Je jargonne beaucoup mais en réalité c'est beaucoup une question de sensation à trouver. Il y a un peu un principe à propos des analogies ou métaphores explicatives c'est que tant qu'on n'a pas chopé le truc pour se l'approprier on reste souvent perplexe devant les tentatives d'explication, par contre une fois qu'on a compris toutes les métaphores deviennent claires d'un coup, faut juste trouver la bonne porte d'entrée.Chtilli a écrit : lun. 24 juin, 2024 7:52 Merci beaucoup Eusebius, cette façon de faire me semble bien moins complexe que l'autre, parce que réussir à garder la pulsation en tête et la respecter tout en modulant la durée des notes me paraît être une sacrée acrobatie intellectuelle, sachant qu'il faut aussi ménager une part de concentration pour les notes et les nuances
Perso c'est l'inverse c'est le deuxième type de rubato que j'ai mis plus de temps à trouver, parce qu'il y a une sensation de grosse masse en mouvement avec de l’inertie à trouver et que j'ai mis du temps à comprendre.
A priori pas fan du choix de conduite de la main gauche pour les raisons que j'ai données plus haut. Ce qu'il fait c'est qu'il pousse les croches des temps 3 et 4 vers le premier de la mesure suivante. Pour moi c'est un effet qui rend le discours plus léger et si j'avais à jouer ce morceau mon idée serait plutôt de partir sur la pesanteur, après tout est discutable il a sa vision des choses. Néanmoins, j'ai écouté quelques enregistrements sur Spotify et je n'ai trouvée aucune version qui prend ce parti de pousser en avant, c'est soit régulier soit légèrement tiré en arrière mais quasiment jamais en avant.Chtilli a écrit : lun. 24 juin, 2024 7:52 Que penses-tu du jeu du pianiste italien ? Décidément j'ai un faible pour le rubato excessif, mais je trouve son chant un poil agressif. Pour moi il ralentit pour mettre le chant en valeur et accélère ailleurs. J'ai tendance à faire pareil si je joue à l'instinct