.

Ci-dessous un petit bonus avec cet extrait vidéo avant l'interview, pendant l'installation des micros et essais de son.

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fritz
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Re: Lucas Debargue

Message par fritz »

Il est décidément passionnant à écouter. J'ai beaucoup aimé sa description de son éthique de travail, à savoir oublier autant que faire ce peut les références pour livrer son commentaire personnel d'une oeuvre. Je crois que c'est une des raisons pour lesquelles j'écoute beaucoup moins de piano dernièrement, toute proportion gardée évidemment
Martipilami
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Re: Lucas Debargue (Interview)

Message par Martipilami »

Christof a écrit : sam. 22 mars, 2025 12:43 Et voici l'interview :

Merci Christof, j’ai écouté cette interview vraiment passionnante, j’ai découvert un Lucas Debargue plein d’humilité et son approche de la musique est vraiment très intéressante. L’importance de l’harmonie, interpréter une œuvre c’est un commentaire de texte, la créativité qui doit s’inviter dans chaque interprétation, oublier nos références pour se libérer.
Vraiment un grand merci. J’ai passé un très bon moment très enrichissant.
rzn
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Re: Lucas Debargue

Message par rzn »

Oui, super interview, merci!
Et trop drôle de voir Lucas là où d'habitude on voit Christof, on s'attendrait presque à le voir entamer un p`tit Jacky Terrasson :wink:
nox
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Re: Lucas Debargue

Message par nox »

Très intéressant effectivement.
J'aime beaucoup cette interview qui laisse le répondant en roue libre, sans trop l'encadrer dans des questions trop rigides.

Mais j'ai parfois regretté justement la difficulté à canaliser le discours, effleurant un sujet puis passant à un autre avant je pense d'avoir dit ce qu'il voulait vraiment dire.
Par exemple sur le concerto en sol de Ravel et sa difficulté, j'ai l'impression que le propos s'est perdu en chemin :)

Pas grave bien sûr vu que c'est toujours au profit d'un autre sujet tout aussi intéressant.

Le débat harmonie/mélodie est celui qui m'a le plus plu. Je trouve ça assez fascinant, mais je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi chercher à tout pris une prépondérance de l'un sur l'autre.
Et je trouve d'ailleurs que les exemples choisis par Lucas contredisent in fine son propos :
- la ballade de Chopin, quand on n'en conserve que l'harmonie, on voit bien que l'oeuvre perd son identité. Idem sur l'op. 119 de Brahms et la gymnopédie de Satie. Une oeuvre ne peut pas se ramener à une harmonie, et j'ai l'impression qu'il l'a justement démontré par ces exemples (alors qu'il semble tenir le propos contraire).
- le concerto de Mozart montre bien que le génie, la profondeur d'une oeuvre, ne dépend pas de son harmonie. Ce n'est qu'un outil, comme la mélodie, la dynamique, la sonorité ... Et en ce sens le parallèle avec le jazz est limité, car j'ai l'impression que justement les oeuvres de jazz existent d'abord par leur harmonie, une suite d'accords. Là, avec son exemple de Caravan de Duke Ellington, ça marche !

Ceci dit qu'on soit d'accord ou non n'est pas la question : je suis extrêmement reconnaissant à ces deux artistes de me permettre de me poser de telles questions.
Modifié en dernier par nox le lun. 24 mars, 2025 10:43, modifié 1 fois.
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Dazed&Confused
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Re: Lucas Debargue

Message par Dazed&Confused »

Passionnant !
Merci beaucoup pour le lien.
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Christof
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Re: Lucas Debargue

Message par Christof »

nox a écrit : lun. 24 mars, 2025 9:32 Le débat harmonie/mélodie est celui qui m'a le plus plu. Je trouve ça assez fascinant, mais je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi chercher à tout pris une prépondérance de l'un sur l'autre.
Et je trouve d'ailleurs que les exemples choisis par Lucas contredisent in fine son propos :
- la ballade de Chopin, quand on n'en conserve que l'harmonie, on voit bien que l'oeuvre perd son identité. Idem sur l'op. 119 de Brahms et la gymnopédie de Satie. Une oeuvre ne peut pas se ramener à une harmonie, et j'ai l'impression qu'il l'a justement démontré par ces exemples (alors qu'il semble tenir le propos contraire).
- le concerto de Mozart montre bien que le génie, la profondeur d'une oeuvre, ne dépend pas de son harmonie. Ce n'est qu'un outil, comme la mélodie, la dynamique, la sonorité ... Et en ce sens le parallèle avec le jazz est limité, car j'ai l'impression que justement les oeuvres de jazz existent d'abord par leur harmonie, une suite d'accords. Là, avec son exemple de Caravan de Duke Ellington, ça marche !

Ceci dit qu'on soit d'accord ou non n'est pas la question : je suis extrêmement reconnaissant à ces deux artistes de me permettre de me poser de telles questions.
Oui, c'est passionnant.
De mon côté, j'avais tendance depuis de nombreuses années, concernant le jazz, à penser comme toi : les œuvres de jazz existent par leur harmonie... C'est vrai que lorsque tu improvises sur la grille, il peut nous sembler que le support est avant tout harmonique. Cela dit, au contact d'Etienne, je me suis aperçu que oui et non... Parce que bien sûr, tu peux changer tous les accords comme tu veux, mais par rapport à quoi tu te réfères ? Quel est le chant derrière... Et là, on en revient à la mélodie. En fait, chaque morceau est différent et le problème bien souvent (je parle pour le jazz) est que cela manque de rigueur quand on va improviser (moi j'étais le premier). Dénaturer, ok, mais pas n'importe comment. Il faut toujours revenir aux sources. Avoir toujours la mélodie en tête, quand on improvise (il y a une vidéo d'ailleurs où Pétrucciani explique cela très bien). Il y a des finesses dans la mélodie, qui en fait imposent une harmonie, qui donne la signature du thème.
Le hiatus est souvent venu aussi du "Real book" qui peut proposer souvent des choses mal chiffrées (et donc hiatus harmonique et dénaturation complète) ce qui fait que l'étudiant passe complètement à côté de choses essentielles. Un mauvais chiffrage de l'accord qui fait que finalement, on ne comprend pas bien l'objectif, alors que la mélodie imposait une autre pensée.
Par ailleurs, si on met tout sur l'harmonie, où va avoir tendance à faire toujours le même chose sur certaines progressions d'accords... alors qu'il existe un fil directeur, grâce à la mélodie. L'intelligence de l'improvisation va découler justement de cette mélodie en toile de fond, comment on va de plus en plus s'éloigner, mais avec un fil directeur. Un peu comme dans les variations Goldberg... (l'aria est finalement toujours là).
L'intelligence et la beauté, et on entend cela chez les plus grands, c'est qu'ils nous emmènent dans un discours qui semble aller de soi... mais qui peut partir très très loin, une très grande liberté, mais avec une très grande intelligibilité parce que finalement toujours reliée à des fondamentaux et pas à du "n'importe quoi".

PS : En fait, dans l'exemple que tu cites sur Caravan, il ne change pas vraiment l'harmonie. Simplement le traitement de la pulsation... Et là aussi, l'importance de la mélodie est fondamentale.
nox
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Re: Lucas Debargue

Message par nox »

Oui je vois ce que tu veux dire.
Harmonie, Rythme, Mélodie : 3 curseurs avec lesquels les compositeurs jouent.
C'est in fine intéressant de se demander sur le(s)quel(s) de ces 3 piliers une oeuvre repose (c'est à dire qu'en en le(s) modifiant substantiellement, on enlève à l'oeuvre son identité, la rendant méconnaissable).
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fritz
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Re: Lucas Debargue

Message par fritz »

Et une fois que tu as compris ça, il n'y plus qu'à se demander comment font Nakamura ou Einaudi pour rassembler autant de fans :mrgreen:
nox
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Re: Lucas Debargue

Message par nox »

All in sur le rythme :mrgreen:
Spianissimo
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Re: Lucas Debargue

Message par Spianissimo »

.
Modifié en dernier par Spianissimo le jeu. 27 mars, 2025 11:02, modifié 1 fois.
C'est sympa de parler mais jouons maintenant...
http://www.youtube.com/user/andante5133
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Re: Lucas Debargue

Message par Spianissimo »

Christof a écrit : jeu. 20 mars, 2025 20:05 Il existe des choses merveilleuses dans la vie...
Chez-moi, aujourd'hui, en compagnie d'Etienne Guéreau et de Lucas qui passait aujourd'hui par Paris pour faire faire son visa pour les USA où il va donner deux concerts bientôt.

Une magnifique interview est à venir...

Lucas et Christof.jpg
Salut Christof, ça a du être un super moment, je n'ai pas eu le temps d'écouter cette interview encore, je me la réserve pour plus tard....en tout cas, pour avoir croisé Lucas chez Nebout un jour de grande chance (car je suis allé une seule fois dans ma vie chez Nebout).... je confirme sa simplicité, son accessibilité et cette impression de totale liberté et décontraction qu'il dégage.
C'est sympa de parler mais jouons maintenant...
http://www.youtube.com/user/andante5133
wincher01
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Re: Lucas Debargue

Message par wincher01 »

Interview passionnante, je l'ai dévorée. Ca a dû être incroyable pour toi Christof d'organiser cela chez toi. Quelle chance (provoquée !)...
Apprenti pianiste depuis 2020 (mon fil)
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Christof
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Re: Lucas Debargue

Message par Christof »

Spianissimo a écrit : jeu. 27 mars, 2025 11:02 Salut Christof, ça a du être un super moment, je n'ai pas eu le temps d'écouter cette interview encore, je me la réserve pour plus tard....en tout cas, pour avoir croisé Lucas chez Nebout un jour de grande chance (car je suis allé une seule fois dans ma vie chez Nebout).... je confirme sa simplicité, son accessibilité et cette impression de totale liberté et décontraction qu'il dégage.
Oui, le genre de moment pour moi inoubliable.
wincher01 a écrit : jeu. 27 mars, 2025 12:14 Interview passionnante, je l'ai dévorée. Ca a dû être incroyable pour toi Christof d'organiser cela chez toi. Quelle chance (provoquée !)...
Oui, c'est exactement le mot : incroyable !
woody_haleine
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Re: Lucas Debargue

Message par woody_haleine »

Bonjour,

Je ne connaissais pas Lucas Debargue que je découvre via le forum.

J'ai écouté cette interview avec grand intérêt, j'ai bien aimé le passage où il est question de l’interprétation de mettre des nuances et de la vie dans l'approche de la partition ... Crédo classiques par ailleurs.

Et j'ai bien aimé aussi le constat que tous les grands pianistes sortent du cadre imposé des conventions classiques.
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mh_piano
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Re: Lucas Debargue

Message par mh_piano »

pianojar a écrit : sam. 08 mars, 2025 9:49
Avec un certain retard, j'ai écouté cette interview, et c'est passionnant ! Je savais que son parcours était hors du commun, mais pas à ce point.

J'ai bien sûr également suivi l'interview par Etienne Guéraud, passionnante aussi dans un registre plus centré sur la musique, très inscructif.
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