Vos dernières découvertes / coups de coeur ...

[Bastien]

Les interprètes de ces oeuvres jouent à peu près tous pareil, comment voulez-vous trouver l'interprète ici...

[alex2612]

Ta réponse te dessert Bastien. Si tu n'entends rien n'écrit rien.
Ou alors cela démontre qu'il faut vite changer d'instrument ou aller consulter un ORL ou les deux
Après on a le droit de ne pas apprécier Liszt. Ca je peux l'entendre.. evebtuellement la prise de son ou même le piano .
Le pianiste est membre du forum. Mainatenant c'est facile

[Chtilli]

Avoir un coup de cœur pour soi-même, ça c'est original

[alex2612]

Bravo. Et l'interprétation?

[Chtilli]

J'aime pas spécialement les études de Liszt donc j'ai du mal à avoir un avis, mais ça me paraît parfaitement maîtrisé, tu dois t'éclater à jouer ça

[Oukee]

Je vous propose une version de Mazzepa.
Extrait des 12 études de Liszt. Qui n'ont rien d’études ...
Bref l’historie: un prince cosaque que l'on attache nu sur son cheval , cravaché jusqu’au sang et qui va parcourir les steppes glacées' dans un galop effréné etc etc l’histoire fini bien Ivan Mazeppa devient roi et que dire du cheval . C’est Pégase en personne...
Histoire ou légende?
Essayez de trouver l’interprète.
Une de mes versions préférées.

Extraordinaire version ! Et non, tout le monde ne joue pas Liszt de la même manière. Chez beaucoup de pianistes (les jeunes en particulier), cette étude devient un tapage, alors que la, il n’y a que de la musique .
Je pense à Cziffra pour l’interprète : le toucher, la maîtrise, la progression, il fait ce qu’il veut, du grand art

[Philippe Le French]

Arthur Teboul & Baptiste Trotignon - ARTE Concert's Piano Day : Ça a nécessité un désapprentissage, un petit effort, tant c'est déroutant, tant ça bouscule mes mes habitudes, mes certitudes. Bon, c'est juste un avis tout personnel, et rien d'autre....Ça fait un bail que je n'avais pas écouté un aussi beau piano voix, ici point de basse, point de cuivres, point de guitare. Je connaissais déjà bien les "Jardins d'hiver" par exemple, magnifique chanson de Henri Salvador, située vers 17"30, ou un truc comme ça. J'ai cru reconnaitre du William Sheller, à un moment, et même du Higelin, ah, si seulement ma mémoire ne déconnait pas... En musique, il faut toujours essayer d'innover, de découvrir. Ici, c'est toute la sobriété qui fait toute la beauté, pas de bidouillage de voix, pas d'harmoniques, pas de mixage, c'est juste beau, c'est tout. Ça finit sur "Une Chanson Douce", une incroyable chanson pleine de souvenirs, d’émotions, c’était trop pour moi, les larmes ont soudain embuées mes lunettes. Je suis pas qu'un hardos qui aime les guitares hurlantes, j'ai aussi un cœur. En tous cas, merci pour la découverte.

[Christof]

Arthur Teboul & Baptiste Trotignon - ARTE Concert's Piano Day : Ça a nécessité un désapprentissage, un petit effort, tant c'est déroutant, tant ça bouscule mes mes habitudes, mes certitudes. Bon, c'est juste un avis tout personnel, et rien d'autre....Ça fait un bail que je n'avais pas écouté un aussi beau piano voix, ici point de basse, point de cuivres, point de guitare. Je connaissais déjà bien les "Jardins d'hiver" par exemple, magnifique chanson de Henri Salvador, située vers 17"30, ou un truc comme ça. J'ai cru reconnaitre du William Sheller, à un moment, et même du Higelin, ah, si seulement ma mémoire ne déconnait pas... En musique, il faut toujours essayer d'innover, de découvrir. Ici, c'est toute la sobriété qui fait toute la beauté, pas de bidouillage de voix, pas d'harmoniques, pas de mixage, c'est juste beau, c'est tout. Ça finit sur "Une Chanson Douce", une incroyable chanson pleine de souvenirs, d’émotions, c’était trop pour moi, les larmes ont soudain embuées mes lunettes. Je suis pas qu'un hardos qui aime les guitares hurlantes, j'ai aussi un cœur. En tous cas, merci pour la découverte.

Oui, tu ne t'es pas trompé, il y a bien du Higelin (la première chanson de la vidéo) !

[Oukee]

Je vous propose une version de Mazzepa.
Extrait des 12 études de Liszt. Qui n'ont rien d’études ...
Bref l’historie: un prince cosaque que l'on attache nu sur son cheval , cravaché jusqu’au sang et qui va parcourir les steppes glacées' dans un galop effréné etc etc l’histoire fini bien Ivan Mazeppa devient roi et que dire du cheval . C’est Pégase en personne...
Histoire ou légende?
Essayez de trouver l’interprète.
Une de mes versions préférées.

Extraordinaire version ! Et non, tout le monde ne joue pas Liszt de la même manière. Chez beaucoup de pianistes (les jeunes en particulier), cette étude devient un tapage, alors que la, il n’y a que de la musique .
Je pense à Cziffra pour l’interprète : le toucher, la maîtrise, la progression, il fait ce qu’il veut, du grand art

@Alex : tu peux arrêter le suspense, de qui s’agit-il ?

[alex2612]

Sorry. J’avais lâché le fil. Vu que les deux personnes qui ont répondu n’aime pas Liszt je pensais n’intéressé personne avec ma version.
Il s’agit d’un jeune pianiste de 17 ans. Oui tu as avez bien lu
Yunchan.Lim.
Il a déjà tout un univers musical. C’est sur ce point qu’il détonne.On entant un musicien de 50 piges.

[Spianissimo]

Voici une vidéo que j'ai faite, mais pour une fois, ce n'est pas moi qui joue, j'adore ce prélude mais avant de le jouer aussi bien....je pense que les poules auront des dents....donc, laissons place a un pianiste pro pour ce magnifique prélude du compositeur arménien Eduard Baghdasarian.
Eduard Baghdasarian (14 novembre 1922 – 5 novembre 1987) était un compositeur arménien né à Erevan. Il a été nommé artiste émérite de la RSS d'Arménie en 1963. Baghdasaryan est diplômé du Conservatoire d'État d'Erevan où il a obtenu une double spécialisation en piano avec Sarajev et en composition avec Yeghiazaryan. Il a effectué ses études supérieures à Moscou de 1951 à 1953. Il a d'abord rejoint la faculté de composition de l'école de musique Romanos Melikian, puis est devenu membre du Conservatoire. Parmi ses œuvres figurent le Poème symphonique (1950), la Sonate pour clarinette et piano (1952), l'Ouverture (1953, pour orchestre symphonique), la Rhapsodie pour violon et orchestre (1958), 24 Préludes pour piano, (Échecs, 1960, ballet) , Concerto pour piano, romances, œuvres chorales, musique de scène et musiques de films. Il est décédé le 5 novembre 1987 à Erevan.

[alex2612]

L’odeur de Rachmaninov émane de toute la pièce.
Cela dit c’est pianistiquement très bien écrit et probablement plus abordable.

[Philippe Le French]

Depuis le temps que j'entends parler de Serge Prokofiev, il fallait bien que je me lance : je ne sais si c'est la porte d’entrée pour découvrir ce compositeur, j'ai choisi les "Contes de la vieille grand-mère". par Florian Noack, ce morceau mi calme, mi torturé. Mélanger ainsi deux ambiances, c'est osé, c'est bien vu, ça me plait bien, notes piquées, passages plus zens, silences appuyés. C'est pas super mélodique non plus au premier abord, en fait les mélodies sont assez sobres, courtes mais se se succèdent, et parfois s' entrecroisent, il faut, comme souvent dans le classique, se prêter à la musique, ""rentrer dedans", surtout ne pas écouter vite fait. J'ai essayé de m’élever un peu, mon analyse n'est peu être pas la bonne, en tous cas, j'ai trouvé ce morceau bien agréable.

[Bastien]

Il s'agit d'abord d'un morceau des "Contes de la vieille grand-mère", puis de 4 "Visions fugitives" op.22 parmi les 20 pièces qui constituent le cycle, inspirés par le poète Constantin Balmont et son "Poème de l'Extase" dont voici l'épigraphe.« Tout ce qui est fugitif me fait voir des mondes, dont le jeu chatoyant a pour moi l'inestimable prix des choses qui passent »

J'aime beaucoup les Visions de Prokofiev mais je suis plutôt habitué à une version que je réécoute souvent, plus claire et rythmique, celle de Prokofiev lui-même. Celle du jeune pianiste est très différente, plus rêveuse, un peu impressionniste.

[Philippe Le French]

Visions fugitives :

Pas une mélodie ne ressort, c'est un enchainement de passages lents, passage rapides, de calme, d'affolement, de silences marqués. C'est juste un simple avis qui n'engage que moi. C'est jamais pareil, c'est une succession de tableaux, d'images. Ça me fait délibérément penser aux premiers albums de Genesis, c'est une de mes références, car nous en avons tous en matière de musique, je pense. Ces mêmes membres de Genesis qui ont très probablement puisé leurs morceaux dans ce genre musical. C'est calme, slow, et d'un seul coup ça devient rapide, plus fort, il en faut de sacrés musicos pour composer et jouer cela. Prokofiev ouvre assurément sur d'autres univers musicaux, musique inspirante (j'aime bien ce mot) qui gagne a être connue et écoutée. C'est curieux, car il y a quelques années en arrière, j'aurais trouvé cette musique chiante et inintéressante au possible, alors que aujourd'hui c'est tout l'inverse.

[Spianissimo]

L’odeur de Rachmaninov émane de toute la pièce.
Cela dit c’est pianistiquement très bien écrit et probablement plus abordable.

Oui, post romantisme à gogo dans cette pièce, dont l'écriture est sans doute moins complexe que celle de Rachmaninov mais d'une belle efficacité !
Par contre, j'ai essayé de la jouer et ça reste difficile à monter en raison de la vitesse d'exécution, d'ailleurs elle doit se jouer "Allegro non troppo", mais il y va vraiment à fond notre ami Raffy Besalyan...et ça lui réussit plutôt pas mal car c'est une pièce brillante qui se prête bien à ce type de jeu.

[baldr]

Haos de Christophe Bertrand.



Tout est très difficile en contemporain. Il devrait exister du contemporain abordable en amateur mais je n'en trouve pas.

[Bastien]

Après avoir réecouté des versions de cette fameuse sonate en Fa Majeur de Mozart je suis tombé à nouveau sur la version de Wanda Landowska que j'avais déjà entendu il y a longtemps, mais là je me suis dit que c'était le Mozart le plus poétique et tendre que j'ai jamais entendu, on a vraiment l'impression qu'à chaque phrase, Mozart se confie à vous, c'est juste extraordinaire. Plus jamais personne ne jouera comme ça à nouveau

[Chtilli]

C'est trop mignon ça, je ne savais pas que la fameuse sonate 11 comportait autant de variations

[Christof]

Ce sera peut-être une découverte pour vous, sur ce standard bien français.
L'art du duo, une entente extraordinaire. Choisi aussi pour cet accompagnement magnifique, dans l'instant, au piano sous les doigts d'Alain Jean-Marie, immense pianiste rompu à toutes les finesses du jazz. Sophie Alour, magnifique, un son qui vous prend.