Les victoires de la musique classique 2025

[Hey-J]

Je n'ai vu pour le moment que le début. L’extrait du concerto pour deux pianos de Poulenc joué par Guillaume Bellom & Ismael Margain.
Je vais faire le ronchon mais j'ai détesté les prises de vues. Tout le long de la prestation les plans visuels ne durait pas plus de 4 secondes.
Personnellement ca me déconnecte un peu de la musique. Alors bien entendu il y a France Musique mais vu que j'aime bien regarder les artistes là ca ne l'a pas vraiment fait et ca m'a gâché mon plaisir. Ca ma soulé ! je vais tenter la suite mais bon ..... Il faudrait qu'à la réalisation ou je ne sais quoi qu'ils arrêtent le café ou autres. Pendant un moment j'avais fait un retour sur l'époque où je fabriquais des jeux de lumière qui fonctionnaient au rythme de la musique de nos jours ce sont des changements de caméras

[H.Selmer]

La réalisation n'est pas le point fort de France TV !

[MxmL]

En effet, un dispositif lumière impressionnant... mais une réalisation qui veut être spectaculaire et qui se retrouve maladroite.

Le pire selon moi pendant le Concerto pour deux pianos : les caméras embarqués sur les pianistes, pour des plans très courts et horribles sur le clavier "de leur point de vue" !

[Midas]

C'est le grand truc des réalisateurs de nos jours (au cinéma comme à la télévision): agiter la caméra au point qu'on a l'impression d'avoir la tête dans le tambour d'un lave-linge. Parce qu'un bête "plan fixe", c'est ringard...

Ajoutons pour le cinéma que pour pallier les faiblesses des scénarios archi-réchauffés, il est indispensable que les acteurs marmonnent leur texte tout bas entre deux gros mots ("fuck" et "fucking" si c'est américain). Et le truc du dernier chic: éclairage du tournage à la bougie, histoire qu'on n'arrive même plus à distinguer les personnages. Plus c'est difficile à suivre, plus on a l'impression que l'intrigue est super-chiadée. C'est bon, ça, coco!

[Hey-J]

Deux ombres au tableau

https://www.diapasonmag.fr/a-la-une/aud ... 54711.html

[H.Selmer]

Stéphane Bern, je ne le supporte plus !

[fritz]

C'est le grand truc des réalisateurs de nos jours (au cinéma comme à la télévision): agiter la caméra au point qu'on a l'impression d'avoir la tête dans le tambour d'un lave-linge. Parce qu'un bête "plan fixe", c'est ringard...

Heureusement il reste tout de même quelques excellents cinéastes, zone of interest par exemple très peu de mouvements de caméras, tout est dans le cadrage. Mais c'est vrai que le blockbuster lambda nous assène maintenant au minimum 2h30 de montages hyper cut avec des caméras qui ont la bougeotte, des dialogues sans aucune mise en scène et le tout au service de scénarios au mieux indigents, au pire complètement incompréhensibles. Le plus marrant là-dedans c'est que je trouve que les makings of sont plus impressionnants que le résultat final. Une franchise que je sauverais dans ce marasme c'est mission impossible, dommage que Cruise ne jure plus que par McQuarrie (qui fait du bon boulot), j'aimais bien ce terrain de jeu offert à de grands réalisateurs, ça redonnait ses lettre de noblesse au genre

[DIDIER25]

Non, mais le pire c'était la prise de son et son rendu sur la chaine publique (beaucoup mieux sur France Musique) !..... Horrible, déformant autant les Steinways qui sonnaient comme deux casseroles dans le concerto et à peine mieux pour celui sur lequel le jeune Lucas Chiche jouait la valse de Chopin, les voix des artistes lyriques (timbres criards et parfois insoutenables, micro-coupures, y compris pour l'immense Nathalie Dessay qui paraissait bien gênée dans cette mésaventure). Et que dire du violon de Nemanja ravalé au rang de crin-crin et du "pianino Pleyel" qu'il aurait été si intéressant de découvrir dans de bonnes conditions....... Après avoir vérifié que ce n'était pas ma barre de son qui était défectueuse, j'ai subi jusqu'au bout par respect pour les artistes et Clément Rochefort que j'apprécie beaucoup, mais quelle souffrance...... Une soirée à oublier très vite et la prochaine fois SVP : de bons cadreurs, des ingénieurs du son compétents, et pas forcément Stéphane Bern qui n'a aucune compétence en la matière..... Un salut et bravo quand même pour l'ami Victor Jacob que j'ai côtoyé à deux reprises lors du concours de jeunes chefs d'orchestre de Besançon et qui mène une carrière exemplaire et félicitations et à bientôt à Régis Campo, compositeur en résidence pour trois ans auprès du Festival de Besançon.

[Beemahl]

La soirée des victoires était fidèle à elle-même, prise de son médiocre (mais moins pire que certaines années...) comme l'a souligné Didier. La réalisation ne met aucunement la musique ou l'orchestre en valeur avec ses changements de cadrage incessants et les lumières et le kitsch du décor, qui semblent prendre son inspiration des musiques "actuelles".
Peu d'infos sur les œuvres et les compositeurs (mais Bern y connaît-il quelque chose ?). Orchestre mauvais en particulier en première partie (manque de répétition, faute des chefs ?).

[Oukee]

Peu d'infos sur les œuvres et les compositeurs (mais Bern y connaît-il quelque chose ?).

Il fait quasiment toutes les soirées « musicales » : intouchable et inamovible semble t’il.

[Midas]

Peu d'infos sur les œuvres et les compositeurs (mais Bern y connaît-il quelque chose ?).

Il fait quasiment toutes les soirées « musicales » : intouchable et inamovible semble t’il.

Je pense qu'il faut arrêter de taper sur Stéphane Bern. S'il contribue à faire venir du "grand public", ce n'est pas plus mal, et ce sont les mélomanes et les professionnels qui en profitent au final. C'est le même problème qu'avec des vulgarisateurs en sciences: les chercheurs les détestent généralement à cause de leurs raccourcis et leurs approximations, mais encore faut-il qu'ils soient eux-mêmes capables d'attirer l'attention du public, or ce n'est pas donné à tout le monde.

Bien sûr, dans un cas comme dans l'autre, il y a ceux qui tiennent leur rôle de transmetteurs avec sérieux et humilité et il y a les charlatans. Je ne pense pas que Bern soit du côté de ces derniers, et ses émissions sur l'histoire contribuent à faire aimer celle-ci et le patrimoine en général.

Est-ce que cette remarque vaut pour les réalisateurs? Je pense que non, mais difficile de savoir. Pour reprendre ce parallèle, vous remarquerez que pour les documentaires (surtout venant d'outre-Atlantique), il n'est plus question de montrer de belles images fixes et de laisser parler les spécialistes plus de quelques secondes. Tout doit être découpé au hachoir avec des bruitages de transition et une "musique" tellement tapageuse qu'on doit baisser le son au point qu'on n'entend plus les intervenants.